Ruriko s’énerve sur le téléphone de sa manager qui ne répond pas, et sur la manager elle-même, qui n’est toujours pas arrivée.
Le directeur, caché derrière, pense que c’est inutile qu’elle s’énerve, sa manager ne viendra pas puisque tout le monde est complice du président Takarada.
Ren arrive. A sa vue, le directeur s’exclame « oh, un complice de Takarada »… donc tout le monde est dans le coup.
Ren lui demande s’il compte sérieusement laisser Kyouko jouer, et ensuite d’utiliser l’actrice la plus compétente. Il répond qu’il commence à être sérieux. Ren lui rappelle qu’ils ont fait une conférence de presse et déjà annoncé que Ruriko jouerait. Le directeur lui dit de ne pas s’en faire, on voit fréquemment des acteurs et des directeurs qui ne s’entendent pas, et l’acteur s’en va, tout le monde est déjà préparé à ce genre de situation.
Ren lui demande ce qu’ils vont faire alors, au sujet de ce que le président Takarada leur a demandé de faire… que le président voulait aider Ruriko à changer son caractère égoïste et déraisonnable.
Mais le directeur dit, en boudant, que si Ruriko demeure l’actrice principal de son film, il ne pourra jamais le tourner comme il le voudrait.
Pendant ce temps, Ruriko ne comprend toujours pas ce qui se passe.
Flash-back à propos de Kyouko, le directeur lui dit qu’elle a la bonne taille, pas besoin de retouche sur le kimono.
Ruriko commence vraiment à paniquer. D’autant plus que tout le personnel ne parle que de ça, ils pensent que Kyouko va vraiment avoir le rôle, et que personne ne supporte Ruriko en fait, pour qui elle se prend etc… (ils parlent aussi de l’affaire du parasol, et du fait qu’elle ne se soit excusée de son retard qu’auprès du directeur, et pas du reste du personnel).
Ils finissent même sur un « elle n’est pas la seule à être populaire dans le show-bizz ».
Ruriko se rend compte qu’elle est dans une mauvaise position.
Retour sur Kyouko, les étoiles plein les yeux parce qu’on lui dit qu’avec cette opportunité, elle va devenir une vraie Cendrillon. Elle vient juste de réaliser qu’alors qu’elle n’avait accepté le défi que parce qu’elle était en colère, plein de bonnes choses pourraient en découler.
Elle passe donc en mode « sérieux, le regard fin-flippant, entourée de petits démons. Son côté dark c’est complètement libéré, plus personne ne peut l’arrêter maintenant !
Elle veut le faire ! Elle veut saisir cette opportunité ! Et gagner contre Shotaro !
Un des démons, le doigt pointé vers le lecteur, tête très en colère : « Mais avant ça, je vais te faire goûter au regret, Ruriko ! »
Kyouko s’apprête à rentrer dans une salle pour se changer, quand une des assistantes lui dit qu’après ça, elle la maquillera.
*Kyouko stop*
Les assistantes= > O_O quelque chose ne va pas.
Kyouko, avec un visage à faire fuir un démon « Vous pourriez répéter ça s’il vous plaît »
L’assistante, avec un mouvement de recul « Je vais vous aider avec le maquillage ? »
Kyouko, mode hystérique : « Dites le encore !! »
L’assistante le redit
Kyouko : « Encore !! »
Redit
« Trop bas ! »
Redit
« Non, non ! »
Redit
« Plus fort »
Redit, avec un discret « s’il vous plaît, aider moiiiiiiii… »
Pendant ce temps, Ruriko se demande ce qu’elle devrait faire. Le staff, le directeur, même Ren, tout le monde est du côté de cette fille.
Elle va perdre, c’est sûr. Ce n’est pas ce qu’elle voulait, elle voulait juste créer quelques ennuis, mais si ça continue, ils vont vraiment la remplacer, et tout le monde se moquera d’elle. Qui pourrait la sauver ??
Mais le preux chevalier arrive : Ren s’approche d’elle. Il s’assoit à ses côtés, et lui dit que cette fois, le directeur est sérieux. Si elle veut lui faire changer d’avis, elle ne peut que se reposer sur ses talents d’actrice.
Ruriko, abattue, pense que Ren lui parle gentiment… elle pensait qu’il allait la sauver… mais en fait, elle va devoir se protéger elle-même. Elle pense que Ren lui en veut à propos de ce qui s’est passé la veille. Elle voudrait s’excuser. Mais alors qu’elle commence à parler, la maquilleuse arrive, leur demande pourquoi ils sont assis ici, et conclue qu’ils attendent Kyouko (Ruriko, tirant la gueule, laisse échapper un « bien sûr que non » ).
La maquilleuse se retourne, guettant quelqu’un.
On a alors un gros plan sur le visage surpris de Ren. Mais on ne sait pas encore pourquoi.
On a le droit à une narration, de Kyouko, en même temps que l’on voit les gens se réunir pour le tournage.
« Celui que j’aime le plus… est aussi celui que je cherche le plus. A chaque fois, elle ne peut que regarder l’élégante salle de bal de loin. Ne portant que des haillons. Une fille qui vit une vie tragique. »
L’assistante murmure au directeur qu’elle a aidé Kyouko, et que le résultat n’est pas mal. Le directeur croise Ruriko, en train de ruminer sa rage.
