résumés

volume 04 chapitre 18

Le chapitre s’ouvre sur Maria plus jeune, assise sur une chaise, et une femme lui explique que son père ne la déteste pas. S’il est parti immédiatement pour les USA, ce n’est pas parce qu’il ne veut pas la voir, mais parce qu’il a beaucoup de travail.
Maria a l’air triste ( je comprend parfaitement, parce que ça a toujours été comme ça, papa ne m’a jamais tellement aimé, même avant la mort de maman )
On voit ensuite beaucoup d’adultes sans visage, qui lui expliquent tous la même chose, mais elle n’en croit aucun. Ils ne font que réciter des mensonges préparés à l’avance.
On voit ensuite Maria, sur les genoux de Ren, qui lui aussi essaye de la convaincre : en fait, son père ne sait pas comment réagir avec elle, parce qu’ils n’ont jamais eu l’occasion d’être proche (mais même venant de Ren, elle n’y croit pas. Tout le monde refuse de lui dire la vérité).
Ren continue : comment est-ce que tu te sens, quand tu vois ton père après une longue séparation ? Maria répond qu’elle est très heureuse, mais un peu mal à l’aise.
Ren lui sourit et la tient dans ses bras: ton père ressent la même chose.
Mais Maria baisse la tête, et Ren a l’air triste.
(elle a peur qu’on lui donne de faux espoirs).

Retour dans le présent, Maria continue sa pensée : elle ne se laissera pas aller à espérer.
Le président remarque quelque chose.
Sur la page suivante, on voit que Maria est en train de pleurer, avec dans l’autre partie de la page, Kyouko qui dit à Ange que son père la déteste.

chap18a

Le sérieux ne dure pas longtemps, parce qu’à la page suivante, Maria avec des gros yeux, coupe la parole à son grand-père avant même qu’il ait pu prononcer son nom, en disant qu’elle ne pleure pas.
Kanae + le président=> O_O euh…
Maria leur dit qu’elle est seulement émue par la beauté et la véracité de ces phrases.
Son grand-père lui dit qu’elle n’a pas à se chercher des excuse, ce qui énerve Maria.
Et en pensée : C’est vrai, depuis ce jour, même la vérité ne peux plus me blesser !

Ange essaye de répondre à Flora/Kyouko. Mais Kyouko contrôle la scène. Les élèves se demandent comment elle va faire pour continuer (puisqu’elle doit convaincre Ange de l’amour de son père, et là, c’est mal parti).
A Ange : tu comprends, n’est-ce pas, l’attitude de père : il ne t’aime pas du tout !
Chacun de ces mots, semblable à des couteaux tranchant, percent Maria.
Ange s’écrit que c’est faux… ce qu’elle n’aurait pas du faire, puisque cette phrase ne fait pas parti du scripte. Kyouko plisse les yeux et a un petit sourire, que Kanae remarque, incrédule.
Flora : Moi, menteuse ? qu’est ce qui te fait dire ça ?
L’actrice qui joue Ange réfléchit, et finit par dire que son père garde toujours une photo d’elle avec lui. Les élèves n’en reviennent pas : Kyouko est en train d’inverser les textes ! Les arguments que Flora devaient utiliser pour convaincre Ange, c’est Ange qui les utilise à présent !
Flora : Mais il a aussi des photos de nos frères et de moi avec lui.
Le président jette un coup d’œil au scripte.
Ange : Et peu importe son travail, il vient toujours voir mes récitals !
Flora : Il aurait donné une mauvaise image de lui s’il n’y était pas allé, puisque ces récitals sont organisés par ton école.
Maria est écrasée par un bloc de pierre, avec les mots « creuse sa propre tombe ». En effet, son père n’assiste pas à ses récitals, même s’ils sont organisés par son école.
Ange : Il m’a toujours acheté un cadeau d’anniversaire !
Flora : C’était moi qui choisissait ton cadeau, puisqu’il ne savait pas ce que tu aimais. C’est la meilleure preuve qu’il ne se soucie pas de toi !
Maria est écrasée par un deuxième bloc de pierre : l’année dernière, son père lui a offert un cadeau pour la première fois, sans se soucier de ses goûts ! Son grand-père, paniqué, s’élance à sa rescousse.
Ange : Et même maintenant, il m’envoie des lettres alors qu’il est loin de nous !
Flora : Et à chaque fois, il t’écrit la même chose, n’est-ce pas ?
Maria se souviens des lettres de son père : Bonjour Maria. Quel temps fait-il au Japon ?
Elle est à terre, mais les blocs ont disparu, et elle redresse la tête.
Flora : Ce genre de lettre, ça ne lui prend que quelques instants à faire, puisqu’il n’a qu’à recopier ce qu’il a écrit la dernière fois. Je ne crois pas qu’il prenne ça au sérieux.
Ange s’apprête à répliquer, mais Maria est plus rapide : C’est faux !
Tout le monde se tourne vers elle.
C’est vrai qu’il commence toujours de la même manière, et pose les même questions, mais matin et soir, il m’envoie des mails, sans exception !
Kyouko est étonnée. Maria est en larme, tremblante et énervée. Kyouko a à nouveau un petit sourire. Et décide de répondre à Maria plutôt qu’à Ange : Et alors ? Même s’il t’envoie des mails deux fois par jour, c’est toujours le même contenu, il ne fait pas d’effort (Kyouko a un air décontracté). Maria est touchée par cette pique : tu es méchante ! Son grand-père lui dit que c’est ce qu’elle, elle dit toujours.
Mais Maria prend la défense de son père. Quand il lui écrit, il est minuit là où il est. Il se calque sur l’horaire japonaise pour envoyer ses mails.
Son grand-père lui dit que ça, c’est ce qu’eux lui disent toujours.
Kyouko lui dit que ça ne signifie pas qu’il les envoie personnellement. Et Maria utilise à nouveau un des arguments avec lesquels on a essayé de la convaincre elle, pour répondre à Kyouko.
Les élèves se sentent un peu laissé pour compte dans cette argumentation.
Quand soudain, Kyouko reprend le fil du scripte, le texte original de Flora : Qu’est-ce que tu en sais ? Qu’est ce que tu peux bien savoir de père ?
Les élèves sont à nouveau incrédules.
Kyouko/Flora : tu n’as jamais sérieusement parlé avec père ?
C’est aussi l’argument que Ren avait utilisé !
Maria est sans voix. Elle se remémore les paroles de Ren, sur le fait que son père ne sait pas comment agir avec elle, puis les lettres qu’il lui écrit : son père lui écrit toujours la même chose, parce qu’elle n’a jamais répondu à ses lettres ? Parce qu’il ne sait rien d’elle ?
Kyouko/Flora : Comment peux-tu connaître les sentiments de père à ton égard ?
Maria, criant : C’est pas ça !
Flora, toujours calme : Tu ne comprends rien du tout. Comment quelqu’un comme toi pourrait comprendre.
Maria : Je comprend ! Vraiment ! Parce qu’à la fin de ses mails… (elle pleure, les yeux fermés, et crie) il écrit toujours « je t’aime » !!
Maria a enfin dit ce qu’elle avait sur le cœur. Elle avait toujours cru que son père lui écrivait parce que son grand-père lui demandait de le faire. C’est pour ça qu’elle ne répondait jamais. Elle pensait que même si elle répondrait, lui ne répondrait pas. Qu’il la détestait. Mais elle comprend maintenant.
Kyouko se penche vers elle et lui caresse les cheveux. Et abandonnant son masque de Flora, lui sourit tendrement : Tu vois, tu as ta réponse maintenant.

