résumés

Volume Chapitre 107

Kuon essaye de lire les panneaux dans la rue, mais se fait reprendre par son père à chaque fois. Ca l’agace, et il lui dit qu’il ne comprendra jamais rien au japonais. Kuu ne peut s’empêcher de pouffer de rire. Kuon insiste : pourquoi les japonais ont-ils un alphabet si compliqué, et tant de mots similaires ?
Kyouko et Kuu sont dans une limousine, en chemin pour son émission télé. Elle précise au lecteur qu’ils discutent en japonais, car après le petit-déjeuner, Kuu a fait remarquer à Kuon qu’étant au Japon, ils devraient parler japonais. Il sait que Kuon a du mal à passer d’une langue à l’autre.
De retour dans la limousine, Kuon s’affale dans la banquette, critiquant la langue japonaise. Bien que mort de rire à l’intérieur, Kuu défend cette langue avec sérieux.
Kyouko boude un peu, parce que Kuu lui a révélé que son Kuon correspond parfaitement à son fils… quand il avait 10 ans ! Elle qui pensait jouer un ado de 15/16 ans… et pire, il paraît qu’à cet âge là, il parlait déjà indifféremment anglais ou japonais, sans accent. Si elle avait su, elle ne se serait pas autant concentrée sur l’anglais !
Kuu essaye de réconcilier Kuon avec cette langue étrangère, en lui proposant d’apprendre les kanji, c’est un aspect très intéressant du japonais. Kuon refuse, l’air blasé.
Kyouko a aussi appris que Kuu avait enseigné les hirigana et les katakana à son fils, mais que ce dernier n’a pas voulu apprendre les kanji. La flemme peut-être ?
En tant que Kuon, elle explique son refus à Kuu : à quoi ça pourra bien lui servira quand il sera adulte, le vocabulaire d’un minuscule pays comme le Japon ?
Kuu se tourne vers l’autre côté de la limousine pour éclater de rire.
Kuon sort de son air blasé, il a remarqué que son père tremble (de rire) sans en comprendre la raison, et lui demande ce qui se passe. Kuu fait alors semblant de pleurer, en disant qu’il est triste que son fils ne s’intéresse pas au pays où lui est né et a grandi.
Kuon sursaute, et se trouve très embarassé. Il avance la main vers son père, l’air perdu et navré, comme s’il avait commis une faute. Il s’excuse.
Mais au moment où sa main s’apprête à toucher son bras, Kyouko interrompt son geste. Une adulte en larme, sa mère. Elle, enfant, à ses côtés, qui a essayé de la toucher. Sa main rejetée avec violence. Et ce regard sombre. Et la petite Kyouko, blessée et effrayée.
Kyouko a peur.

chap107a

Kuu, qui attend sa réaction à ses fausses larmes, se demande pourquoi elle ne fait rien. Il tourne sa tête vers elle et la découvre, comme prête à pleurer, effrayée.
Il repense à sa confession, au petit-déjeuner. Quand elle lui a expliqué l’origine de ses larmes. Elle lui a parlé de son enfance, de sa mère avec qui elle ne s’entendait pas vraiment. C’est ainsi. Et d’être traitée avec tant de gentillesse, alors qu’elle a fait une bêtise (elle parle des œufs immangeables), c’est une première pour elle. Elle ne sait pas comment réagir. Elle s’excuse de s’être mise à pleurer, alors qu’elle devrait être dans son rôle. Désolée.
Fin du flash-back.
Kuu compatit vraiment, en voyant Kyouko si effrayée. Il décide de… lui donner une pichenette. Ce petit coup sur le front la surprend énormément, elle a les yeux grands ouverts. Kuu lui lance alors un regard qui dit « je t’ai bien eu », ajoutant qu’il jouait la comédie.
L’espace d’un instant, l’expression de Kuu, Kyouko a une impression de déjà-vu.
Comme Kyouko ne répond pas, Kuu continue : là, je viens de te mentir, et de te taper (gentiment) le front, ça te donne le droit de te venger, et de contre-attaquer. En tant qu’homme, tu dois te montrer combatif et répondre quand on t’attaque.
Kyouko le regarde toujours, surprise.
Kuu lui fait signe avec sa main de s’avancer, de contre-attaquer.
Elle hésite.
Il fait un signe de tête, disant qu’elle a son autorisation.
Kyouko sourie, heureuse.
Kuon donne un coup de poing… qui finit dans le vide car Kuu l’a esquivé. Et ce dernier lui donne une petite frappe sur la tête.

chap107b

Kuon se plaint : pourquoi il l’a frappé ? Il vient juste de lui dire qu’il peut l’attaquer !
Kuu le traite d’idiot : quel genre d’homme attendrait gentiment qu’on vienne lui donner un coup de poing ? Seul un homme lâche et faible réagirait ainsi ! Ton père est fort, tu vois. Et seul quelqu’un de plus fort que lui a le droit de le frapper !
Il dit tout ça avec un air d’homme fier, fort et menaçant.
Kuon trouve ça malhonnête : il n’a jamais eu l’intention de le laisser le frapper, hein ?
Kuu n’est pas d’accord : s’il veut contre-attaquer, il peut le faire quand il veut. Il a le droit de l’attaquer par surprise et d’utiliser toutes les armes qu’il veut. Il lui donne ce privilège, à lui, son fils.
Le mot « privilège » résonne dans les oreilles de Kyouko. Elle a le droit ?
Kuon demande à son père s’il est sûr de ce qu’il vient de dire.
Oui, il l’est.
N’importe où, n’importe quand, n’importe comment ?
Oui. Un homme ne revient jamais sur sa parole. Donc, détends-toi, et affrontes moi avec toutes tes forces.
Kyouko ne sait plus trop comment jouer. Corn et ce garçon, Kuon, sont très semblables. Si elle se sert de Corn comme modèle alors… elle ne devrait pas relever le défi lancé par son père… ce serait logique… ne pas relever le défi, c’est ce qu’elle est censée faire… mais…
Kuu la regarde avec un sourire en coin. Kuon affiche une expression très intéressante : celle d’un gamin qui relève le défi d’un adulte avec excitation.