La narration continue : « Bonne marraine la fée apparut devant ses yeux. Et la transforma en une beauté dont on ne peut détacher son regard. C’est l’histoire de Cendrillon. »
Ren, au directeur : « Une complète métamorphose … au delà de l’imaginable ».
Narration : « Et j’ai vraiment rêvé de l’histoire de Cendrillon ».
Pleine page, on voit Kyouko, magnifique dans son kimono, avec une longue perruque noire.
Gros plan sur son visage, elle sourit, confiante.
Le staff s’étonne de la transformation. Alors Ruriko s’énerve : avec du maquillage et des beaux vêtement, n’importe qui a l’air belle. Et sarcastique, elle ajoute que comparé à avant, Kyouko est vraiment devenue une personne différente. Sous entendu qu’avant, elle était moche ? Peu importe, parce que Kyouko le prend au premier degré. Des étoiles plein les yeux, elle acquiesce et ajoute qu’elle se sent comme Cendrillon. La pique de Ruriko a échoué.
Kyouko, partie dans son monde de conte de fée, dit qu’elle vit un rêve éveillé. Ruriko essaye de la ramener à terre en lui disant que cette transformation n’est dû qu’au maquillage, mais peine perdue, Kyouko ne l’entend pas, et les bras au ciel, la joie sur son visage, elle déclare au et fort que c’est elle, et que c’est le moment le plus heureux de toute sa vie !
(Kyouko, en pleine lumière, et le staff derrière dans l’ombre=> gné ? elle est sérieuse ? quelle genre de vie elle a vécu jusque là ? )
Kyouko en a les larmes aux yeux, et remercie Ruriko, elle qui est si arrogante et condescendante (Ruriko=> tu cherches la bagarre ?)
Kyouko, toute mimi et tout sourrire : « Parce que, Ruriko… »
« Je veux être encore plus heureuse »
Transformation en Kyouko sérieuse et flippante : « Je veux te battre ! »
Ruriko, énervée, rétorque qu’elle ne perdra pas face à un chien comme elle, que ce rôle est le sien ! (Ren note alors que le directeur semble ravi).
Le staff prépare le tournage et explique la scène : Choko (le personnage interprété par Kyouko et Ruriko) doit entrer dans la pièce. C’est la scène que Ruriko a déjà tourné des dizaines de fois, sans succès.
Ruriko essaye de se convaincre qu’elle est différente de Kyouko, même si elles sont toutes les deux débutantes dans le domaine du jeu. Elle a l’avantage d’avoir déjà tourné devant des caméras. Kyouko va avoir une pression bien plus grande sur ses épaules.
Kyouko, jouant Choko, entre dans la pièce, marchant comme une femme distinguée, s’incline parfaitement, même le directeur est étonné. Et ajoute à voix haute que c’est parfait. Ce qui ébranle Ruriko.
Tout le staff va féliciter Kyouko : elle a vraiment l’air d’une fille de bonne famille. On dirait qu’elle a l’habitude de porter des kimonos et de s’incliner. Kyouko n’apprécie pas trop la remarque, mais répond, en souriant, qu’elle a juste pris quelques leçons.
Mais pour elle même, elle se remémore le temps où elle travaillait en kimono au restaurant. Malgré tout le temps écoulé, elle ne peut pas se débarrasser de ses habitudes. Ces souvenirs lui donnent la nausée. Mais elle se reprend… ou tout du moins essaye, jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’elle a affreusement mal à la cheville.
Ren, air peu impliqué, lui dit que même si elle aimerait prétendre qu’il n’en est rien, quand on a mal, on a mal. Et que c’est de sa faute, elle n’avait qu’à pas utiliser ses deux pieds pour cette scène. Mais Kyouko n’y peut rien : pour marcher de façon distinguer, on doit utiliser les deux pieds.
Ruriko de son côté, comprend enfin ce que le directeur attendait d’elle, la manière dont elle marchait et celle de Kyouko sont très différentes… puis s’agenouille au sol et tape du point de frustration, parce qu’elle vient de reconnaître que Kyouko a fait du bon travail. Elle doit gagner !
Puis elle remarque que Ren tient la cheville bandée de Kyouko. La blessure est vraiment sérieuse ?
Dans ce cas… elle va gagner, c’est certain ! Ruriko a retrouvé le sourire.
Ren conseille à Kyouko de ne pas participer à la prochaine scène. Parce que ça va aggraver sa foulure.
Kyouko, étonnée, demande si c’est une scène où elle doit monter une colline.
Ren répond que c’est une cérémonie du thé.
Kyouko commence à s’inquiéter.
La scène va durer au moins 15 minutes et requiert que Kyouko reste agenouillée tout du long. Alors puisque rien que le fait de marcher lui fait déjà mal… Est-elle sûre qu’elle pourra tenir aussi longtemps. (Ren a un regard très sérieux…)
Kyouko ne dit rien. Puis elle croise le regard de Ruriko, qui sourit.
« Je vais lui montrer toute ma persévérance ! »
La sonnerie du ring retentit. Que le match commence !
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