résumés

volume 2 chapitre 09

Le chapitre s’ouvre sur Ruriko et son regard sournois, demandant à Kyouko de l’aider.

Dans le bureau du président. Le chef de la section chant fait l’éloge de Ruriko au président. Ce dernier semble avoir un plan caché, derrière le tournage en plein air auquel Ruriko doit participer.

Dans un van, direction le lieu de tournage, Ruriko se plaint. Elle ne veut pas aller tourner ces scènes, surtout parce que c’est en plein air, et s’exposer au soleil, c’est comme lui demander de sacrifier sa vie.
Kyouko se remémore la façon dont Ruriko était habillée ce matin, avant de monter dans le van : vêtements long, écharpe qui cache la moitié du visage, l’autre moitié est cachée par des lunettes de soleil et un chapeau, elle porte même des gants.
Du coup, elle demande à Ruriko si elle est allergique au soleil.
Ruriko ne répond pas, et Kyouko en conclut qu’elle s’est endormie. Puis commence à avoir pitié pour elle, que de tourner dehors alors qu’elle a un corps si fragile doit être difficile…
La manager de Ruriko ajoute, avec un air embarrassée, que Ruriko se sent mal à l’aise quand elle est exposée au soleil, et que normalement, elle ne sort pas souvent.
Kyouko est impressionnée, elle a l’impression d’avoir à faire à une princesse ou une jeune fille de bonne famille, à la santé fragile, comme dans les téléfilms qu’elle regardait quand elle était petite
*on voit Blanche-Neige parlant aux animaux, et une jeune fille de bonne famille dans un fauteuil roulant*
Partie dans ses délires, elle décide que comme Ruriko est très populaire au Japon, elle est forcément une princesse, qui utilise sa voix pour enchanter les foules, et que même les oiseaux viennent à son appel, puisque c’est une princesse.
La manager lui demande d’aider Ruriko à éviter les rayons de soleil.
Kyouko, toujours dans son délire, pense que le personnage qu’elle a toujours admiré (la princesse fragile) est enfin apparu. Et les larmes aux yeux, elle supplie la manager de la laisser s’occuper de Ruriko. Elle doit la protéger, à tout prix, même si elle doit y sacrifier sa fierté !

Problème : le van a une panne. Le lieu de tournage n’est plus très loin, et réparer la voiture va prendre du temps, le conducteur leur suggère de continuer à pied. Ruriko refuse immédiatement. La manager demande à Kyouko d’emmener Ruriko. Ruriko pique une crise comme une gamine « je ne veux pas marcher ! » mais Kyouko est tellement à fond dans son rôle qu’elle ne s’en rend pas compte.

Kyouko et Ruriko, sous un grand parasol (tenu par Kyouko) s’apprêtent à partir. Ruriko demande à nouveau à rester jusqu’à ce que la voiture soit réparée, mais la manager refuse, car tout le monde l’attend. Ruriko rétorque que on ne peut pas lui en vouloir d’être en retard, et Kyouko, émue et les larmes aux yeux, partage son avis. Parce que Ruriko ne peut s’exposer au soleil, la faire marcher jusqu’au lieu de tournage serait une torture pour elle !
Ruriko essaye de faire fléchir sa manager, mais celle-ci sort son ultime argument : elle doit y aller parce que Tsugara (Ren) l’attend.
*Kyouko sidérée*
L’argument a marché, Ruriko veut se rendre sur le lieu de tournage. Kyouko elle, ne s’en remet pas (bouche ouverte et yeux vides). Et se demande pourquoi Ruriko a refusé d’y aller quand on lui a dit que « tout le monde » l’attendait, mais qu’elle a accepté quand on a prononcé le nom de Ren. Si elle avait su que Ren et Ruriko travaillaient ensemble, elle aurait refusé ce travail. Désespérée, mais tenant toujours le parasol, elle se dit qu’elle veut rentrer chez elle.
Tout est de la faute de Shotaro !
(parce que comme elle ne veut plus entendre parler de lui, elle ne lit plus les journaux et ne regarde plus la télé)
Ruriko pose son sac à terre et déclare qu’elle ne peut plus marcher, c’est fatiguant et elle a mal aux jambes.
Kyouko=> O_O ça fait à peine 5 minutes qu’on marche
Ruriko prend un air de petite fille triste et dit qu’elle n’a jamais fait un exercice aussi strict quand elle était petite.

