Le directeur de l’émission fait la morale à Kyouko en tenue de Bo : l’invité d’aujourd’hui n’est pas n’importe qui ! C’est le fils et le petit-fils de célèbres acteurs, pas question de l’énerver !
Kyouko a une tête qui semble dire « dans quelle galère je me suis encore fourrée » et le directeur s’en rend compte. Alors qu’on annonce en plateau l’arrivé de l’invité du jour, Uesugi Hiou, le plus célèbre écolier du Japon, elle finit par lâcher un « je crois que c’est déjà trop tard… ». En effet, Uesugi n’est autre que le petit garçon qui l’a prise à parti quelques temps avant. Le directeur commence alors à paniquer, mais Kyouko essaye de rattraper le coup en lui disant qu’elle n’a rien fait et que tout va bien… parce que ce petit garçon ne sait pas qu’elle est Bo.
Retour en arrière, à l’altercation entre Kyouko et Uesugi. Il lui dit que Kanae a été viré parce qu’elle l’a frappé. Kyouko lui demande pourquoi, en se penchant inconsciemment en avant, pour se mettre à la hauteur de son visage. Cette attitude ne lui plait pas du tout, et lançant un regard noir, il lui demande si elle ne prendrait pas pour un mioche. Et, à la grande surprise de Kyouko, laisse éclater sa colère, en lui disant qu’elle est virée. Peu importe comment, elle sera virée, comme Kanae. Même si elle se réincarne, elle sera encore virée. Kyouko ne comprend absolument pas ce qui se passe.
Sur le plateau, elle remarque qu’il n’arrête pas de la fixer, alors qu’elle est déguisée en Bo. Le trio chargé de présenter l’émission mène l’interview. Ils commencent par aborder le sujet de la famille, mais abandonnent vite : terrain miné ! Ils lui demandent alors pourquoi il porte un bandage autour de la tête. Alors qu’il répond, énervé, que c’est à cause de cette actrice, Kotonami, Kyouko/Bo se jette en avant pour faire diversion. Et s’étale par terre. Elle ne peut pas laisser ce mioche prononcer le nom de Kanae en direct à la télé ! S’il fait ça, la carrière de son amie, qui débute à peine, est fichue.
A chaque tentative d’Uesugi pour dénoncer Kanae, Kyouko s’interpose. Si bien que la pause venue, Uesugi, accompagné de sa manager, s’approche d’elle : elle est démasquée. Kyouko essaye de jouer les innocentes, mais ça ne marche pas. Pire, elle l’a mis encore plus en colère. Comment peut-il apparaître dans ce show pitoyable, et supporter sa présence ?! Il va envoyer une lettre avec son nom, et elle disparaîtra à jamais du monde du show-business ! Où qu’elle aille, il ferra en sorte qu’elle soit virée !
Il prend un air sûr de lui, et continue, sans se rendre compte que chacune de ses paroles font grandir l’aura noire de Kyouko. Il lui dit qu’elle et Kanae sont pareilles, elles ne pourront plus jamais réapparaître dans le monde du spectacle. Il la menace, disant que s’il s’en allait là maintenant, ça serait préjudiciable au show. Par contre, si elle s’en allait…
D’un ton sec, Kyouko lui dit qu’elle reste.
Il reprend alors de plus bel : il est impossible de remplacer une célébrité comme lui, alors qu’il y a des milliers de remplaçants pour elle. Sûr d’avoir gagné, il lui demande de vite faire son choix… et déchante rapidement : Kyouko a enlevé sa tête de Bo, et lui lance un regard dur et sérieux, le genre de regard qui vous cloue le bec. Elle a compris : c’est comme ça qu’il a eu Kanae, n’est-ce pas ?
Uesugi se reprend, et réitère sa question : Kyouko va-t-elle partir ?
Non, elle ne partira pas. Peu importe ce qui arrivera, elle ferra de son mieux.
Donc, il va faire en sorte qu’elle soit virée.
Soit. S’il veut lui faire la même chose qu’à Kanae, ça lui va. Qu’il aille donc supplier sa maman, son papa et son grand-père. Mais elle ne le laissera pas faire en silence. Elle ne s’en ira pas tant qu’il ne lui aura pas expliquer pourquoi Kanae l’aurait (elle insiste bien sur le « aurait ») frappé.
Uesugi a perdu de sa superbe, et la regarde, silencieux.
Elle continue, le traitant même de gamin. Ca le fait sursauter : comment peut-elle le forcer à l’écouter et le traiter comme un gamin en permanence ???
Kyouko : je ne vois pas pourquoi je ne devrai pas traiter un gamin comme un gamin. Quand elle voit un mioche pourri gâté comme lui, ça lui donne une irrésistible envie de lui apprendre le sens du mot « difficulté ». Elle le lui dit, avec un grand sourire… et l’instant d’après, lance tous ses démons à l’attaque !
Kanae, au pied de l’immeuble où se tourne l’émission, essaye de se convaincre que si elle est là, c’est juste pour une courte visite, et parce qu’elle n’avait rien d’autre à faire. Ca n’est vraiment rien d’important. Ce n’est pas comme si elle était venue ici uniquement pour la voir… et ça n’a rien avoir avec le fait qu’elle ne répond pas au téléphone (on la voit avec son portable, attendant plus de trois minutes que Kyouko veuille bien décrocher).
