résumés

volume 11 chapitre 64

Kyouko, déguisée en Bo, essaye d’engager la conversation avec Ren, lui proposant de lui parler de ses problèmes.
Mais pour le moment, ils sont assis côte à côte, sans rien dire. Ren a toujours la tête baissé et l’air pensif. Kyouko est déçue, même si elle s’y attendait : son problème est bien plus compliqué que celui de la dernière fois. C’est sûrement quelque chose dont il ne peut pas parler… et sûrement encore moins à Bo : Bo est un personnage muet, il ne peut pas l’aider pour ce genre de choses.
Alors qu’elle commence à perdre espoir, Ren se met à parler. Mais elle était si perdue dans ses pensées qu’elle n’a entendu que la fin de la phrase. Elle ne peut pas répondre, mais Ren interprète son silence autrement. Elle s’excuse alors, lui demandant de répéter… et s’en veut encore plus : ça n’a déjà pas dû être facile à dire la première fois ! Elle le supplie alors, et insiste tant que Ren repose sa question. Kyouko est toute ouïe.
Question de Ren : « Est-ce que tu as déjà été amoureux ? »
Kyouko : o_O … puis elle tourne la tête et soupire : après tant de supplications, c’est ça qu’elle récolte comme question ? Non mais c’est quoi ça ? Elle veut l’entendre parler de ses problèmes en tant qu’acteur, pas de sa…. *réalise* … l’amour ? ça veut dire que ce qui gêne Ren, ce qu’il n’arrive pas à exprimer, c’est l’amour de Katsuki ? … mais peut-être que ça n’a rien à voir…
Elle décide de continuer la conversation, pour voir où ça la mène.
Elle lui répond que c’est un sentiment qu’on ne peut décrire avec des mots. Elle lui demande, un peu étonnée, s’il ne devrait pas avoir plus d’expérience que Bo en la matière ? Difficile de croire qu’un homme tel que lui n’a jamais été amoureux. A ces mots, l’aura sombre de Ren grandit, au plus grand étonnement de Kyouko, qui ne comprend pas pourquoi ce sujet le travaille tant. Ren acquiesce : c’est vrai qu’un homme de son âge qui ne serait jamais tombé amoureux, ça ne doit pas courir les rues. Kyouko, après un silence d’étonnement, lui répond que ce n’est pas tant pour son âge, mais plutôt à cause de son look : qu’un homme aussi beau que lui ne soit jamais tombé amoureux, c’est ça qui est difficile à croire.
Silence étonné de Ren.
Kyouko, de plus en plus mal à l’aise : … ne me dites pas que… c’est vrai ?
Ren détourne son regard, embarrassé. Et rougissant comme un adolescent, il lui demande de ne pas le répéter.

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Kyouko est si surprise qu’elle recule : il rigole, non ???
Il veut préciser quelque chose : il a cru qu’il était amoureux une fois, mais quelqu’un lui a fait comprendre qu’il n’a jamais essayé d’aimer une personne sérieusement. Et que c’est pour ça qu’il ne devrait pas jouer dans ce drama, qu’il ne saura pas interpréter ce rôle.
En l’écoutant parler, Kyouko se dit que ce quelqu’un, c’est sûrement le président.
Ren continue : il a essayé de m’arrêter avant, disant que j’allais au devant de grandes difficultés, et que tout ce que je pourrais faire, c’est copié l’original. J’ai cru que ça n’arriverait pas, j’ai cru que j’étais assez fort pour réussir… mais… il avait raison.
Kyouko comprend alors ce que ressent Ren, ce qui le gêne. Et il le dit lui-même : il n’a jamais été dans ce genre de situation, « attirer par quelqu’un pour qui il sait qu’il ne doit pas avoir de sentiments ». Il ne sait pas du tout ce que c’est. Et comme il ne le comprend pas, il ne peut que copier l’original, celui qu’il voulait dépasser. Il se tient la tête avec une main, et en pensée, se dit que s’il avait su, il n’aurait jamais regardé le film original. Il se traite d’idiot.
A voix haute, il dit qu’il pensait pouvoir surmonter cette difficulté grâce à son talent, mais il a échoué, sa performance sonne faux.
Et dans sa tête, se dit qu’Ogata l’a senti, et que c’est pour ça qu’il a voulu faire autant de prises.
A Bo, il dit qu’il a été forcé de quitter le plateau. Et pour lui, il pense à Ogata, à ce qu’il lui a dit. Il l’a fait avec gentillesse, mais le résultat est le même, il ne peut revenir tant qu’il n’aura pas compris son personnage. Mais il a beau essayé, il n’y arrive toujours pas. Si ça continue…
Un souvenir douloureux lui revient en mémoire. Un réalisateur, lunettes noires et cigarette à la bouche, lui faisant le signe « viré ».
« Je vais être viré ! » On peut voir dans ses yeux l’impact de cette simple phrase.