Page suivante, Kyouko se retrouve à porter le parasol, la valise, et Ruriko sur son dos. Elle tire la gueule, alors que Ruriko est ravie.

chap09a

C’est lourd, ses bras, ses jambes, son dos lui fait mal, comme si elle était revenue à la préhistoire et que le parasol et Ruriko étaient fait de pierre.
Mais peu importe, elle doit protéger Ruriko !
Soudain, Kyouko a un regard étrange « Je… maintenant »…

Sur le tournage, Ruriko se présente poliment au reste de l’équipe, et s’excuse de son retard.
On découvre Shinkai Seishi, le directeur de ce film, jeune mais exigeant pour son travail. Un des travailleurs lui dit que finalement, Ruriko se comporte mieux que ce qu’en disaient les rumeurs
Intérieurement, Ruriko décrit tout ce qu’elle voit, l’extérieur est sale, l’intérieur du bâtiment est pire, etc.…
L’assistante lui demande si elle est venue tout de seule avec son parasol. Et où est son manager ?
Flash back : Kyouko s’étale de tout son long, avec Ruriko sur le dos. Celle-ci s’énerve, et Kyouko s’excuse : elle vient de se tordre la cheville. Mais elle va se remettre debout tout de suite
*Kyouko la tortue, qui essaye désespérément de se redresser*
Ruriko lui dit de laisser tomber, qu’elle va continuer toute seule (parce qu’elles sont presque arrivées.
Kyouko, désespérée et les larmes aux yeux lui dit de ne pas y aller, son corps est trop fragile. Ruriko, en pensée « Qui a dit que j’avais un corps fragile ? »
Et tout, réitère ses paroles : Kyouko peut rester ici, elle enverra quelqu’un la chercher (ça lui permettra d’arriver plus tôt et de pouvoir se reposer).
Kyouko est touchée par ses paroles, et s’excuse.

Retour à l’assistante, Ruriko lui raconte une histoire un peu différente : la voiture est en panne et elle est venue toute seule à pied jusqu’ici. L’assistante est impressionnée par la volonté et le professionnalisme de Ruriko.
Elles discutent alors du parasol, et on apprend que si Ruriko fuit le soleil comme la peste, c’est parce que se retrouver avec un bronzage, même léger, ruinerait sa carrière. Rien n’est plus effrayant au monde que les UV.
Ruriko pense intérieurement qu’elle déteste le genre de personne comme Kyouko, qui ne savent que supplier, sans honte, pour faire leur début. Et qu’il vaudrait mieux pour elle qu’elle se rende compte rapidement de son inutilité, et qu’elle disparaisse.

La dite Kyouko n’est pas si loin de disparaître en effet, toujours étalée sur le sol, assoiffée et seule. Son corps est trop lourd pour qu’elle puisse aller plus loin. Elle voit devant elle une oasis d’arbre, comme un espoir d’échapper au soleil. Elle se traîne comme elle peut, mais bouger sa jambe revient à se planter un clou dans la cheville. Elle hurle comme godzilla.
Elle désespère, personne n’est venue la chercher. Pourtant, en aidant Ruriko, malgré la douleur, elle a réussi à retrouver des sentiments. Comme quand elle portait Shotaro sur son dos. Peut-être que ce sentiment va lui revenir définitivement (image de petits anges qui lui apportent des cœurs).
Mais vu la situation dans laquelle elle est…qui viendrait la sauver ? Pas Shotaro, qu’elle a toujours protégé ? (image de Shotaro la regardant puis lui tournant le dos)
Et elle se souvient de sa mère, le dos tourné qui s’en va, malgré les pleurs et les supplications d’une petite Kyouko qui lui court après, lui demandant de ne pas la laisser seule. « Je serai une gentille fille, ne me laisse pas… »
Personne ne se soucie d’elle…
Alors qu’elle pense ça, quelqu’un approche, et dit qu’il l’a trouvé. Elle lève la tête et voit… Ren. Celui-ci lui demande si elle est allongée ici parce qu’elle prend une pose… ou bien elle ne peut pas bouger ?
Kyouko-tortue essaye désespérément de partir, quitte à souffrir, mais ne peut toujours pas avancer. Ren, impassible, en conclut que sa deuxième hypothèse est la bonne.

chap09b

Kyouko, choquée, se demande pourquoi, avec tout le monde qu’il y a sur le plateau, ils l’ont envoyé lui ?!
Elle lui demande si Ruriko lui a dit de venir la chercher. Ren ne l’a apparemment pas vu, mais son manager lui a dit qu’elle était arrivée. Il fixe la cheville de Kyouko du regard.
Kyouko s’étonne que Ruriko n’ait rien dit
Ren se saisit de sa cheville et lui enlève sa chaussure
*hurlement de godzilla bis*
Kyouko tape le sol de douleur. Ren pense qu’elle s’est fracturée l’os. Et décide de la porter dans ses bras jusqu’au plateau.
Kyouko, paniquée : Eh ????
Ren la regarde, et lui dit de supporter ça pendant quelque temps.
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