chap18b

Nouvelle scène : Kanae et Kyouko sont en train de remplir leur inscriptions à la section entraînement. Kanae a un regard noir plein de suspicion. Elle lui dit qu’en fait, elle avait tout prévu depuis le début, n’est-ce pas ?
Kyouko fait celle qui ne comprend pas.
Kanae, énervée, précise sa pensée : Kyouko avait prévu à l’avance d ‘échanger le texte de Flora avec celui d’Ange, n’est-ce pas ?
Kyouko, avec l’expression « oups, elle a découvert la vérité » sur le visage, explique qu’elle a fait ça parce que le texte d’Ange lui permettait d’exprimer la haine de Flora, donc si elle échangeait les textes au milieu de l’histoire, elle pourrait continuer sans problème.
Elle est rassurée que ça ait marché, parce qu’elle n’est pas sûre qu’elle aurait réussi le test, si elle ne l’avait pas fait.
Kanae lui demande ce qu’elle aurait fait si l’actrice qui jouait Ange n’avait pas utilisé le texte de Flora.
Kyouko a l’air sincèrement étonnée : elle savait juste que tant qu’elle suivrait le scripte, l’actrice agirait ainsi, puisque les premiers mots qui lui viendrait à l’esprit sont ceux qu’elle a l’habitude d’entendre.
Kanae ne sait pas quoi répondre…

Dans la limousine du président, Kanae et Kyouko sont assises en face du président et de Maria qui proteste parce que les élèves ont refusé d’admettre que Kyouko avait remporté le défi, sous prétexte qu’à mi-chemin, elle a joué face à la petite fille du président.
Kyouko lui dit que ce n’est pas grave, puisque la compagnie a accepté de la laisser payer en plusieurs fois. Maria est triste et s’excuse, disant que c’est de sa faute. Kyouko lui répond qu’elle n’a pas à s’en faire pour elle, qu’elle ferait mieux de se soucier d’elle-même : a-t-elle choisi ce qu’elle compte écrire à son père ?
Maria rougit. Elle ne sait pas encore. Elle ne sait pas assez de chose sur son père. Kyouko la taquine un peu, sous les yeux du président, très satisfait : il a bien fait de lui confier ce cas. C’est incroyable qu’elle est résolue le problème à travers son jeu, alors qu’elle n’est qu’une débutante.
Kanae est perplexe.
Le président se dit qu’elle deviendra peut-être quelqu’un dont la volonté dépasse son imagination.
Le chapitre se conclut sur Maria et Kyouko, souriantes, qui se joignent les mains.
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