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Mais ça ne dure qu’un instant, parce que Bo fait un boucan d’enfer en frappant le sol, le ramenant d’un coup dans la réalité… et dans un état de grand étonnement : mais qu’est-ce que vous faites ? O_O
Kyouko, dont la colère semble s’appaiser : Ooops.
Gênée, elle se cherche une excuse : elle lui dit qu’elle a vu un cafard, et a essayé de l’éliminer. Ren n’y croit pas une seconde, et son aura sombre grandit dangereusement : il lui confiait ses problèmes intimes, et lui (Bo), n’a rien écouté, et s’est lancé dans la chasse au cafard ?????
Elle panique, mais ne peut pas lui avouer que alors qu’elle se demandait comment sa pitoyable expérience en matière d’amour pourrait l’aider, elle s’est laissée emporter par sa rage, et s’est imaginée en présence de nombreux petits Sho, déguisés en cafards, qu’elle a essayé d’écraser. Elle recule de terreur, mais la colère de Ren n’est pas prête de s’éteindre : c’était son idée, qu’il lui parle de ça… Ren l’attrape par la crête, et la traite d’irresponsable.
Kyouko, panique et terreur X 100000000 : même après s’être excusé, il est toujours aussi énervé ! Elle essaye de maintenir la tête de la mascotte en position, craignant qu’il ne découvre qu’elle se cache là.
Shhhhrakkk ! (bruit du tissu qui se déchire)
Kyouko : O_O + horreur !!!!
Ren O_O + ?
Ren a tant tiré que la crête est partie… mais pas le reste. Et Bo se retrouve comme tondu. Sa tête est si bizarre que Ren éclate de rire.

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Ailleurs, à un bal masqué, le président de la LME offre une coupe de champagne à… Ogata ?
Ogata et tous ses assistants sont sans voix : le président a improvisé un bal sur le tournage de Dark Moon, alors qu’eux même sont en plein tournage.
Le président leur dit qu’il a justement attendu qu’ils fassent une pause pour venir. Il n’a pas vraiment eu le choix, puisqu’Ogata ne lui a pas donné de nouvelles, il a décidé de venir voir comment les choses allaient par lui-même. Ogata s’excuse, comme un petit garçon pris en faute.
Le président lui demande alors où est Ren.
Ogata se rappelle combien il a été difficile d’obtenir l’autorisation de Takarada de laisser Ren jouer dans Dark Moon. S’il apprend que Ren est en difficulté, qui sait ce qu’il va faire. Il est du genre imprévisible, et sans limite. Du coup, Ogata décide de mentir par omission : il lui répond que Ren a pris congé du tournage parce qu’il avait un autre travail à faire.
Le président accepte cette réponse, et se lève, en précisant qu’il reviendra le lendemain.
Ogata=> Quoi ?!
Erreur ! Il n’aurait pas du se montrer si surpris, mais surtout paniqué, devant un observateur aussi fin que Takarada. Celui-ci se retourne, lui demandant l’air de rien s’il y a quelque chose qu’il n’est pas censé voir demain.
Ogata secoue la tête véhément, affirmant qu’il n’y a rien, mais le président n’est pas dupe. Il confirme qu’il reviendra le lendemain, et en pensée, se dit qu’il avait raison à propos de Ren, et le traite d’idiot.
Il laisse derrière lui un Ogata les larmes aux yeux et complètement paniqué : pitié, faites que Ren revienne vite !

