résumés

Note : cette fois-ci, Dark Moon est présenté comme un téléfilm en plusieurs épisodes. Je suis donc la traduction, et je modifierai quand le tome sera sorti en français.

volume 10 chapitre 57

Flash-back d’Ogata. D’aussi loin qu’il se souvienne, on l’a toujours considéré comme le fils d’Hirotaka. La comparaison alors le rendait fière. Mais en grandissant, c’est devenu un poids. Derrière son dos, les gens disaient tous qu’il copiait le travail de son père. Et que c’était là son unique talent.
Les paroles d’Iisuka résonnent encore dans sa tête. « Prendre plus exemple sur son père ». Ogata fixe le vide, sans prêter attention au test qui va se dérouler sous les yeux. Pire, sa vision se trouble, il tremble. Iisuka a à peine eu le temps de poser sa première question qu’il s’accroupie. Ren, Kyouko et Iisuka le remarquent, et Ren cours vers lui. Iizuka n’en revient pas qu’il ait à nouveau un malaise. Elle le trouve trop faible pour appartenir au monde du spectacle.
Ren essaye de le calmer, lui disant de respirer profondément. Il lui maintient la tête vers le haut. Les figurants assistent tous à la scène, et murmurent.
Ogata a de plus en plus de mal à respirer, alors Ren se penche à son oreille et lui murmure quelque chose. On ne sait pas ce qu’il lui a dit, mais Ogata se reprend instantanément, agrippant la main de Ren. Un membre du staff demande s’il faut appeler une ambulance, mais Ren lui dit que tout va bien. Tout le monde est soulagé.

chap57a

Ogata, à nouveau lui-même mais toujours silencieux, regarde Ren, qui lui sourit avec confiance.
Iizuka, en les regardant, se fait la réflexion qu’Ogata est une vraie source de soucis. Mais puisque tout a l’air d’aller… elle se retourne d’un coup, et revient à sa victime. Sa première question concerne la personnalité de Mio. Kyouko est très mal à l’aise, mais elle essaye de se rassurer : elle a lu le scripte une dizaine de fois, et elle a vu le téléfilm jusqu’à l’épisode 4 (sur 5 épisodes en tout). Bien qu’ayant la voix tremblante, elle répond : Mio est quelqu’un de très timide et discrète, dépourvue d’émotion.
Ogata s’apprête à interrompre le test, mais Ren, l’index devant la bouche, lui fait signe de ne rien dire, de ne pas intervenir.
Kyouko continue : elle n’a jamais ri du fond de son cœur, même quand elle était petite.
Iizuka : Pourquoi n’a-t-elle jamais ri ?
Kyouko : Parce qu’elle a un complexe d’infériorité vis à vis de sa sœur, qui est très belle.
Iizuka : Quels sont ses centres d’intérêt ?
Kyouko : Elle aimait bien jouer du violon.
Iizuka : Comment a-t-elle eu cette cicatrice au visage ?
Kyouko, portant (inconsciemment ?) la main à sa cicatrice : Ca s’est passé quand elle était à leur villa, en montagne. Elle jouait avec sa sœur, quand elle est accidentellement tombée d’une colline où il y avait plein de bris de glace. Mais ça, c’est l’histoire qu’elle a raconté. En vérité, la grande sœur de Mio était jalouse de son don pour le violon et l’a poussé volontairement. Même ses parents ignorent ce qui s’est vraiment passé.
Iizuka reconnaît sans sourciller que Kyouko a répondu juste. Mais la question la plus importante reste à venir. Question suivante : que déteste Mio ?
Les figurants se demandent quand ils vont enfin pouvoir commencer à tourner.
Kyouko répond que Mio déteste sa sœur, n’aime pas sa mère qui n’arrête pas de les comparer elle et sa sœur, ainsi que son père, Katsuki et sa cousine, Mizuki.
Iizuka : Pourquoi n’aime-t-elle pas son père, alors que lui ne la compare avec personne ?
Kyouko : Parce qu’elle sait ce que son père a fait à son propre frère, sa belle-sœur et leur fille Mizuki, simplement pour atteindre son but.
(on voit l’image d’une voiture qui sort de route et tombe d’une falaise)
Iizuka : Et pourquoi n’aime-t-elle pas Katsuki ?
Kyouko : Parce qu’il est le fiancé de sa sœur, quelqu’un que sa sœur aime de tout son cœur.
Iizuka pose alors la question : Pourquoi déteste-t-elle Mizuki ?
Kyouko s’apprête à répondre que c’est à cause de Katsuki, mais s’arrête, la bouche ouverte. Pourquoi ? C’est vrai, pourquoi la déteste-t-elle ?
Ren et Iizuka attendent sa réponse en silence.
Kyouko porte sa main au menton, perplexe, cherchant un sens à la haine de son personnage. Ce n’est pas à cause de Katsuki, et du fait qu’il soit amoureux de Mizuki alors qu’il est fiancé à sa sœur. Mizuki et Katsuki se sont rencontrés il y a trois mois, or Mio la tyrannise depuis qu’elles sont petites. Pourquoi ? Même si ses parents ont adopté sa cousine, ils ne s’en sont jamais souciés. Peu importe que Mizuki soit rayonnante et pure, ses parents ne l’ont jamais comparée à elle. Elle n’a aucune raison de détester sa cousine.
Iizuka, les bras croisés, attend une réponse qui ne vient pas.
Kyouko est de plus en plus perdue : en plus Mio connaît la vérité sur la mort de ses parents. Elle devrait plutôt avoir pitié d’elle. Elle n’a aucune raison de la détester !
Son silence trop long clos le test : puisqu’elle ne connaît pas la réponse, Iizkua déclare qu’elle n’est pas à la hauteur pour le rôle de Mio. Dans la tête de Kyouko, la question d’Iizuka résonne sans réponse.

