résumés

Volume Chapitre 143

Sho, très sérieux, fait face à Kyoko, étonnée. Elle ne comprend pas de quoi il parle et se méprend sur sa question. Ce qui l’agace encore plus. Mais Kyoko est toujours à l’ouest et se demande seulement comment Sho est au courant qu’elle va donner des chocolats à Beagle. Ce secret n’appartient pourtant qu’à elle et Reino. Alors comment ? Comment le sait-il ???
Piégé ! Sho est dans une mauvaise position, impossible d’avouer la vérité. Mais Kyoko insiste. Il lui vient alors une idée : une tête de chien était dessinée sur les chocolats. Il lui dit donc que c’était évident, car elle a écrit « Beagle, avec tout mon amour » dessus !
Kyoko=> hein ? O_O
« Je n’ai pas écrit ça. »
« Si, tu l’as écrit ! »
« Non je ne l’ai pas écrit !»
« Si tu l’as écrit !! »
« Non, je ne l’ai pas écrit !!!! »<:P>

chap143a

Dispute niveau maternel, interrompue par l’arrivée surprise de Reino et de son collègue aux cheveux long : « Heureusement que tu n’as pas écrit ça. ». Les deux ex-amis d’enfance sursautent alors que Reino trifouille l’air de rien la boîte de chocolat qu’il a ramassé. Il ajoute qu’il n’aurait pas voulu de chocolats avec un message d’une telle banalité mielleuse.
Sho et Kyoko ont la même expression faciale et la même pensée : Beagle est lui aussi aux studios Fuji !!
Reino constate que les chocolats ont bien été fabriqués par Kyoko et qu’elle les a effectivement emplis de ses sentiments pour lui. Sho lance un regard comiquement noir à Kyoko, laquelle se met sur la défensive : quoi ?
Sho lui fait alors la morale : mais à quoi elle pense ??? Comment peut-elle offrir des chocolats à l’homme qui l’a harcelé ?? Kyoko répond qu’elle a ses raisons pour agir ainsi, sans en dire plus. Raison ? Quelle raison tordue peut bien pousser une fille à offrir des chocolats au type qui la harcèle ??? Kyoko crache à Sho qu’elle n’a pas à s’expliquer parce que même si elle le faisait, il ne la croirait. Sho réplique que le problème n’est pas qu’il la croit ou non, elle ne veut tout simplement pas le lui dire ! Kyoko est outrée par sa réaction, qu’elle a du mal à comprendre.
Shoko arrive à son tour. Elle aperçoit tour à tour Sho, Vie Ghoul puis Kyoko. Horreur !! On se croirait revenue à l’épisode du studio d’enregistrement !
Reino, resté silencieux durant l’échange, laisse échapper un petit rire. Il interpelle Kyoko, lui disant qu’il ne sert à rien d’essayer de cacher la vérité. Elle devrait lui dire ce qui se passe entre eux. Avec un regard mince et provocateur en direction de Sho, il ajoute que ce dernier en a déjà conscience. Reino joue sur les mots et l’ambigüité de la situation, et Kyoko et Sho interprètent ces paroles chacun à leur manière.
Sho fixe Reino, furieux, y voyant un sens amoureux. Et Kyoko regarde Sho, juste surprise qu’il sache pour l’otage.
Sho dit alors à Kyoko qu’elle est méprisable, minable. Il y a quelques mois à peine, Reino était son ennemi, et maintenant, il la tient sous son contrôle (amoureux).
Kyoko s’offusque, ce n’est pas de sa faute si elle est sous son contrôle (sous la menace), elle n’avait jamais pensé faillir aussi facilement.
Sho interprète ça comme un aveu des sentiments amoureux que Kyoko aurait pour Reino. Il s’énerve et lui dit que c’est de sa faute, c’est parce qu’elle laisse trop son cœur à nu qu’il peut s’en emparer ainsi. Pour Kyoko, c’en est trop : comment ose-t-il lui dire ça ??? C’est de sa faute à lui si son cœur est si fragile !!!
Bien sûr, pour Kyoko, cœur ici signifie plus son âme, sa personnalité, dont une partie sous la forme d’un petit démon est aux mains de Reino. Mais pour Sho, c’est de son cœur amoureux qu’il s’agit, et ce reproche le frappe de plein fouet. Il ne peut que fixer Kyoko, sans répondre. Peut-être est-ce le reflet d’un vague sentiment de culpabilité. Il se mord les lèvres. Kyoko s’inquiète de sa réaction étrange.

chap143b

Shoko intervient. Elle demande à Sho de le suivre, on les attend au studio d’enregistrement. Elle le pousse même d’une main, en s’excusant auprès de Kyoko. Sho s’arrête après quelques pas. Il appelle Kyoko, puis tournant un peu la tête pour lui lancer un regard assassin, qui la pétrifie, il lui dit qu’elle est une femme stupide et ennuyeuse, qui ne pense à rien d’autre qu’à l’amour. C’est pourquoi il lui retire son titre de rival (titre qu’il lui avait accordé suite à l’histoire avec Reino, cf chapitre 94).
Kyoko=> O_O Qu…. Quooooooiiiiiii ??????
Shoko et Sho s’en vont.
Le type aux cheveux longs rit en coin : Sho est parti sans avoir rien compris à la situation, c’était très drôle à voir. Reino savoure aussi sa victoire, si en plus Sho coupe complètement ses liens avec Kyoko, c’est double bénéfice pour lui. L’autre le regarde un instant, puis dit qu’il ne pensait pas que Reino en viendrait à utiliser des coup-bas de ce genre. Il savait parfaitement qu’il y avait un gros malentendu entre ces deux là, et il n’a fait qu’enfoncer le clou avec une petite remarque bien placée. Reino lui demande ce qu’il y a de mal à ça. Rien, rien du tout. C’est juste que, bien que l’ayant toujours poussé à s’intéresser à des vraies filles, de chair et de sang, vivantes, il n’aurait jamais pensé qu’il choisirait celle-là. Il lui a pourtant présenté beaucoup de filles mignonnes, mais il les a toutes rejetées en disant qu’elles étaient ennuyeuses.

