Shoko (la manager de Sho) s’inquiète, elle demande à Sho, si Kyouko est bien la Kyouko qu’il connaît. Mais Sho l’écoute à peine, il repense au paquet de sel, et au regard de Kyouko. Il a bien compris le message : manges ! Même si tu dois te forcer, manges tout !
Sho a mis son costume et des assistantes peaufinent les détails : c’est un costume de démon, aux oreilles pointues, avec des mains griffues, des bijoux, et le torse à découvert. Si beau que deux assistantes sont au 7ème ciel, entourées de petits cœurs.
En pensée: cette Kyouko, alors que personne à Tokyo ne s’en est rendu compte, elle, elle a compris qu’il n’aimait pas l’omelette sucrée. Seule sa famille à Kyoto est au courant…
Sho aperçoit alors sur une table des cosmétiques, dont un en forme de cygne. Ca lui rappelle quelque chose (on voit le flash back, sans texte, de l’ancienne Kyouko faisant un geste de refus avec les mains, embarrassée). Un petit sourire apparaît alors sur son visage. Ce flacon… intéressant… il va démasquer Kyouko !
Pendant ce temps, Kyouko fait un bilan de sa situation : ça va mal ! Avec cette histoire de sel, elle s’est sûrement trahie elle-même. Elle sait que personne à Tokyo ne connaît ce détail. Elle broie du noir : quelle idiote ! Elle n’aurait pas du passer ce sel. Juste parce que Mimori lui rappelle celle qu'elle était avant…
Mimori, justement, est en train de se faire maquiller. Ce qui distrait Kyouko de ses idées noires : l’air béat et les yeux plein d’étoiles, à genou, elle fixe Mimori et la maquilleuse, ce qui les rend assez mal à l’aise. Mimori s’énerve : pourquoi elle la regarde ainsi ? Kyouko, toujours sur son petit nuage, répond qu’elle pensait que Mimori était très belle. Mimori ne sait pas quoi répondre à ce compliment. Elle se dit qu’elle ne comprend vraiment pas cette fille… pas étonnant qu’elle n’arrive pas à la détester. Kyouko, toute heureuse, ajoute qu’elle hâte de se faire maquiller. Mimori se méprend sur le sens de ces mots, elle croit que Kyouko veut se faire maquiller pour séduire Sho. Elle s’énerve alors, lui disant que c’est inutile, et qu’elle n’est absolument son type. Ce à quoi Kyouko, revenue sur terre, répond que Mimori est exactement le genre de filles qu’il aime ( surtout ses gros seins). Puis se dit que ce n’est pas la même d’insister, Mimori ne voudra jamais croire qu’elle est de son côté, pas une rivale. Pourtant, Mimori n’est pas si bornée que ça : elle commence à réaliser que Kyouko n’a pas de sentiments romantiques pour Sho. C’est vrai qu’à chaque fois que son aura démoniaque est apparue, elle s’apprêtait à… à prononcer son vrai nom… ce pourrait-il… que Kyouko ne veuille pas qu’il l’apprenne ? C’est très bizarre. Mimori regarde Kyouko d’un air encore plus méfiant.
Kyouko se dit qu’elle ferait mieux de se relaxer en attendant le prochain mouvement de l’ennemi. Elle s’assoit, prenant une pose sereine.
Une assistante toque à la porte et se penche, demandant si tout va bien. Sho apparaît derrière. Mimori se pâme d’admiration pour lui, tandis que Kyouko, d’abord surprise, tire une tronche : Sho présente tous les critères d’un prince de conte de fée, et ça l’énerve. Sho a remarqué son expression, et s’avance vers elle. Il se penche même en avant, et Kyouko recule, se demandant ce qu’il lui veut. Sho, avec un air satisfait, lui dit qu’à l’instant, elle avait l’air captivé. Elle nie véhément, mais avec un petit sourire, il la traite de menteuse. Il se penche encore plus, juste au dessus de sa tête, et lui dit qu’il est évident qu’elle l’aime.
Kyouko reste bloquée, avec cette tête=> 0_0. Elle commence à paniquer. Il a l’air si sûr de lui. Elle dit qu’elle ne voit pas de quoi il parle. Mais Sho sait très bien de quoi il parle et fait volontairement allusion au « prince de contes de fée ». Kyouko essaye d’esquiver, en lui demandant s’il se sent bien et maudit Shoko pour son absence : si elle avait été là, elle aurait déjà stoppé Sho ! Il pose sa main sur le rebord derrière elle, et approchant dangereusement son visage, lui dit qu’elle peut l’appeler Sho (jusque là, elle utilisait son nom de famille). Kyouko panique totalement. Elle n’a jamais vu cet aspect de la personnalité de Sho (le dragueur), elle ne sait pas du tout comment gérer ça. Elle hurle « au secours » intérieurement. Et heureusement pour elle, les secours arrivent, en la personne de Mimori, qui hurle un « non ! » et se jette sur Sho pour l’écarter de Kyouko. Elle n’a pas du tout apprécier qu’il la délaisse pour séduire cette fille. Kyouko l’a échappé bel, et se sent très soulagée. Sho vient de rater une occasion de la démasquer… mais il y en aura d’autres.