Ailleurs, Shoko, la manager de Sho, regarde une émission à la télé. On y parle du malaise d’Ogata, et on s’inquiète pour le tournage de Dark Moon.
Shoko n’en revient pas : elle savait qu’avec Ren et Izumi comme acteurs principales, on parlerait beaucoup de ce téléfilm, mais…
Les commentateurs disent que Dark Moon sera sans aucun doute le téléfilm de l’année. On voit les images de la conférence de presse, et un gros plan sur Ren et… Kyouko !
Panique ! Si Sho apprend ça… Ren et Kyouko qui jouent ensemble !
Elle déprime autant qu’elle panique : même si Sho n’a rien dit, il est constamment de mauvaise humeur depuis le tournage du clip (cf volume 8). En plus, il considère que Kyouko est à lui. Alors s’il apprend que non seulement elle joue, mais en plus avec la personne qu’il déteste le plus…
Shoko sursaute : Sho vient de l’appeler. Il s’approche, en « cool attitude », au plus grand bonheur des filles qui sont là. Danger, danger ! Shoko l’agrippe et le jette dans la voiture, disant qu’ils doivent se rendre à la Fuji TV.

chap57b

Sho=> O_O mais qu’est-ce qui lui prend ? On est pressé ?
Shoko, avec un petit rire embarrassé, lui dit qu’elle a simplement peur qu’ils arrivent en retard. Il y a souvent des embouteillages quand on s’y rend la nuit. En vérité, elle ne voulait pas qu’il voit l’émission.
Sho n’est pas trop convaincu mais ne s’en soucie guère. Mais au moment où elle lui dit qu’elle veut s’y rendre aussi vite que possible, elle se rend compte d’un gros détail : Fuji TV, c’est là où ils tournent Dark Moon !!
Sho lui fait remarquer qu’elle vient de griller un feu rouge, mais elle ne l’entend pas. Elle doit vite échafauder un plan pour arriver au studio le plus tard possible ! Du coup, elle roule si lentement qu’elle crée un bouchon derrière elle.

Kyouko est accroupie déprimée face à Yashiro qui, lui, est assis sur un rebord. Ils sont à l’extérieur, et apparemment, Kyouko vient de lui expliquer tout ce qui s’est passé pendant son absence. Yashiro essaye de la rassurer, en lui disant qu’au moins, elle n’est pas virée.
C’est vrai, et si elle ne l’est pas, c’est grâce à Ren, qui est intervenu en sa faveur auprès d’Iizuka, lui disant qu’ils n’ont pas le temps de trouver une autre actrice capable de jouer une Mio qui la satisfasse. Il lui demande de laisser un peu plus de temps à Kyouko.
Kyouko lui en est reconnaissante, mais ça ne sert à rien si, comme Iizuka le dit, elle ne trouve pas son personnage. La pression est d’autant plus forte que Ren s’est porté garant pour elle, assurant qu’elle trouvera son personnage.
Kyouko, écrasée par un rocher sur sa tête, se demande ce qui peut rendre Ren si sûr d’elle. Si ça se trouve, c’est juste une autre de ses combines pour la torturer. Yashiro lui assure qu’il n’en est rien, que Ren essaye de l’aider.
Mais avec une voix encore plus ténébreuse, elle lui dit que Ren sait pourquoi Mio déteste Mizuki, mais ne veut pas le lui dire. N’est-ce pas une preuve ?