Kyoko fixe la porte par laquelle Sho est partie, inconsciente de la discussion qui se déroule derrière elle. Son poing est serré et elle tremble de colère en repensant à ce qui vient de se passer. Non mais, ses derniers mots, qu’est ce que ça voulait dire ???? Retirer son titre de rival ??? Et ce regard noir !
Kyoko sert les dents, ses yeux sont grands ouverts, ses pupilles minuscules, ses sourcils froncés. Elle enrage : Nom de !!! Mais comment ils en ont fini par parler d’amour ??? Comment ose-t-il lui parler d’amour, ce truc qu’elle a rejeté, renvoyé au fin fond de l’univers !!!
Des démons Kyoko tueurs surgissent mais Kyoko les ramène illico en elle quand elle se rend compte que les deux compères de Beagle sont encore là.
Le type aux cheveux longs se dit étonné que Reino ait tant envie de chocolat qu’il aille jusqu’à menacer Kyoko.
Reino se tourne vers elle et la rassure, ils doivent partir, son manager vient juste de lui envoyer un message leur demandant de se dépêcher. Mais avant ça… il tend la boîte abimée contenant les chocolats à Kyoko et lui demande de les reprendre.
Kyoko, bouche grande ouverte : Quoi ?! Il ne va quand même pas lui demander de les refaire !!!
Non, pas du tout. Ceux-là lui conviennent parfaitement. On peut voir des messages de haine de Kyoko s’échapper sous forme de vapeurs sombres des chocolats : « Maudit Beagle !!! Pourquoi je suis obligée de faire ça ?! Monstre, démons, diable !!! Je te déteste !!! ».
Kyoko, en pensée : Vraiment, ça lui convient ???
Puis à voix haute : Si ça te plaît, tu n’as qu’à les prendre !
Mais Reino refuse, car ce n’est pas encore la Saint-Valentin.
Kyoko ne fait pas un geste vers la boîte, qu’il lui tend toujours sans bouger.
Un ange passe.
Puis Kyoko lui fait remarquer que la Saint-Valentin est dans 6 heures. Puis lui crie de les prendre et de disparaître. Il refuse de les prendre avant demain. Kyoko se retrouve face à un personnage borné. Mais en quoi est-ce si important qu’il les reçoive à la Saint-Valentin ??? Ce ne sont pas des chocolats de remerciement pourtant ! Ce ne sont même pas des chocolats qu’offrirait une fille ! Ce type est complètement tordu !
Elle le regarde, entre blasé et en colère, laisse échapper un grand soupir puis abandonne. Ok. Comme il veut. Avec un grand sourire, elle lui dit qu’elle les lui donnera demain. A une condition : demain elle sera sur le plateau de tournage de Dark Moon. S’il la rejoint là, elle lui donnera les chocolats. Enfin, si ça lui est égale que Tsuruga Ren soit là, bien sûr. Le sourire a disparu, le regard est menaçant. Reino revoit un instant le visage sombre de l’acteur.

chap143c

Kyoko s’écroule dans sa chambre. Elle n’en peut plus. Ce qui l’a le plus fatigué, ce n’est pas le quizz, mais ces deux idiots. A cause d’eux, elle n’a pas pu rentrer parfaitement dans son rôle de Natsu et s’amuser avec le reste du casting. Les filles lui ton dit que son interprétation était bonne, donc ça n’a pas du trop mal se passer, mais quand même…
Kyoko sourit un instant, en repensant à l’effet magique qu’a le nom de Ren sur Reino. A peine mentionné, il a fait reculer le chanteur, qui s’en est allé en disant que finalement, ce n’était pas grave. Pour cette fois, il accepte de les prendre en avance. Mais l’année prochaine, il ne les acceptera qu’à la Saint-Valentin !
Ces derniers mots agacent Kyoko : qu’est ce qu’il veut dire par « l’année prochaine » ??? Elle se redresse d’un coup dans sa chambre, remontée à bloc : elle doit faire en sorte qu’il ne prenne plus jamais un de ses démons en otage ! Elle ne veut plus jamais avoir à faire avec ce type !!
La dame du Daruyama est sur le pas de sa porte. Elle s’étonne de la voir rentrer. Kyoko la salue très poliment, elle lui répond sur le même ton. Puis elle lui demande si elle a mangé. Kyoko répond que oui. La patronne lui propose donc du thé à la place. Kyoko accepte, à condition qu’elle le prépare.
Quelques instants plus tard, les deux femmes sont assises atour de la table basse et Kyoko sert le thé. La patronne lui apprend qu’un coli est arrivé pour elle aujourd’hui. Elle l’a posé près de la porte de sa chambre. Kyoko sourit largement, ravie.

Plus tard, seule dans sa chambre, le coli dans les mains (une boîte rectangulaire assez large et peu épaisse), Kyoko est heureuse. Le problème avec Vie Ghoul est enfin réglé, son coli est arrivé. Elle s’affaire à créer des décorations, ruban surchargé de boucle qu’elle accroche autour d’un paquet cadeau, en se demandant si Ren aimera son présent. Elle sourit doucement, paisible. L’horloge sonne minuit. C’est la Saint-Valentin.

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