résumés

Volume 17 chapitre 97

Note : le chapitre s’ouvre sur une image sexy de Ren, si vous avez l’occasion d’y jeter un coup d’œil… ^-^

Kyouko se retourne, quelqu’un l’appelle. C’est Reino, dans son long manteau noir. Elle lui demande ce qu’il fait ici. Petit rire, puis il lui répond qu’il est là pour la tourmenter, bien sûr. Kyouko prend mal cette réponse, elle sert les dents. Mais elle avait prévu qu’il reviendrait, et cette fois-ci, elle s’est préparée pour bien l’accueillir. Sûr d’elle, elle lui dit qu’elle possède un talisman anti-démon, qui la rend plus courageuse. Et qu’à ses côtés se tient un être aimé des dieux (on voit une silhouette lumineuse). Elle est prête à se battre !


Kyouko se réveille lentement. Elle aperçoit une aura divine sous elle… une aura qui lui dit bonjour, et que son réveil tombe à pique, il se disait justement qu’il allait devoir la réveiller lui même.

chap97a

Hurlement de Kyouko ! L’aura divine, c’est Ren, et elle, elle a eu l’audace de s’assoupir en sa présence ! Elle s’enroule dans un rideau de la caravane, sur la défensive, reprochant à Ren de ne pas l’avoir empêché de s’endormir. Ren s’excuse, et en pensée, s’en veut parce qu’il l’a fait pleurer. Il essaye de la calmer en lui disant qu’elle dormait si paisiblement qu’il s’est dit qu’il serait dommage de la réveiller. Kyouko lui crie qu’elle préfère être réveillée que d’avoir quelqu’un la regardant dormir. En plus, elle se sent très gênée car elle s’est assoupie alors qu’elle veillait sur un malade. Elle a si honte qu’elle n’ose même plus le regarder en face. Ren l’observe avec un visage souriant, comprenant d’où vient son malaise. Il l’a rassure en la remerciant, car grâce à elle, il se sent mieux. Kyouko, toute penaude, lève la tête, et hésitante, lui demande si c’est bien vrai. Ren confirme, tout sourire. Et la remercie à nouveau. Kyouko est calmée. Il lui dit qu’il est temps pour eux de rejoindre le staff.
Au fond de lui, Ren essaye d’analyser ses émotions : il sait que dans l’esprit de Kyouko, il n’a pas autant de place que Sho. Et il sait aussi que si elle est venue tout à l’heure lui offrir son aide, c’était parce qu’elle se sentait responsable. Mais malgré tout, ça signifie que pour Kyouko, il est plus qu’un simple aîné. Il n’a pas ressenti autant de gentillesse de sa part quand elle a joué les managers remplaçants (cf volume 6). Et maintenant, il est face à un dilemme : être plus qu’un aîné pour elle, ça ne peut que le pousser à espérer plus, et ça, ça pourrait empirer les choses.
Ses réflexions sont interrompues par une splendide cascade de Kyouko : en descendant les marches de la caravane, elle s’est prise les pieds dans sa jupe, et a basculé en avant. Mais plutôt que d’atterrir dans les bras de Ren, qui se lance à sa rescousse, elle s’agrippe d’une façon peu élégante au côté de la caravane. Et laisse sans le vouloir tomber un objet étrange : un marteau auquel est accroché un réveil Daruma (à l’effigie du petit personnage qu’on voit dans le restaurant où elle travaille).
Ren a les yeux grands ouverts. Kyouko, rougissante, s’excuse et explique qu’elle garde ça sur elle au cas où. « Au cas où » ? Au cas où elle tomberait à nouveau sur le type qui la harcèle ? Kyouko confirme. Ren, qui s’était baissé pour attraper cette arme des plus étranges remarque qu’en plus du réveil, un petit porte-monnaie est accroché au marteau. Il le prend, et demande de quoi il s’agit. Kyouko est catastrophée, elle panique et agite les bras, et lâche quelques mots, disant que c’est un talisman anti-démon, pour la protéger. Elle le supplie de le lui rendre. Intérieurement, Ren s’étonne : un porte-monnaie qui sert de talisman ? Il se relève, et après un petit silence, il lui dit qu’elle n’a pas besoin de toutes ses choses, il est là pour la protéger.
Kyouko a la tête de quelqu’un qui ne comprend pas ce qui se passe.
Ren lui demande si elle trouve qu’il n’est pas fiable.
Kyouko sort de son état bouche et yeux ouverts et répond au quart de tour, avec beaucoup de conviction : ça n’a rien à voir ! C’est vrai que jusqu’à hier, ces armes étaient là pour la protéger, mais maintenant, elle compte s’en servir pour lui exploser la tête si elle le rencontre (elle parle de Reino). Ren ne voit pas bien la différence entre hier et aujourd’hui. Kyouko, souriante, lui explique qu’avant, elle avait vraiment peur, elle craignait de retomber sur ce type, et se demandait ce qu’elle ferrait alors. Mentalement, elle avait déjà perdu la bataille. Mais la nuit dernière, dès qu’elle a appris par Ogata que Ren était arrivé, sa peur s’est complètement envolée. Rien que de savoir qu’il était là pour elle lui a permis de sentir qu’elle ne perdrait pas face à l’autre. Sa simple présence lui donne du courage et de la confiance en elle-même.
Kyouko a dit tout ça avec un air si tranquille, détendu et confiant que Ren reste un instant sans voix. Puis ses lèvres dessinent un sourire. Il lui dit qu’ils devraient y aller, ou ils vont finir par être en retard. Puis se tourne et marche, le marteau dans une main. Kyouko le suit. Elle prend tout de même le temps de regarder son porte-monnaie : ce qu’il contient réduira ce type en miette, elle en est sûre. Elle s’imagine le brandir devant lui, et que l’éclat de cet objet le fasse reculer. Comme les croix pour les vampires. Elle en rit même d’avance. Elle ouvre le porte-monnaie, et avec un visage serein, regarde Corn. Corn sera efficace, car elle contient une force lumineuse… une protection qu’elle a acquise quand Ren l’a embrassé (cf volume 13 chapitre 78). La magie de Ren.

