Comment Ren est-il au courant que Kyouko a vécu à Kyoto ?
Ren lui demande s’il se trompe, Kyouko surprise lui dit que non, et s’apprête à lui demander comment il le sait. Mais Ren la prend de court : sait-elle que sa pierre vient des mines de Kyoto ?
Non, Kyouko l’ignorait. Ren poursuit : quelqu’un qui a vécu à Kyoto comme elle devrait le savoir. Elle n’a jamais vu ce genre de pierre en vente dans les boutiques de souvenirs ?
Kyouko se sent un peu bête.
Ren soupire, et lui dit qu’elle est vraiment facile à berner. Elle baisse sa garde si facilement, c’est un miracle qu’elle ait survécu jusqu’ici. Kyouko tremble de colère.
Ren continue ses piques : tu vas te faire briser le cœur par des mauvais garçons… non, attend… tu as déjà été blessée ainsi, et pleuré?
Blessure fatale pour Kyouko. En plus, elle s’est encore faite avoir. Du coup, elle l’envoie balader : Ca ne vous regarde pas !
Et en pensée : il doit vraiment se moquer de moi à chaque fois qu’il me voit pour être satisfait ???
Mais Ren n’en a pas fini : Ce type qui t’as brisée le cœur… c’est celui dont tu as parlé la dernière fois ?
Touché ! Sawara, derrière, se demande de quoi il parle.
Vision altérée de Ren par Kyouko : un type sombre, genre yakuza menaçant, qui lui demande d’une voix flippante si c’est pour ça qu’elle veut se venger, et avec un rire méchant, ajoute qu’elle ferait mieux de laisser tomber. Dans ce monde, c’est de ta faute si tu te fais avoir.
Ren, le vrai, observe, étonné, Kyouko bouillir de colère. Mais d’un coup, Kyouko se retourne, affichant un sourire pas très crédible, et annonce qu’il est temps pour elle de partir : mieux vaut fuir que de se faire avoir à nouveau ! Rien de bon ne peux sortir d’une discussion avec cette personne !
Elle remercie Sawara et fait quelque pas, quand Ren, qui a repris son sérieux, lui demande s’il a vu juste.
Kyouko se fige.
Ren reprend son air décontracté et insouciant : on dirait que Kyouko a envie de dire : « je n’ai jamais dis que ce type m’a trompé ! » Mais dans l’industrie du spectacle, si quelqu’un devine la vérité, et que l’autre ne dit pas « c’est faux », ça crée des malentendus et des rumeurs. Si elle veut entrer dans ce monde, elle doit apprendre à gérer ce genre de chose.
Kyouko est désespérée : ça ne sert à rien, même quand elle reste silencieuse, rien de bon ne se passe avec cette personne.
Nouvelle pique de Ren : mais c’est vrai que si tu ne fais jamais tes débuts, ça ne sert à rien d’apprendre ce genre de chose.
Kyouko, en pensée : je ne veux plus jamais me retrouver à moins de 5 mètres de Tsugara Ren !!!!
Plus tard, Yashiro arrive, s’excusant d’avoir fait attendre Ren. Mais Ren ne s’en n’est pas compte tout de suite, il était perdu dans ses pensées :
Fin de la scène précédente. Kyouko, énervement maximum, fait un bras d’honneur à Ren et s’enfuit par les escaliers, plus rapide que Speedy Gonzales, sous les yeux effarés de Ren.
Retour à Ren et Yashiro. Ren se demande comment quelqu’un peut changer à ce point. Yashiro lui demande de qui il parle.
Puis Ren se rappelle l’expression pleine de tendresse de Kyouko, au moment de récupérer sa pierre. Puis se souvient d’une petite fille (Kyouko), qui avait la même expression, le jour où il lui a donné une pierre. Et avec un sourire, se dit qu’elle n’a pas autant changé que lui.
A la section entraînement, Kyouko fait des exercices de prononciation. Kanae, apparemment toujours en colère, s’en va, laissant derrière elle une Kyouko perplexe : qu’est-ce qu’elle a bien pu faire pour l’énerver ainsi ? En plus, ça fait plusieurs semaines que ça dure, depuis le problème avec Maria.
Kyouko est dans un ascenseur, et au moment où la porte s’ouvre, elle se terre dans un coin, comme pour se cacher. Mais fausse alerte, ce n’est pas ce type. Kyouko se résonne : c’est normal, une moins que rien comme elle doit prendre un ascenseur différent du sien. Mais elle n’y peut rien, son corps agit de lui-même. Depuis qu’elle lui a fait ce « geste », elle craint de le rencontrer et de subir sa vengeance. Elle n’aurait pas du faire ça… même si c’était son seul moyen de se venger.
Elle réalise que finalement, elle ne sait toujours pas comment il a su pour Kyoto. Peut-être qu’il l’a demandé au chef de la section artistique.
Elle croise alors Sawara dans les couloirs et le salut. Il lui demande ce qu’elle pense de la section entraînement, mais comme, jusqu’à présent, ils n’ont fait que des exercices de bases, elle n’a pas encore d’avis. Il lui demande si Kanae ne trouve pas ça ennuyeux. Mais non, au contraire, elle est très sérieuse et fait beaucoup d’effort.
Sawara est content. Plus c’est basique, plus on doit le faire sérieusement.
Kyouko se rend compte qu’en fait, elle et Kanae sont différentes, elle apprend tout depuis le début, alors que Kanae sait déjà tout ça. Ca la fait sourire.