Justement, une assistante s’approche de Kyouko, lui demandant de se changer, en ajoutant qu’ensuite, elle passera au maquillage. L’idée ravit Kyouko, elle sourit radieusement. Ce qui confirme Sho dans son hypothèse : la Kyouko qu’il connaît adore les cosmétiques.
On revoit le flash-back esquissé précédemment, avec plus de détails : Kyouko et Sho sont devant une vitrine de magasin, elle y a repéré un parfum en forme de cygne. Sho lui demande si elle le veut, et c’est là qu’elle refuse, embarrassée. Fin du flash-back.
Sho prend donc mine de rien le flacon en forme de cygne dans ses mains, et fait remarquer que ce flacon a une forme inhabituelle pour un cosmétique. Kyouko ouvre grand les yeux et la bouche. Sho continue son petit jeu, prétendant ignorer le nom de ce produit. L’assistante lui dit qu’il s’agit d’une marque très célèbre de cosmétiques. Sho s’en souvient maintenant. Alors que l’assistante s’apprête à donner le vrai nom, Sho et Kyouko s’exclament en cœur : Odette ! Kyouko est démasquée ! Odette est le surnom qu’elle-même a donné à ce produit. En plus, elle s’est élancée les yeux brillant vers le flacon. Elle reste figée dans sa position, subissant le regard vainqueur de Sho.
Ailleurs, Yashiro lance un regard suspicieux à Ren : il ne le comprend vraiment pas. Ren lui demande ce qui lui arrive. Yashiro décide alors de jouer le rôle de son psy et se lance dans une analyse : Ren est quelqu’un de nature prudente, autant dans ses jugements que ses décisions. C’est la première fois qu’il fait quelque chose négligemment (il parle du tampon).
Mais était-ce vraiment une erreur ?
Ren lui dit qu’ils en ont déjà discuté dans l’avion. C’était un accident.
Yashiro plaint alors Kyouko : la pauvre, même si c’est un accident, lui mettre un tampon négatif après lui avoir donné 100 points (là, Ren se sent un peu coupable), alors qu’elle s’est tuée à la tâche pour lui ! A ces mots, le visage aimable de Ren disparaît : tous les efforts qu’elle a fait, ce n’était pas pour lui. Elle n’a pas fait ça pour qu’il n’ait pas de problèmes au travail, mais juste par sens du devoir. C’est de l’autosatisfaction, c’est pour ça qu’il ne pouvait pas lui donner 100 points.
Mais Yashiro n’est pas dupe, depuis le temps, il a appris à lire entre les lignes, et comprend ce qui s’est réellement passé : Ren lui a vraiment donné 100 points, et quand il a compris qu’elle l’a fait que par sens du devoir, il lui a enlevé des points. Ren, obligé d’admettre la vérité, lui demande si sa réaction n’était pas trop gamine. Yashiro commence par lui dire que oui, mais que d’un autre côté, il comprend ce qu’il ressent : ça doit faire mal de se rendre compte que la fille qu’on aime ne s’occupe pas de nous, juste pour nous.
Ren=> O_O hein ? Apparemment, il y a un malentendu sur les sentiments de Ren. Il prend une pose décontractée, disant que c’est vrai qu’il ne la déteste pas, mais s’il lui a enlevé des points, c’est juste parce qu’elle n’a pas compris ce que ça signifiait d’être dans la Love Me section. Ca n’a rien à voir avec les sentiments auquel il fait allusion. Yashiro n’en croit pas ses yeux : comment Ren peut-il dire ça ! C’est évident qu’il apprécie la compagnie de Kyouko. Il a tout d’un homme amoureux… serait-il possible que… Ren ne connaisse rien à l’amour ?!!
Mimori, déguisée en ange, se présente devant Sho. Il la complimente, pour son plus grand bonheur. Mais ce n’est pas de l’hypocrisie, comme Kyouko l’a déjà dit, Mimori est pile son genre de fille. En plus, cette robe met en valeur sa poitrine. Toute heureuse, Mimori décide de dire à Sho le nom de Kyouko. Mais il ne s’en soucie pas, il le sait déjà. Suite à la scène avec Odette, Kyouko a été obligée d’admettre qui elle était. Elle lui a demandé si elle devait démissionner. Sho ne voit pas pourquoi elle lui demande ça, en quoi ce qu'elle fait le concerne. C’est un affront de plus pour Kyouko mais Sho, avec un sourire mesquin, ne s’arrête pas là : tu n’es pas censée vouloir te venger de moi ?
Retour à Sho et Mimori, on peut lire la fin de leur entretien : « tu es arrivée jusqu’ici, saisis ta chance. »
Shoko, Mimori et Sho se tournent tous dans la même direction, avec un air surpris. Puis les assistants. Et enfin Asami.
« Tu penses être capable de me menacer ? »
Sho se lève, l’air incrédule. Mimori le remarque.
Kyouko vient d’arriver, costumée, et superbe. On dirait une toute autre personne. Cette fois-ci, c’est Sho qui semble captivé.
Et Kyouko, l’air confiant, lui sourit. Elle ne fuira pas.