Les paroles de membres de la section théâtre lui reviennent en mémoire (quand elles disent que n°2 (le surnom de Kyouko) va finir par se lasser de n°1 (Kanae). Ces paroles l’ont bien plus touché qu’elle ne veut l’admettre. Elle tourne en rond, se disant que ça aussi, ça n’a rien à voir, que de toute façon, elle a toujours vécu en louve solitaire… et s’agrippe la tête d’agacement : c’est pour ça qu’elle ne veut pas d’ami ! C’est trop compliqué à gérer !
Pourquoi elle devrait faire attention à ce qu’elle dit, pour préserver les sentiments des autres ? Elle déteste que sa liberté soit entravée par la présence d’autres gens… C’était bien plus simple avant ! Même si quelqu’un n’aimait pas son attitude, personne n’était blessé par sa faute.
Elle se remémore alors le visage peiné de Kyouko quand elle l’a envoyé balader… et ça la rend elle-même triste, même si elle essaye toujours de se convaincre du contraire.
Elle se demande ensuite ce qu’elle devrait faire si Kyouko la détestait… et finit par se dire qu’il vaut mieux faire demi-tour que d’affronter ça. Elle tourne les talons et s’en va rapidement… et tombe sur un Uesugi effaré : qu’est-ce qu’elle fait là celle-là !! Il recule terrifié, ajoutant qu’elle a sûrement été appelée par le démon noir grâce à la télépathie !
Kanae : Démon noir ? O_O
Mais Uesugi ne fait pas attention à cette réaction : Zut ! Alors que je viens de décider de partir avec mon manager !!
Kanae lui demande comment va sa tête… ce qui le surprend sur le coup. Après un petit silence, il lui dit que ça le fait encore souffrir. Que c’était si douloureux qu’il a dû aller à l’hôpital. Et que son crâne est fêlé. Kanae est sans voix, mais Kyouko arrive, en le traitant de menteur : ce n’est qu’une égratinure. Il recule : le démon noir vient d’arriver !
Pour l’instant, Kyouko est derrière Kanae, et celle-ci, reconnaissant sa voix, se retrouve dans une mauvaise position. Mais contrairement à ce qu’elle croyait, Kyouko ne lui en veut absolument pas, au contraire, elle s’approche, tout sourire, et contente de cette heureuse surprise. Elle lui demande si elle est venue pour le travail. Kanae rougit alors, incapable de trouver une réponse… et finit par dire qu’elle est venue voir Uesugi, l’agrippant au passage par les épaules. Ce dernier sursaute et rougit à son tour. Kyouko est alors toute triste… et Kanae se traite d’idiote. Mais l’expression de Kyouko change rapidement. Elle a remarqué quelque chose d’intéressant, et le signale : Uesugi a l’air heureux. Il rougit de plus bel, et nie : pourquoi serait-il heureux, cette femme l’a blessé, c’est normal qu’elle vienne le voir. Il n’a donc aucune raison de se réjouir !
Kyouko lui fait remarquer qu’en général, on ne rend pas visite pour une blessure aussi légère.
Kanae demande confirmation : c’est vrai que ce n’est qu’une égratinure ? Kyouko lui dit que c’est vrai, et qu’il a fait semblant, juste pour la mettre dans le pétrin. Tout ça, Kyouko l’a appris de la bouche de la manager d’Uesugi, présente elle aussi, qui se fait alors réprimander : traîtresse ! Il soupçonne même Kyouko de l’avoir menacé.
Justement, Kyouko s’approche de Kanae pour avoir sa version : c’est vrai qu’elle a jeté Uesugi pendant le tournage ? Kanae hésite à répondre, mais Kyouko interprète son silence autrement. Elle s’excuse de l’avoir à nouveau embêter avec ses questions déplacées, et commence à s’éloigner. Kanae revoit en flash la Kyouko en colère qu’elle s’était imaginée, et panique tellement qu’elle hurle : « je l’ai jeté ! ». Elle admet tout, et lui raconte tout d’un bloc : elle l’a jeté, le staff était sous le choc. Alors qu’elle tournait une scène où elle devait s’amuser avec lui.
Ce cri du cœur l’a épuisé. Elle reprend son souffle, alors que Kyouko s’approche avec précaution, lui disant qu’elle n’a pas besoin de le dire comme ça.
Et, au grand étonnement de tous, Kanae, qui n’a pas fini sa confession, leur dit que si elle a agit ainsi, c’est parce qu’elle croyait que tous les enfants étaient contenants d’être traités ainsi.
Tout le monde=> hein ? O_o
Elle n’a jamais pensé que le jeter ainsi le blesserait.
Alors Kyouko se souvient que la première fois qu’elle a rencontré Kanae, à l’audition, elle a jeté Maria au sol… serait-t-il possible que pour Kanae, jeter un enfant est quelque chose de normal ?
Uesugi n’accepte pas cette explication: dans quel monde elle a grandi pour trouver ça normal ?
Kanae hésite à répondre… mais devant le regard brillant d’étoile de Kyouko, qui s’imagine des châteaux, des princesses, des belles robes, elle se dit qu’elle ferait mieux de la ramener sur terre. Ainsi soit-il ! Tant qu’elle ne la regarde plus avec cet air triste…
Kanae invite donc la bande à entrer dans son monde. Que ceux qui veulent savoir la vérité me suive !