Sawara semble avoir quelque chose à l’esprit. Il marmonne des « peut-être… mais… ça pourrait aller » et finit par un « Ce sera l’occasion d’apprendre quelque chose ».
Kyouko ne comprend pas… et le grand sourire de Sawara la met mal à l’aise.
Il lui demande si, puisqu’elle n’a rien à faire aujourd’hui, elle voudrait participer à une émission télé.
Kyouko=> hein ?
Kanae est en train de boire à la bouteille quand Kyouko débarque de nulle part en criant « bonne nouvelle Kanae », ce qui la fait tout recracher.
Et le visage dégoulinant avec une tête à faire peur : Tu viens de m’appeler Kanae ?! Ne me parles pas aussi familièrement !
Kyouko s’excuse : c’est juste qu’elle voulait essayer ça au moins une fois. Parce qu’à l’école, à cause de Sho, elle n’a jamais eu d’amies, les filles étaient toutes jalouses d’elle et n’arrêtaient pas de lui faire des mauvais coups. Kyouko est en mode « serial-killer », rien que d’y penser. Et des petits démons jaillissent de partout, laissant les ténèbres envahir la salle, ce qui fait reculer Kanae de panique. Du coup, elle essaye de changer de sujet : c’est quoi, la grande info? Et comme par miracle, les ténèbres et les démons disparaissent.
Kyouko, l’appelant Moko-san cette fois-ci, est ravie : Moko-san s’est enfin décidée à lui parler ! Le duo Love Me section est de retour !
Sur un plateau télé, une émission est sur le point de commencer. Et Kanae est à nouveau en colère : c’est CA, sa grande nouvelle ??? => Kyouko et Kanae font partis du faux public qui doit applaudire sur demande. Kyouko essaye de se rattraper : c’est quand même un travail pour la télé. On peut se servir de cette opportunité pour faire nos débuts.
Kanae, l’air septique et toujours énervé : comment on peut débuter alors qu’on est juste des membres du public d’une nouvelle émission ? En plus, elle ne pense pas qu’elles pourront attirer l’attention de qui que se soit…. Et même qu’elles n’avaient pas besoin de venir : les gradins sont remplis de spectateurs. Ca étonne aussi Kyouko : pourquoi Sawara lui a dit de venir ? Il y a bien assez de monde.
Un homme en costume blanc s’approche alors et leur demandent si elle sont les membres de la LM section dont Sawara lui a parlé. Kyouko est étonnée mais acquiesce. L’homme se présente : il est le manager du groupe Bridge Rock, un trio issu de LME, qui vont présenter l’émission d’aujourd’hui. Et comme c’est le premier épisode, ça se fera en direct. Mais au dernier moment, l’un des membres du staff n’a pas pu venir. Il devait apparaître dans une scène, c’est pour ça qu’ils sont très embêtés. Il leur demande donc de les aider. Kanae accepte immédiatement, à la grande surprise de Kyouko. Le manager est rassuré : vous acceptez même d’apparaître à l’écran ?! Kanae lui dit de les laisser faire, c’est leur spécialité, et que la chose la plus importante dans leur mission est de faire en sorte que le public aime leur travail. Et avec un air très sérieux, ajoute « Parce que nous sommes des membres de la LM section. »
Kyouko est toute émue, et le manager ravi : si elle fait du bon boulot, Kanae pourrait être embauchée comme membre régulier du staff.
Page suivante, Kyouko est sans voix=> O_o gné ? Deux assistantes sont en train d’essayer de lui mettre un costume de gros poulet.
Elle s’insurge : pourquoi les choses ont tourné ainsi ? C’est à Kanae qu’ils ont offert ce job !
Kanae lui répond qu’elle ne peut pas faire ce genre de boulot, elle est une actrice !
Les deux demoiselles se disputent devant le manager qui n’a pas l’air de pouvoir en placer une. Kyouko sort son ultime argument : elle ne peut pas retenir un scripte en 15 secondes comme Kanae. Peine perdue, Kanae lui rappelle qu’elle n’a pas de texte à dire. Un membre du staff appelle Bo, la mascotte dont Kyouko porte le costume : c’est bientôt à elle.
Alors qu’on trimballe Kyouko vers la scène, Kanae, dans sa grande générosité, lui donne un dernier conseil : si on te parle, tu n’as qu’à répondre par un geste mignon.
Kyouko panique : c’est pas possible ? Et un geste mignon ? Quel genre de geste ?? C’est méchant ! Cruel ! Moko-san, tu n’est qu’une idiote !! Je te déteste !!!
Le public hurle de joie, le show commence.
Kanae, les bras croisés, observe la scène : elle ne veut pas développer de sentiments pour son ennemie, c’est pour ça qu’elle a fait ça. Ainsi, Kyouko ne l’approchera plus.
Une voix annonce le début de l’émission « Totally Wild Rock ». De l’endroit où elle est, Kyouko trouve que tous les gens du public se ressemblent. Et elle ne comprend même pas ce qu’ils hurlent. Peut-être que sans le réaliser, son cœur et son corps n’ont fait qu’un avec la mascotte. Cool, comme un acteur expérimenté.
La voix annonce maintenant que pour cette première, l’émission reçoit un invité spécial : Fuma Sho !
Ces deux mots réveillent instantanément Kyouko. Et pour son plus grand malheur, elle voit Sho arriver sur le plateau, avec un air conquérant, tandis que derrière elle, dans le public, ses fans sortent leur banderoles et autres affiches.
Kyouko, version le tableau « Le Cri », le retour. Que le cauchemar commence !
chapitre suivant