Dans le studio d’enregistrement, Vie Ghoul reçoit un message de son espion : il ne veut pas continuer à espionner pour eux. Ce retournement de situation laisse le groupe perplexe : est-ce que Sho a trouvé le coupable ? Quoi qu’il en soit, cette personne est devenue inutile pour eux. L’un des membres dit qu'il suffirait d’offrir à cette personne la promesse d’une place dans leur staff pour qu’elle se remette à espionner. Le membre aux cheveux longs n’est pas d’accord : s’il a été démasqué, aucune chance que Sho accepte de continuer à travailler avec lui. Non, il leur faut un nouvel espion, tout simplement. L’autre membre se tourne alors vers Reino, et les yeux brillants, lui demande si grâce à ses pouvoir, il peut détecter parmi les gens qui travaillent pour Sho un étant mentalement fragile. Reino tape la réponse sur son portable : il n’y a personne, ils sont tous heureux. Le tout avec un air blasé. Ces coéquipiers se demandent s’il a perdu toute motivation pour ce petit jeu. Bon, si c’est le cas, et puisqu’ils ont fini d’enregistrer leur nouvelle chanson, ils n’ont qu’à partir. Mais ça ressemble à une retraite, avec un goût amer de défaite.
Le membre aux cheveux longs se tourne vers Reino et lui demande s’il n’est vraiment plus motivé. S’il ne peut pas faire un petit effort, utiliser son charisme sérieusement cette fois-ci, pour écraser Sho. Reino répond, toujours par l’intermédiaire de son portable, que si c’est pour battre Sho en tant que musicien, ça ne l’intéresse pas. L’autre membre rigole, reconnaissant qu’effectivement, Reino n’a jamais été intéressé par la musique et que c’est lui qui l’a forcé à se lancer dans cette carrière. Reino s’étonne, pourquoi il devient sérieux tout d’un coup ? Il est malade, il est aux portes des enfers ? Le garçon aux cheveux longs lui répond qu’en ce qui le concerne, il a toujours été sérieux pour ce qui touche à la musique, il a toujours rêvé d’être une star de la chanson. Reino lui fait remarquer que pourtant, l’idée de dépouiller Fuwa Sho, c’était la sienne. Il lui répond que c’est parce qu’il l’a mis sous pression. Reino l’observe quelques instants, soupire, et tapote sur son portable : ok, de toute façon, il a du temps libre, il peut bien continuer en tant que chanteur. L’autre est rassuré, car perdre son chanteur, pour un groupe, c’est une épreuve très difficile à surmonter, ils auraient perdu pas mal de fans. Reino précise que en ce qui concerne Sho, il va s’en charger, mais à sa manière. Il l’écrasera, mais pas dans le contexte du show-business. L’autre membre, étonné, lui demande comment il compte s’y prendre.
Reino lui lance un petit sourire sûr de lui.