Ren se remet justement de sa crise de rire. Kyouko, elle, n’a pas du tout rigolé, au contraire, elle est énervée, parce qu’humiliée. Ren, toujours souriant, lui dit qu’elle n’a pas d’être de mauvaise humeur, il lui a remis sa crête en place, c’est exactement comme avant. Personne ne s’en rendra compte.
Kyouko n’est pas d’accord, aucune chance que personne ne s’en aperçoive. Elle le traite d’irresponsable, et il lui retourne le compliment, ajourant que si elle veut blâmer quelqu’un, elle n’a qu’à s’en vouloir à elle-même. Silence… et à nouveau fou-rire de Ren : à chaque fois qu’il regarde Bo, il revoit le Bo sans crête.
Kyouko se dit qu’elle ferait mieux d’oublier ça. Après tout, Ren est à nouveau souriant. D’un autre côté, même si maintenant elle connaît l’origine du problème de Ren, elle ne peut toujours pas l’aider, elle n’a fait aucun progrès. Tout ce qu’elle peut faire pour lui, c’est l’aider à se détendre… c’est peu… mais c’est déjà ça.
Ren se lève, et lui dit qu’il est temps pour lui de retourner travailler. Il lui sourit, et la remercie, grâce à Bo, il se sent plus léger.
Sous son masque, Kyouko sourit aussi, heureuse d’avoir pu faire quelque chose pour lui. Et en tant que Bo, elle lui dit qu’elle est sûr qu’il réussira à comprendre les sentiments de son personnage.
Ils marchent ensemble dans les couloirs, et Bo dit à Ren qu’ils devraient oublier cet amour compliqué du drama, et partir de quelque chose de plus simple. Définir ce qu’est l’amour. Mais ça soulève plus de questions que de réponses chez Ren : comment sait-on qu’on est amoureux ? Il n’y aurait pas une sorte de notice pour ce genre de chose ?
Kyouko réfléchit, et essaye de donner des exemples : toutes ces petites choses qui vous rendent heureux : entendre sa voir, reconnaître sa silhouette, croiser son regard. L’amour, c’est aussi simple que ça.
Ren semble comprendre quelque chose, il réfléchit… réfléchit… réfléchit trop. Kyouko n’en croit pas ses yeux : il ne sait vraiment pas de quoi je parle ? Il n’a vraiment aucune, aucune, aucune expérience en amour ? Elle est à terre, sous le choc. Comment une telle chose peut bien être possible ??? Il doit bien avoir ressenti quelque chose avant, un début d’amour ?!
Ren lui demande ce qui ne va pas.
Elle décide alors d’utiliser une autre approche. Elle lui demande s’il lui est déjà arrivé de penser d’une personne, en voyant ses réactions, qu’elle était mignonne, ou belle, au point d’être comme hypnotisé ? Est-ce qu’il a déjà ressenti ça ?
Kyouko surgit dans la tête de Ren. La Kyouko qui, penchée en avant, lui disait, les yeux très sincères, qu’elle ne joue pas parce qu’elle veut se venger, qu’elle est sincère. Ren y pense, silencieux. Puis hésitant, il demande à Bo : « Si… si j’avais déjà ressenti ça… qu’est-ce que ça signifierait ? »
Lumière d’espoir chez Kyouko : on tient le bon bout ! Et les larmes aux yeux (de Bo), les mains jointes, avec un air de béatitude, elle lui dit que c’est un signe. Un prélude à l’amour !

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