résumés

volume 3 chapitre 14

A l’hôtel, Yashiro demande à Ren s’il veut venir avec lui pour assister à la séance photo de Kyouko. Ren lui demande pourquoi il devrait y aller. Yashiro lui répond qu’apparemment, la séance serait du genre inhabituel.
Ren n’est pas intéressé… ce qui étonne Yashiro, il le trouve au contraire assez concerné quand on parle de Kyouko. Comme quand il a joué sérieusement avec elle. Ren soupire : c’est parce qu’il admire sa ténacité.
Yashiro s’en va donc seul, réfléchissant au parole de Ren, sur le fait qu’il ne doit y avoir personne dans ce monde qui aurait le courage d’offenser Ren… et que donc, dans son enfance, Ren devait être un ado difficile.

3 fans sont en extase devant Ren, qui boit seul au bar de l’hôtel. Ce qui le dérange un peu, il espérait passer inaperçu.

Yashiro arrive au lieu prévu pour la séance photo, mais celle-ci est déjà finie depuis longtemps. Il remarque un homme portant une casquette, des lunettes de soleil, un masque sur la bouche et un habit noir. Etonné, il demande à une assistante de qui il s’agit. Elle lui répond que c’est Hat, un reporter de Boots magasine.
Yashiro => O_O Boots, le magasine qui ne s’intéresse qu’au monde du spectacle et n’hésite pas à publier des mensonges et lancer des rumeurs ?
Hat est ici parce qu’il doit participer à une réunion sur le film le lendemain. Mais il a par hasard aperçu la séance photo de Kyouko, ce qui l’a rendu curieux, puisqu’elle n’est pas censée faire parti du film. Donc il est allé discuter avec le directeur, pour essayer d’obtenir une interview de Kyouko.
Yashiro s’inquiète. Si on découvre ce qui s’est passé… Mais l’assistante le rassure : le directeur a refusé.

Kyouko pendant ce temps est absolument ravie : elle se sent comme la concubine d’un empereur français qui doit prendre la pose. Le directeur est content que ça lui plaise. Kyouko le remercie de lui avoir donné une occasion de porter une si belle robe, et de garder une trace (la photo) de ce merveilleux rêve. C’est quelqu’un de si gentil, quel bonheur !
Le directeur est un peu gêné, et aussi étonné que ça l’ai rendu si heureuse (il y a des scintillement de bonheur tout autour de Kyouko).
Les assistants, eux, n’en reviennent pas qu’elle l’ait décrit comme une personne gentille : quelqu’un de vraiment gentil n’aurait pas utilisé une pauvre fille blessée de la sorte. Kyouko dit ça parce qu’elle ne sait pas la vérité. Ils se demandent si la séance photo de Kyouko n’est pas une façon du directeur de s’excuser.
Effectivement, le directeur dit à Kyouko qu’il trouve que c’est vraiment dommage, que même s’il a décidé de garder Ruriko, il ne trouve pas que Kyouko lui soit inférieure. Surtout quand on compare leur talent d’actrice. Mais alors qu’elle devrait prendre ça comme un compliment, Kyouko tire la gueule et est très en colère. Le directeur croit avoir fait une bêtise en parlant du rôle, et imagine Kyouko se déchaînant : dans ce cas, pourquoi vous l’avez choisi ??? Il s’apprête à lui dire la vérité.
Mais Kyouko retrouve son calme, et le regard sérieux et un peu triste, elle dit qu’en vérité, elle est contente d’avoir perdu face à Ruriko. Parce que si elle avait continué, elle se serait détestée encore plus, pour s’être laissée piéger par Ren. Effectivement, elle a joué tel que le script le disait, mais c’était seulement grâce au talent d’acteur de Ren, ses expressions venaient d’une vraie frayeur, elles n’étaient pas feintes.
Le directeur lui dit qu’elle n’est pas la seule, que Ren a le pouvoir de faire en sorte que les gens qui l’apprécient l’aiment encore plus. Et pour ceux qui le détestent, il arrive à leur faire ressentir une grande peur. Les gens qui jouent face à Ren ont tendance à jouer en accord avec leur vraie personnalité.
Kyouko s’insurge : C’en est trop ! C’est se jouer des gens ! c’est un contrôle à longue distance, c’est un super pouvoir ! Ca n’a rien à voir avec la force de sa volonté ! C’est surnaturel, comme les gens qui peuvent plier les cuillères sans les toucher !
Et à nouveau calme et sérieuse : même si on reconnaissait mes talents, en réalité, ce ne serait pas les miens. Je ne lui ait pas demandé de faire ça.