Flash-back de la conversation entre Ren et Kyouko. Il lui demande ce qu’elle pense de Mio, ce à quoi elle répond sans hésiter qu’elle est timide, discrète et toujours effacée, mais que ça doit être normal pour quelqu’un qui a grandi dans ce genre de famille.
Ren lui demande alors ce qu’elle pense de l’environnement dans lequel Mio a grandi. Cette fois-ci, elle réfléchit : Mio vient d’une famille riche, elle a eu une vie aisée… Elle dit à Ren qu’elle a pitié pour Mio. Il lui sourit alors, lui disant que si c’est ce qu’elle ressent, alors il n’a plus à s’en faire, bientôt elle comprendra pourquoi Mio déteste Mizuki.

Cette conversation a transformé le cerveau de Kyouko en un vrai labyrinthe, les indices de Ren ne l’ont absolument pas aider. Il s’est vraiment joué d’elle.
Yashiro essaye de la faire changer d’avis : en fait, Ren veut juste qu’elle découvre la réponse par elle-même. S’il lui donne la réponse, elle n’apprendra jamais à résoudre ce genre de problème et se retrouvera à nouveau coincée la prochaine fois qu’elle devra trouver son personnage. S’il a fait ça, c’est pour son bien. C’est sa manière d’exprimer son amour.
« Ren est amoureux de toi ! »
Mais Yashiro aurait tout aussi bien pu lui dire que les éléphants roses existent, Kyouko n’aurait pas réagi : tout ce qu’il lui raconte entre par une oreille et ressort par l’autre sans aucun impacte sur elle. Elle ne fait que penser à Mio. Elle se dit que comme elle, elle a grandi sans une famille aimante. Mais elle, elle n’est pas lugubre…. Non, en fait, la seule différence entre elle et son personnage, c’est l’amour qu’elle portait à Sho. On voit une petite Kyouko agripper un Sho pré-ado, en lui disant qu’elle l’aime. Cette image énerve Kyouko au plus point, elle détruit du pied le trou qu’elle avait fait dans la terre avec un bâton. Et s’assoit encore plus en colère d’un coup sec à côté de Yashiro. Surpris, il lui demande si elle va bien, si elle est énervée. Mais comme précédemment, ses mots entrent d’un côté et ressortent de l’autre.

chap57c

Elle se re-concentre sur Mio pour oublier ses mauvais souvenirs. Comparée à Mizuki, dont les parents sont morts… alors qu’elle est plus misérable, Mizuki n’est pas devenue sombre. Au contraire, elle est belle et brillante. Kyouko, en extase avec un petit cœur, se dit que Mizuki est exactement comme les jeunes demoiselles riches de son imagination. Le petit cœur disparaît alors qu’elle en revient à son personnage. Elles ont un passé assez semblable, mais Mizuki est à l’opposé de Mio.
Cette dernière pensée la fait titler. Elle vient de réaliser quelque chose.
Yashiro, qui n’a pas pu suivre ce dilemme intérieur, l’observe bouger dans tous les sens, se disant qu’on ne se lasse jamais de la regarder. Elle ressemble à ces machines qui bougent quand on y met une pièce.
Kyouko, toujours silencieuse, lève le bras… puis tape son poing dans son autre main.
Conclusion de Yashiro : elle vient de se rappeler quelque chose.
Effectivement, Kyouko vient de comprendre. Mizuki, si lumineuse, souriante, comme un rayon de soleil, ne se laissant jamais abattre par son passé, voir cette Mizuki ne fait que rappeler à Mio combien elle en est différente. Elle l’admirait… et c’est devenu de la haine.
Nouveau blocage. Kyouko s’accoude et regarde les fleurs : elle se compare à Mizuki, et elle se trouve pitoyable… Est-ce parce qu’elle a l’habitude d’être comparée qu’elle se compare elle-même aux autres ?
Yashiro, observant toujours Kyouko : ah ! elle a bougé !
Kyouko se demande maintenant pourquoi elle se compare aux autres. Bien que timide, Mio aime gagner. C’est un peu contradictoire, être timide et vouloir être la première. En plus, les gens timides n’ont normalement pas le courage de s’énerver contre des gens comme Mizuki et Katsuki.
Complètement retournée, Kyouko est face à la fontaine. Elle se dit qu’elle a compris une chose, mais que du coup, d’autres questions sont apparues. Elle regarde son reflet dans l’eau… et voit sa cicatrice. Elle y porte la main, et silencieuse, se retourne. Yashiro lui demande à nouveau si tout va bien.

chap57d

Elle ne dit rien, mais oui, tout va bien, et même mieux. Elle se lève, avec un air confiant :: elle vient de trouver sa Mio !

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