résumés

Volume 15 chapitre 90

20h. Ogata décide d’arrêter le tournage pour aujourd’hui. Iizuka s’étonne, ils n’ont quasiment rien tourné. Alors une Kyouko d’outre-tombe, l’air triste et coupable, surgit derrière elle et s’excuse, c’est de sa faute, c’est parce qu’elle a été poursuivie par un psychopathe. Et qu’elle a glissé, et s’est blessée. Puis est tombée dans les pommes. Iizuka sursaute, puis avec un mouvement de recul, et un air mi-gêné mi-effrayé, lui dit que ce n’est pas du tout de sa faute. Une assistante à ses côtés fait de même. Iizuka ajoute qu’elles sont même soulagées que Kyouko n’ait rien. Kyouko n’a plus l’air d’un fantôme, mais son sentiment de culpabilité n’a pas disparu. Elle reste silencieuse. En pensée, on apprend que le fait que se soit Reino, le psychopathe qui l’a harcelé, est un secret, que peu de personnes sont au courant.

Petit flash-back.
Ogata est face à quatre hommes du staff, qui, inquiets pour Kyouko, ont eux aussi participé à sa recherche, et connaissent la vérité. Ogata leur demande de rien dire, précisant que c’est le souhait de Kyouko. Pour que ça ne devienne pas un scandale. Ils doivent faire comme s’ils ne savaient pas qui poursuit Kyouko, dire que c’est un type que personne ne connait. Ils acceptent tous, puis celui qui n’avait pas réussi à éloigner Reino, et qui après avait prévenu Ogata et Sho va s’excuser auprès de Kyouko, catastrophé et paniqué, il n’aurait jamais du laisser Reino entrer dans le bâtiment, il aurait dû mentir et prétendre qu’elle n’était pas là. Kyouko essaye de le calmer avec un sourire, lui disant de ne pas s’en faire, qu’elle n’est même pas blessée, parce que l’endroit où elle a perdu conscience était couvert d’herbe et de mousse. C’est un mensonge, même à ces membres du staff là, on n’a pas dit toute la vérité. Kyouko ne peut que sourire et mentir.
Fin du flash-back.

Il fait nuit dehors, le staff quitte les lieux. Kyouko regrette qu’on n’ait pas aussi gardé secret le fait qu’elle a été harcelée. Mais comme tout le monde sur le plateau savait qu’elle avait disparu après que quelqu’un soit venu la voir…
Quelqu’un l’interpelle, elle relève la tête et voit Momose, qui lui demande de venir avec elle dans le bus. Kyouko aperçoit alors plusieurs bus alignés, à la disposition du staff, pour les ramener à l’hôtel. C’est pourtant plus rapide de rentrer à l’hôtel à pied, mais vu qu’il fait sombre dehors, ce serait dangereux. Surtout aujourd’hui. Cette pensée s’accompagne d’un sourire. Et s’arrête net quand elle réalise que seules les femmes montent dans les bus, que les hommes ont soit pris un taxi pour aller au bar, soit sont encore en train de travailler. Ogata et Momose s’inquiètent pour elle.
Petit flash back : Plus tôt dans la journée, Sho explique à Ogata et Kyouko qu’il a eu une petite discussion avec Reino, et qu’ils n’ont pas à s’en faire, ce type ne dira rien. Fin du flash-back.
La sérénité de Kyouko a complètement disparu : aucune chance que ce que dit Sho soit vrai. On ne peut pas clouer le bec à un type comme Reino, encore moins en dix minutes.
Un peu en retrait, Momose n’entend que quelques mots des murmures de Kyouko : « beagle », « minutes », « discipline ». Kyouko a des problèmes d’autorité avec un chien ?
Ogata, plus proche, comprend bien le sens des murmures de Kyouko. Un sourire serein sur le visage, il se penche vers son oreille, et lui livre un secret qui a le don de faire instantanément disparaître toute humeur sombre de Kyouko. Elle le regarde d’abord surprise, comme pour être sûr que ce n’est pas un mensonge. Ogata lui sourit alors encore plus franchement, lui assurant qu’il n’y aura donc aucun problème, même si elle va à l’hôtel (il semble que ce que craignait Kyouko, c’était de retomber sur Reino à l’hôtel, alors que tous les hommes du staff seraient absents). Kyouko est rayonnante de bonheur, totalement soulagée.

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A l’hôtel, quelques mots d’Ogata raisonne alors que Kyouko tourne la tête dans toutes les directions, à la recherche de quelqu’un : « je pense qu’il sera toujours à tes côtés ». Elle aperçoit Yashiro dans le salon du rez-de-chaussée. Ce dernier se lève et l’accompagne à une chambre. La porte s’ouvre, et le visage de Kyouko exprime un apaisement, avec un doux sourire. Ren est là, devant elle, et la félicite pour son travail.