Kyouko est comme frappée par la foudre. Elle se retourne, jette des coups d’œil dans tous les sens, effrayant un peu les gens présent autour d’elle. Une fille lui demande ce qu’il se passe. Kyouko, un peu embarrassé, lui répond que ce n’est rien, c’était juste son imagination. Intérieurement, elle se demande pourquoi elle a eu ce très mauvais pressentiment tout d’un coup. Quelqu’un interpelle tous les membres du staff de Dark Moon : le bus est arrivé, ils vont pouvoir y aller.
Yashiro se retourne pour annoncer la bonne nouvelle à Ren mais s’arrête quand il se rend compte que Ren a le regard dans le vide. Il l’interpelle et Ren sursaute. Yashiro tient là l’occasion de titiller l’acteur. Il lui dit qu’il a l’air bien heureux depuis la fin de la pause déjeuner, et il se demande pourquoi. Quelque chose de bien lui est arrivée ? Ren répond que oui, quelque chose de bien s’est passé : il a pu éviter le repas du midi. Yashiro refuse catégoriquement cette réponse. Mais bon, il n’a pas besoin que Ren se confit, il imagine à peu près ce qui a du se passer : d’abord, ça concerne Kyouko. Mais puisqu’elle même ne présente pas de sourire béat, qu’elle agit comme d’habitude, ce qui s’est passé doit être assez banal. Ren doit donc se réjouir d’avoir fait un progrès minuscule dans sa relation avec Kyouko. Ren ne dit rien, mais n’apprécie pas trop le « miniscule progrès ». Yashiro continue, lui demandant si ce n’est pas frustrant d’être l’homme le plus adulé au monde, celui que toutes les femmes rêvent d’étreindre, et de se réjouir de peu. Ren, l’air un peu boudeur, répond qu’il n’est pas frustré, et qu’il ne voit pas du tout de quoi il parle. Petit silence, puis Yashiro lui demande si, par hasard, il voudrait que Kyouko ne pense qu’à lui. Ren voit en flash-back le moment où il s’est relevé et a approché sa main du visage de Kyouko.
Yashiro, avec des oreilles et une queue de diable, se penche vers lui et lui suggère un plan : puisque Kyouko n’y connaît rien aux hommes, qu’elle a un cœur pur et innocent, il suffirait à Ren d’utiliser ses talents de playboy pour lui voler un baiser, et la faire sienne.

chap97b

Ren lui répond, sceptique: des talents de playboy ? D’où sort-il ça ? Intérieurement, il reconnaît qu’il a bien conscience que Kyouko serait facile à séduire de cette façon, et que c’est pour ça qu’il s’est arrêté. Il explique à Yashiro que pour une fille naïve comme Kyouko, qui ne connaît rien aux hommes, s’il la draguait d’un coup, avant qu’elle soit prête, il serait fichu. Yashiro, après un petit mouvement de retrait, reconnait que c’est bien possible.
Ren et lui s’approchent du bus, et ils aperçoivent Kyouko. Ren se dit qu’il s’est retenu justement parce qu’il ne voulait pas qu’elle le fuit, qu’elle l’efface de son esprit.
Arrivé au niveau de Kyouko, il lui demande pourquoi elle ne monte pas la première. Elle lui répond, avec un sourire joyeux que c’est par respect pour lui, son aîné, monter avant lui serait impoli. Et Ren, face à elle, ne peut que sourire à son tour, et se dire qu’il n’y a rien à faire, il ne peut s’empêcher d’espérer plus de sa part.

chap97c

chapitre suivant