Kanae se rend compte qu’elle a sous-estimé Kyouko, et ça l’agace.
Kyouko, justement, accompagnée de Maria, lui demande où elle va toute seule, mais Kanae ne s’arrête pas. Elle a décidé qu’à partir d’aujourd’hui, Kyouko était son ennemie !
Kyouko se demande pourquoi Kanae est énervée.
Maria, avec un air hésitant, demande à Kyouko si elle peut lui donner son avis, à propos de son père. De quoi est-ce que Kyouko et son père discutent habituellement?
A la surprise de Maria et du président, Kyouko a l’air embarrassé et répond qu’elle n’a pas de père, donc elle ne peut pas lui donner de conseil. Maria s’excuse d’avoir abordé ce sujet… et lui demande ensuite ce qu’il en est de sa mère.
*Kyouko, dans les ténèbres, l’air lugubre*
Maria, hésitante, lui demande si sa mère aussi est morte.
Kyouko lui répond, avec un sourire, que non, sa mère est vivante. Maria est rassurée.
Mais Takarada, derrière elles, est songeur.
Maria et Kyouko parlent du futur contenu de la lettre, Kyouko lui dit que si elle écrit « je veux te voir », elle est sûre que son papa viendra immédiatement. Maria a peur qu’alors lui aussi meurt dans un accident d’avion. Kyouko lui répond qu’elle n’a qu’à prier pour la sécurité de son père, que les sentiments sont une chose puissante, comme avec les poupées vaudous. Elle lui demande si le nom qu’elle a gravé au dos de sa poupée vaudou de cire, c’est celui de son père, et non de Ren. On voit alors Maria prier pour son père, devant la poupée vaudou.
Maria est maintenant souriante. Il est temps pour elle d’aller écrire cette lettre, elle s’en va en courant.
Le sourire de Kyouko disparaît une fois Maria partie : peu importe les malentendus, tant qu’on tient beaucoup l’un à l’autre, ces sentiments deviendront une force miraculeuse… mais, ça ne marche pas pour les amours à sens unique (amour dans le sens large du terme).
Le président remarque ce changement. Puis lui demande si, pour rejoindre la LME, elle s’est enfuie de chez elle. La première fois qu’elle a auditionné, elle a dit avoir l’autorisation d’un de ses parents, est-ce vrai ? Si c’est faux, et puisqu’elle est encore mineure, elle va devoir obtenir le consentement de sa mère avant de pouvoir faire ses débuts. Si c’est possible, peut-elle lui donner les renseignements nécessaires ?
Kyouko, jusque là de dos, se retourne et lève la tête. Elle a une expression très triste, mais calme. Si elle ne lui donne pas ces renseignements, elle ne pourra pas rester ?
Peu importe où elle est ou ce qu’elle fait, sa mère s’en fiche. Alors, même si elle est ce genre de personne…
On dirait que Kyouko est sur le point de pleurer…
… elle a vraiment besoin de son consentement ?
Plus tard, dans le bureau du président. Il n’a pas forcé Kyouko à lui donner ces renseignements, il n’a pas pu : Kyouko donnait l’impression d’être au bord des larmes. Et insister aurait était équivalent à remuer le couteau dans la plaie. Il se souvient de l’expression de Kyouko, quand elle a dit « même des parents peuvent haïr leur enfant ». Il avait cru que son interprétation était très réaliste parce qu’elle s’était immergée dans son personnage, mais en fait…
Dans des escaliers, on entend des murmures, et en se rapprochant : « Tout va bien » « Tout va bien »
Kyouko est assise dans l’escalier, les mains jointes devant son visage, et se répète que tout va bien, que ce n’est rien, qu’elle va absolument bien.
Et d’un coup, redresse la tête et affiche une expression joyeuse « Je vais bien ! »
Puis elle ouvre ses mains, qu’elle fixe avec douceur. Au centre se trouve une pierre, capable d’absorber sa tristesse. Une pierre bleue, avec des reflets tristes. La plus belle pierre qu’il soit.
Soudain Sawara l’appelle dans son dos. Kyouko sursaute et alors qu’il lui demande ce qu’elle fait là, elle se rend compte qu’elle a perdu sa pierre.
Panique totale !!!!! (si vous connaissez le tableau « Le Cri », et bien Kyouko a la même tête)
La pierre a du chuter dans les escaliers, or Kyouko est tout en haut, la chute est immense !
Quelqu’un, tout en bas, s’abaisse pour ramasser la pierre, puis l’observe. Kyouko déboule en courant et en criant « Cooooooooooooorn ! ». Et se retrouve nez à nez avec Ren, l’air étonné, la pierre dans les mains. Sur le mur de l’escalier, Sawara qui vient de la rejoindre voit trois trous, causés par les mains et la tête de Kyouko quand elle a voulu s’arrêter.
Ren lui demande ce qui se passe, et elle lui demande s’il n’a pas vu la pierre qu’elle vient de perdre. Plutôt que de répondre, Ren lui demande si elle est à elle. Elle lui dit que oui, et que c’est une pierre très importante pour elle. Paniquée, elle est déjà à quatre pattes sur le sol, à chercher partout. Que va-t-elle pouvoir faire si elle ne la retrouve pas ? Comment a t’elle pu la laisser tomber de si haut ! Elle est peut-être en mille morceaux maintenant ! Je suis désolée, Coooooorn !!
Ren s’étonne en entendant à nouveau ce mot : « Corn ? »
Sawara lui demande si elle a donné un nom à sa pierre ?
Kyouko : « Je n’ai pas le droit ? »
En fait, Corn est le nom de la personne qui lui a donné cette pierre. Sawara pense que ce nom est pathétique, même pour un surnom (corn=maïs en anglais). Cette personne devait sûrement subir des brimades.
Kyouko explique que, quand elle était petite, elle était pleurnicheuse, donc Corn lui a donné cette pierre que lui-même chérissait, en lui disant qu’il espérait que la pierre stopperait ses larmes.
Ren la regarde et sert la pierre dans sa main.
Kyouko, les yeux agrandis X10 et plein de larmes, s’en veut de l’avoir perdue. Sawara s’excuse, c’est de sa faute, parce qu’il l’a appelé si soudainement.
Ren regarde la pierre. Kyouko et Sawara le remarquent. Puis il se tourne vers Kyouko, et lui demande s’il s’agit de cette pierre là. Kyouko a l’air très soulagé. Et utilisant ses bras en plastiques extensibles, elle rejoint Ren d’un bond. Elle fixe la pierre : ouf, elle est intact. Et avec un sourire brillant et apaisé, elle la récupère. Sawara ne l’avait jamais vu sourire comme ça. Ren non plus, et il est très étonné.
Kyouko s’incline et le remercie. Il répond que ce n’est rien, et après un temps d’hésitation, lui demande si elle ne vivait pas à Kyoto avant. Kyouko est étonnée : peu de gens sont au courant de ça ! Comment Ren le sait-il ?
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