Ren et Yashiro arrivent. Kyouko lui lance un regard du genre « je t’en veux et je t’ai à l’œil ». Ren fait comme s’il n’avait rien vu. Le directeur l’emmène : il a un service à lui demander.

On retrouve Kyouko entourée de Yashiro et Ren, qui se fait raccompagner à sa chambre. Kyouko se sent mal de forcer Yashiro à la raccompagner, elle lui en est très reconnaissante. Yashiro est quelqu’un de si gentil…
Yashiro lui répond qu’il est juste chargé d’accompagner Ren.
Mais Kyouko ignore superbement ce dernier, ne parlant et ne regardant que Yashiro.
Ce dont Ren ne semble absolument pas se soucier.
Du coup, Yashiro se demande si leur relation est vraiment si mauvaise que ça… alors que Ren lui a dit qu’il admirait Kyouko (ou plutôt sa persévérance).
Pour essayer de détendre l’atmosphère, il lui demande quand elle a commencé à apprendre l’art de la cérémonie du thé.
Terrain miné ! Kyouko devient tendue. Petite, elle suivait la mère de Shotora dans la salle du thé, alors un jour, celle-ci lui a proposé de lui enseigner cet art. Ca lui sera sûrement utile dans le futur. Mais maintenant, Kyouko se demande en quoi ça lui sera utile… et se rend compte que ça fait partie de l’apprentissage pour être une maîtresse de maison, en d’autre terme, c’était pour faire d’elle l’épouse de Shotaro !
Kyouko à terre, abattue par cette découverte. Elle ne s’en était pas rendue compte avant.
Yashiro la voyant à quatre pattes s’inquiète pour elle : a-t-elle encore mal à la cheville. Ren s’approche d’elle.
Mais Kyouko continue son analyse : alors la scène de la cérémonie du thé qu’elle vient de tourner… non seulement elle a perdu face à Ren… mais en plus son seul talent lui vient de Shotaro !
Ren s’agenouille et lui demande si ça va.
Kyouko revoit son enfance, tout ce qu’on lui a appris, le fait qu’elle ait travaillé dure parce qu’elle avait peur que les parents de Shotaro la renvoie, tout ce qui lui a permis d’aller aussi loin… c’est à cause de Shotaro.
Kyouko est catastrophée. En tant qu’être humain… elle n’est qu’une coquille vide.
Ren remarque son changement d’expression mais ne dit rien.
Hat, le journaliste, choisit ce moment pour s’approcher de Kyouko. Il voudrait lui poser quelques questions. Mais Ren l’envoie balader d’un regard noir : Kyouko est occupée.
Yashiro est impressionné que Ren ait réussi à l’éloigner d’une seule phrase.
Ren demande à Kyouko si sa cheville lui fait toujours mal, et si elle peut se lever. Il lui tend la main. Kyouko acquiesce d’un mouvement de tête, mais est toujours en train de réfléchir. Elle n’a rien pour elle…cependant, aujourd’hui, pour la première fois, elle a ressenti cette chose.
Ren la redresse.
Elle lève son visage vers lui : je veux travailler plus dur, pour qu’un jour, mon talent d’actrice rivalise avec le sien.
Ren lui tient la main.
Je veux un talent qui m’est propre !
Yashiro qui observe la scène se dit qu’en fait, leur relation est plutôt bonne.
Kyouko ne veut déprendre que de ses propre capacités, la prochaine fois qu’elle jouera face à Ren. Elle a un regard sérieux et triste
Je veux être « moi-même ».