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Dans la chambre, Yashiro leur apporte des boissons. Elle est assise sur un canapé, et jette des coups d’œil à Ren, assis dans un fauteuil à côté. Ca fait si longtemps qu’elle ne l’a pas vu ! Elle en est si proche qu’elle peut même voir la longueur de ses cils. Ca la rend nerveuse. Yashiro surprend ses regards, et se dit que même si Ren ne l’a pas remercié par lui-même, ce qu’il ne ferra pas, n’étant pas du genre à demander aux gens de partir, il devrait s’en aller et les laisser seuls. Il ouvre sa propre canette et décide de la boire rapidement, puis de s’éclipser.
Ren interpelle Kyouko, et celle-ci, nerveuse, sursaute. Il aborde un sujet délicat : il a appris qu’elle a été dans une mauvaise situation aujourd’hui. Kyouko est surprise qu’il soit déjà au courant. Ren s’excuse, il lui dit que c’est Yashiro qui lui a tout raconté. Kyouko tourne alors son visage vers Yashiro, surprise. Un instant un peu gêné, celui-ci répond qu’il l’a fait parce que Ren avait déjà le pressentiment que quelque chose n’allait pas quand elle lui a téléphoné, et qu’il s’inquiétait beaucoup. Petite bombe qui fait l’effet d’un électrochoc chez Ren et Kyouko. Ren jette un regard assassin à son manager, et Kyouko un regard incrédule au grand acteur. Tous les deux arrivent à la même conclusion, mais pas pour la même chose : il m’a totalement démasqué ! Ren mal à l’aise se dit que pourtant, il n’a pas dit à Yashiro que c’était à Kyouko qu’il pensait quand il disait que quelque chose n’allait pas. Et Kyouko se dit que Ren a tout compris alors qu’elle a tout fait pour faire comme si de rien n’était.

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Ren se rassure, en se rappelant que Yashiro a tendance à relier tout ce qu’il dit avec Kyouko, donc finalement, ce n’est pas vraiment comme s’il l’avait démasqué.
Deux mots raisonnent dans la tête de Kyouko : « était inquiet ». Main au menton, elle réfléchit : dit comme ça, ça donne l’impression que… non… Yashiro est arrivé ici plus tôt que Ren, non ? Est-ce… pour découvrir ce qui se passait ? Sa main, repliée, est maintenant devant sa bouche… oh non… panique intérieure : ça veut dire qu’elle a cause des ennuis à Ren ! Ren ne devait arriver que demain, s’il est ici si tôt, c’est de sa faute à elle ?! Cette pensée la mine totalement. Elle ne voulait pas… non, elle doit se tromper. C’est plutôt que comme d’habitude, Ren a réussi à finir son travail en avance, grâce à son talent. C’est pour ça qu’il est ici plus tôt. Oui, c’est sûrement ça… mais cette idée ne la rassure pas pour autant. On dirait même que ça l’attriste.
Elle sort de son flot de pensée en se rendant compte que Ren la fixe. Elle est très mal à l’aise. Plus encore quand elle l’entend lui demander si elle lui a à nouveau menti. Elle était déjà harcelée au moment où elle l’a appelé, non ? Panique totale !!!!!! Kyouko se précipite à genou et s’apprête à baisser la tête en implorant son pardon, mais Ren l’arrête dans son élan, retenant sa tête d’une main. Pas la peine de s’agenouiller. Il n’est pas en colère. Il comprend pourquoi elle ne lui a pas dit la vérité. La connaissant, c’est parce qu’elle ne voulait pas lui causer d’ennui, c’est ça ? Kyouko le regarde un instant, puis, avec un air penaud, hoche la tête en silence. Et laisse s’échapper un petit « oui ».
Ren l’observe, en se disant qu’il comprend, effectivement. Mais qu’il ne peut pas contrôler la colère qui l’envahit, une colère si intense, qu’il ne peut exprimer. Il sert son poing. Soupire un peu, et se reprend. Il finit par dire à Kyouko qu’ils n’ont plus à aborder ce sujet. Le plus important, c’est qu’elle ne lui cache rien d’autre, n’est-ce pas ?
Electrochoc sur Kyouko et Yashiro ! Et qui ne passe pas inaperçu aux yeux de Ren. Les deux comparses essayent de détourner leur regard, ce qui les rend encore plus suspects. Ren commence à devenir sombre : … Mogami … ?

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Que doivent-ils faire ???? Yashiro panique parce qu’il n’a pas encore parlé de Sho ! Et Kyouko panique parce qu’elle ne lui a pas avoué qu’elle connaissait le psychopathe qui la harcèle, que c’est un membre de Beagles, et surtout que c’est à cause de Sho ! On peut suivre en parallèle leur cheminement de pensées. Pour Kyouko, le problème est que Reino visait Sho, et pire, que c’est ce même Sho qui l’a protégé ! Pour Yashiro, le problème est qu’il n’a pas dit à son acteur que Sho est ici, et pire, que c’est lui qui a retrouvé Kyouko ! Ren les observe en silence. Et choisit sa première victime : Kyouko. Il lui demande ce qu’elle lui cache. Kyouko panique encore plus, elle est à quatre pattes, n’ose pas relever la tête, et se demande comment elle doit faire pour dire que son pire ennemi l’a sauvé.
On frappe à la porte, ce qui sauve notre héroïne in extrémiste. Ren se lève, Kyouko le regarde en silence, cherchant encore la meilleure manière de résoudre ce problème. Même si elle cache ce détail, il finira par l’apprendre un jour ou l’autre. Elle préfère qu’il l’apprenne de sa bouche à elle que de celles d’inconnus qui ne savent pas toute l’histoire. Elle se lève, déterminée à tout lui raconter.
Ren attrape la poignée de la porte, ouvre.
Yashiro+Kyouko=> O____O
Ren est surpris. Quelqu’un de plus petit que lui se trouve sur le pied de la porte. Quelqu’un qui cherche Kyouko. Quelqu’un qui le regarde avec arrogance : Fuwa Sho !

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