résumés

Volume Chapitre 118

10h45, arrivée du staff de Dark Moon, couverts de confettis et yeux grand ouvert
11h, idem avec le couple du Darumaya.
Kyouko, qui discutait avec Ogata, les voit et court à leur rencontre, joyeuse. Elle les installe à une table pour qu’ils puissent manger.
Maria et Kanae la regardent faire de loin. Maria est très heureuse que Kyouko ait l’air joyeux. On entend au fond le bruit des tambours et les clameurs du hall, signes que d’autres invités arrivent. Kanae s’étonne, il est déjà tard. Maria lui répond qu’on a prévu de rallonger la soirée, pour ceux qui ne pouvaient pas venir avant. Jusqu’à quelle heure.
On annonce l’arrivée de Ren et de Yashiro. Ren rit de cette entrée en fanfare, mais Yashiro partage assez l’avis de Kanae : c’est très embarrassant ! Pour Ren, ce n’est pas surprenant, après tout, le président a participé à l’organisation de la fête, c’est son style.
(note : je ne sais pas si ça se voyait dans les chapitres précédent, mais on peut voir dans le hall d’accueil plusieurs étages de balcons remplis à ras-bord de gens surexcités qui hurlent des Yashiro-sama et Ren-sama les bras levés)
Kyouko qui s’apprêtait à servir ses hébergeurs aperçoit Ren et son manager.
Maria aussi, qui se précipite en courant, bras ouverts, criant « Reeeeeen » et commence à lui dit « Bienve… » mais s’arrête d’elle-même à quelques de pas de lui. Il y a comme un blanc et Ren, déjà un peu penché en avant pour l’attraper, se demande ce qui se passe. Maria se fend alors en une belle révérence en lui souhaitant de façon solennelle la bienvenue à la fête. Il lui sourit alors, puis s’incline à son tour pour lui dire qu’il est très honoré d’être là. Maria rit doucement.

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Kyouko s’approche de Yashiro, un plateau à la main, lui proposant une boisson. Elle s’incline et les remercient d’avoir trouvé le temps de venir malgré leur emploi du temps chargé. Yashiro s’étonne de la voir dans une telle tenue : Kyouko porte toujours sa tenue blanche de chef de cuisine. Elle lui répond, joyeuse, qu’elle est en charge de diriger les cuisines. Maria ajoute avec fierté que Kyouko a fait toutes les entrées et tous les desserts qu’on peut trouver dans le hall principal. Kyouko dit avec un air d’excuse qu’elle n’a fait que ceux du premier service, et qu’elle doute qu’il en reste encore (vu l’heure). Yashiro est un peu déçu. Mais Kyouko a une surprise pour ses invités. Elle leur a préparé des apéritifs personnalisés, en accord avec leur image. Pour Yashiro, « Le rideau de la nuit » et pour Ren « L’étoile brillante de l’aurore ». Ren prend son verre avec plaisir, mais Yashiro regarde le sien, perplexe. Il peut comprendre le nom du cocktail de Ren, mais le sien… pourquoi rideau ? Dans l’esprit complexe de Kyouko, rideau fait référence à quelque chose qui couvre, par extension, une barrière, qu’on peut rapprocher du talent de Yashiro pour maintenir les fans de Ren à distance.
Alors que Yashiro cherche toujours une explication, la lumière s’éteint. Les gens commencent à s’affoler mais une voix leur dit de rester calmes. Une voix que Kyouko, Maria, Yashiro et Ren n’ont aucun mal à reconnaître. Un homme portant un long chapeau et une grande cape noire, dont on ne voit que la moustache, s’excuse d’interrompre les festivités et demande à tous de l’écouter. Certains invités croient avoir à faire à un kidnapper. L’homme leur dit que la fête est terminée. Et d’un geste théâtrale, un bâton blanc dans la main droite, il fait un mouvement circulaire. Des flashs de lumières jaillissent alors au plafond, à la grande surprise des invités.

En coulisses, Tiger dit à un homme qu’on ne voit que de dos que le maître (le président) fait encore dans l’excès. Il soupire. L’homme lui répond que par le passé, Takarada lui a souvent dit qu’il faisait ça parce que ça rendait les gens heureux. Il ne peut pas s’en empêcher. Quand il pense qu’ils sont du même sang… Tiger rit. Il lui dit que pour ce qui est des défis, l’excès dans le travail, il tient bien du président. Mais dans son cas, ça le rend bien trop sérieux vis à vis de son job. L’homme dit qu’il sait, mais qu’il n’arrive pas encore à faire la part entre le travail et la famille.

Les éclairs de lumières convergent en un point du plafond. Un flash lumineux oblige tout le monde à détourner le regard, puis du plafond descendent des milliers de papillons. Tout le monde est sans voix face à la beauté de ce défilé volant.