Dans une chambre, les assistantes lui disent qu’elle a fait du bon travail, qu’elle peut changer de vêtements et se détendre maintenant.
Ren s’apprête à partir. Mais à l’instant où Kyouko entend les mots « démaquiller », elle gèle (littéralement, elle est entourée de glace avec une expression du genre « oh mon dieu ! »). Elle refuse, peu importe ce que les assistantes lui disent, même si ça risque d’abîmer sa peau. Alors Ren prononce comme si de rien n’était le slogan de la pub pour cosmétique de Shotaro.
Kyouko => choc, puis frissons.
Il ajoute qu’elle va perdre face à ce gars. Kyouko a les larmes aux yeux.

chap14a

Puis on l’entend pleurer comme une fontaine à travers la porte. Dans le couloir, Yashiro demande à Ren si cette phrase n’était pas celle de la pub de Fuma. Et qu’est-ce que Kyouko va perdre. Mais Ren se contente de répondre « Rien. »
Kyouko est toute triste, la magie du maquillage a disparu. L’assistante lui conseille de prendre toujours soin de sa peau.
Elle ne l’écoute pas, et encore une fois, maudit Shotaro : tôt ou tard, elle le tuera !!!!

Le lendemain, Kyouko, dans son survêt LM section, avec une béquille, vient dire au revoir au directeur. Elle le remercie pour tout, ce à quoi il répond que ce sont eux qui devraient la remercier. Kyouko demande pourquoi, mais il répond « rien, rien du tout » et pense à Ruriko, qui hier encore dans son sommeil, cauchemardait à l’idée qu’ELLE allait venir, elle ne peut pas se reposer.
Il lui dit au revoir, en pensant que le talent de Kyouko va sûrement grandir, et que ça l’intéresse.
Kyouko croise alors Ren et Yashiro. Elle les remercie pour hier soir. Ren s’inquiète pour sa jambe, puisque la nuit dernière, la douleur l’a fait s’agenouiller sur le sol. Il croyait que la douleur était insupportable.
Kyouko le rassure : ce n’était pas à cause de la douleur, mais à cause de la cérémonie du thé, qui lui a rappelé quelqu’un qu’elle déteste corps et âme. La réponse n’a pas l’air de plaire à Ren. Cette personne, c’est celle dont elle lui a parlé la dernière fois (Kyouko se souvient qu’elle a mentionné Shotaro devant Ren). Elle se dit qu’elle a été stupide de faire ça.
Ren lui demande alors si tout les efforts qu’elle a fourni, c’était uniquement pour se venger, comme le défi contre Ruriko. Kyouko, l’air déterminé, lui répond oui. Alors Ren lui fait un grand sourire.

chap14b

Kyouko est sur la route du retour, et ressasse les paroles de Ren (suite de la scène précédente) : Si Ruriko est devenue sérieuse, c’est grâce à Kyouko, donc si possible, il aimerait la remercier. Il tend la main, pour qu’elle lui donne son carnet-cœur.
Kyouko obéit, et le lui donne.
Alors il lui ajoute un tampon « -10 points, incapable »
Kyouko, qui fixe son carnet, les mains tremblante => O_O
Kyouko, dans le van, mode prête à exploser : Je comprends parfaitement ! Ren Tsuruga est exactement ce genre de personne ! Tsuru… Tsuru… Tsuruga Ren !!!!!!!

Yashiro demande à Ren pourquoi il a fait ça, il n’est pas censé admirer Kyouko. Ren répond qu’il admire sa persévérance, mais pas sa motivation.
Yashiro en conclut que finalement, leur relation n’est pas si bonne que ça.
Et Kyouko, dans son van, hurle qu’elle le fera fléchir grâce à ses talents d’actrice.
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