chap107c

Un autre gamin et un autre adulte. Un enfant frappe l’acteur de Dark Moon, Kijima (cf la scène où Ren discute avec lui dans leur chaise de la popularité grimpante de Kyouko et Momose). Kijima est plié en deux, et l’enfant s’inquiète. Il s’approche, et Kijima le saisit et le porte en l’air, en riant : il l’a bien eu !
Yashiro qui assiste à la scène est épaté : qui aurait cru que Kjima aime les enfants ?
Ren répond que s’il ne les aimait pas, il n’aurait pas encaissé le coup avec un sourire.
Lui et Yashiro s’éloignent dans la rue. Yashiro parle de son enfance : il adorait les super héros, et demandait à son père de jouer le méchant. Et il le frappait de toutes ses forces. Avec le recul, il se sent un peu coupable.
Ren a une expression étonnée, qui fait supposer à Yashiro qu’il n’a jamais joué avec son père. Ren lui répond qu’il se trompe, il a bel et bien joué avec son père. Mais il ne regardait pas les émissions pour enfants, alors il n’a jamais joué au super héro. Pour lui, il ajoute que c’était jusqu’à ce qu’il ait 10 ans.
Yashiro lui demande à quoi ils jouaient alors.
Ren répond à shiritori (note : un jeu où on se sert de la dernière syllabe du mot précédent pour trouver un nouveau mot).
Ils entrent dans leur voiture.
Yashiro se demande s’il trouvait ce jeu intéressant. Et lui fait la remarque qu’il devait être un enfant plutôt calme.
Ren est surpris. Non, il ne pense pas qu’il était spécialement calme. Sa famille est plutôt du genre sorties et nature, alors il jouait souvent à la montagne, à la mer, dans les airs.
Yashiro=> o_O « dans les airs ? »
Il trouve cette image de Ren plutôt inattendue. Non pas qu’il ait une raison de penser que c’est faux… on en revient toujours au même point : bien qu’il soit son manager, il ne comprend toujours pas qui il est vraiment.
Yashiro fixe Ren en pensant tout ça, ce dernier s’en rend compte et lui demande ce qui se passe.
Yashiro sursaute et répond que ce n’est rien. Ah, d’ailleurs… il a des nouvelles très intéressantes à lui raconter… mais peut-être qu’il est déjà au courant ?
Ren l’invite à continuer.
Yashiro, ravi, lui confie que….

Sur un plateau télé, un présentateur présente le top des légendes de Kuu Hizuri. En numéro un, on trouve les funérailles faites pour l’enterrement de son nom de scène, Hozu Shuuhei. Les jeunes ne connaissent sûrement pas cette histoire surprenante. Il demande à Kuu, assis face à lui, a expliqué pourquoi ils ont fait un enterrement pour un nom. Kuu répond que ce n’est pas parce qu’il n’allait plus l’utiliser qu’il devait le jeter comme une vieille chaussette. Il lui devait beaucoup, à ce nom. Donc ces funérailles, c’est sa façon de lui montrer sa gratitude.
Le public rit.
Kyouko assiste au tournage, en retrait. Elle a un regard doux en regardant Kuu.
Mais…
Retour à son problème ! Elle se concentre sur la fabrication d’un étrange objet. Elle a déjà échouée 13 fois dans ses tentatives de frapper Kuu, pire, ça s’est retourné contre lui à chaque fois. Maintenant, c’est une question de fierté masculine, elle doit réussir !
Kuon réussira à faire dire à son père « tu as gagné » !
Kuon relie deux bouteilles entre elles grâce à une ficelle. Fier d’avoir réussi, il se lève. Il ne manque plus que de l’eau ! Il aperçoit justement des robinets en bas des escaliers.

Yashiro marche à côté de Ren dans des couloirs. Il lui demande s’il a dit quelque chose de déplacé. Ren lui demande pourquoi il croit ça.
Parce qu’il est devenu très silencieux tout d’un coup. Avec un rire gêné, Yashiro ajoute que tout ira bien, ce n’est pas parce que Kuu est aussi à cette station de télévision là maintenant qu’il va le rencontrer, aucune raison d’être nerveux. Ren s’apprête à lui répondre, quand quelque chose dévale les escaliers et surgit devant eux en sautant.
Quelqu’un partant une chemise foncée, un pantalon clair, des bottes, et des bouteilles reliées par une ficelle dans les mains. Cette personne atterrit d’un pied, et se redresse, en tournant la tête dans leur direction.

chap107d

Kyouko ?
Ren n'en croit pas ses yeux.
Kyouko est aussi surprise, l'espace d'un instant. Mais elle laisse immédiatement place à Kuon, qui sourit avec aplomb au célèbre Tsuruga Ren.

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