Dans les coulisses, Tiger regarde sa montre, soupire et annonce qu’il est l’heure. Il commence à parler de ce qui va se passer après la boîte magique, mais l’homme lui dit qu’il n’y a aucun problème. Tous deux montent un petit escalier. L’homme appelle Tiger « Durisu », qui se retourne. Il lui sourit alors en le remerciant. Tiger le regarde avec douceur. L’homme lui dit qu’il se sent un peu coupable de le forcer à participer au tour de la boîte magique. Tiger lui répond qu’il pense que ce tour sera un succès et qu’il n’a aucune intention de dire « je n’apprécie pas du tout d’être forcé à participer à la boîte magique » à son maître.

Ren a attrapé un des papillons du bout des doigts. En fait, il s’agit d’origami (pliage en papier), mais très réaliste, très léger, c’est incroyable. Yashiro fait de même. Ren réfléchit en le manipulant : comme l’origami est très léger, sa trajectoire est instable, comme celle d’un vrai papillon. C’est pour ça que l’espace d’un instant, il a cru voir un arc-en-ciel de papillon d’espèce inconnue. Une idée surgit dans sa tête. Il jette un coup d’œil à Kyouko. Et bien évidemment, elle est en plein délire fantaisiste, à jouer avec les magnifiques et resplendissants papillons. Elle pose un des papillons dans les cheveux de Maria en lui disant qu’elle est une fée-fleur. Maria lui répond que si elle devait être une fleur, elle serait l’une de celles qui mangent des insectes.

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L’homme mystérieux parle à nouveaux. Il annonce une autre surprise. Un vieil adage dit que fleur et papillon vont de pair. Il va donc utiliser des graines magiques et…
Il laisse tomber des graines au sol. Kyouko a le cœur qui bat à la chamade : est-il possible que… des graines magiques… elle s’imagine une de ses fleurs des légendes, celles qui apportent du bonheur où qu’on soit. Elle sert les poings, toujours couverte de papillons et impatiente.
… il demande à l’assistance de bien regarder la scène. Il laisse tomber sa cape noire sur les graines. La fleur du bonheur…
Bonheur !!! Kyouko a les mains jointes, la bouche ouverte et les yeux brillants.
… la cape noire s’élève dans les airs, comme si quelque chose poussait en dessous.
Kyouko voit déjà une grande fleur aux couleurs de l’arc en ciel, dans laquelle Poucelina pourrait s’asseoir. Son corps entier frissonne d’excitation.
… Takarada soulève la cape et dévoile… Tiger, qui surgit triomphant les bras en l’air. Maria est surprise, et Kyouko figée. Takarada replace sa cape sur Tiger en s’excusant, erreur de manipulation, ça, c’est plutôt quelqu’un qui ferrait flétrir la fleur. La foule rit.
Il tire à nouveau la cape pour cette fois faire apparaître une grande boîte de magicien, verticale, taille humaine. Il l’ouvre pour que tous voient qu’elle est vide. Il annonce que en comptant jusqu’à trois, la fleur du bonheur en sortira. Kyouko retrouve d’un coup toute son excitation. Il ferme la boîte, compte, ouvre et on découvre… Tiger. Ce n’est pas ce qui était prévu ! La foule rigole alors que Kyouko est déçue. Nouvelle tentative. Encore Tiger ! Kyouko est plus que déçue. Maria, elle, est juste sans voix. Elle est surprise, même son grand-père ne peut contrôler Tiger.

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Nouvelle tentative, la boîte est séparée en trois parties, mais c’est encore Tiger qui apparaît. Le rire de la foule et le comique de la situation finissent par gagner Maria, qui éclate elle aussi de rire.
Boîte à nouveau fermée, le président annonce qu’il ne reste que 15 minutes avant minuit. C’est leur dernière chance de faire apparaître la fleur du bonheur. Il demande à tout le monde de l’aider en pensant très fort à la fleur. Kyouko a perdu tout espoir de la voir apparaître, elle en a assez, pas la peine de briser à nouveau ses espoirs. Elle ne veut même plus regarder.
Sa canne blanche dans la main gauche, extrémité posé sur la boîte, le président lance un nouveau compte à rebours. 1, 2, 3. Silence. La porte s’entre-ouvre et un pétale s’en échappe. Puis sous les yeux ébahis de la foule, et encore plus de Maria, un flot de fleurs se déverse de la boîte. Kyouko ramasse les fleurs pour en faire un bouquet, ravie, et se tourne vers Maria pour le lui montrer. Mais Maria ne quitte pas la boîte des yeux. Kyouko s’inquiète et lui demande si quelque chose ne va pas. Un homme aux cheveux bruns courts lissés en arrière et portant, élégant dans un costume de soirée, sort des pénombres de la boîte magique.
Maria : « … Papa… ».

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