résumés

volume 1

L’histoire commence par une boîte fermée, une sorte de boîte de Pandore. Tout le monde vient au monde avec cette boîte au fond de soi. Une boîte qu’il vaudrait mieux ne jamais ouvrir…
Kyouko est une jeune fille souriante, énergique, et toute dévouée à son ami d’enfance, Shotaro, avec qui elle vit. Sho est monté sur Tokyo pour devenir une idole, et sa carrière vient de démarrer.

On la découvre comme serveuse dans un fast-food. Puis en fan absolue de Sho, même si ce détour va la mettre en retard, elle se précipite chez un vendeur de disque pour récupérer des posters en édition limitée. Elle arrive épuisée à son second travail, où la femme du patron prend soin d’elle. Elle s’inquiète pour Kyouko, si jeune et qui vit déjà seule (c’est ce qu’elle suppose). Ne préférerai-t-elle pas vivre comme toutes les autres jeunes filles ? Bien sûr qu’elle aimerait, vivre comme une princesse, belle et aimée de tous.. Mais être belle, ça coûte cher, elle n’en a pas les moyens.. En revanche, elle a le bonheur de pouvoir vivre avec son prince charmant… enfin, pas pour longtemps, et le prince n’a rien de charmant. Quand elle retourne enfin à son appartement, elle découvre Sho, étalé devant la télé. Elle lui assure qu’il vaut bien mieux que ce Tsugura Ren, l’idole du moment.
Le lendemain, décidant de surprend Sho, elle passe à son agence et surprend une conversation qui va changer sa vie : Sho s’est complètement moqué d’elle, il la trouve ridicule, il ne l’a toléré que parce qu’elle payait le loyer et la nourriture. Ces paroles ouvrent la boîte de Pandore de Kyouko, et de cette boîte jaillissent des centaines de démons : Kyouko lui fera regretter ses paroles ! Elle lui annonce qu’elle va devenir une plus grande star que lui. Une teinture et une nouvelle coupe de cheveux, et la nouvelle Kyouko est née !

Première étape :se faire accepter dans une agence. Et pas n’importe laquelle, une agence plus prestigieuse que celle de Sho : la LME. Le problème, c’est que n’entre pas qui veut. Il faut passer la barrière des réceptionnistes. Un manager, Sawara, accepte de discuter avec Kyouko. Mais si elle a la volonté, elle n’a pas de plan, elle ne sait même pas si elle veut devenir une chanteuse ou une actrice. Elle n’a même aucun talent ! Bien sûr, Sawara lui demande de partir. Mais Kyouko s’accroche, jusqu’à ce que Ren Tsuruga arrive. Kyouko ignorait que c’était son agence, et ça lui met le moral à zéro, ce qui étonne Sawara, plus habitué à observer la situation inverse, surtout chez ce genre de jeunes filles, qui ne semblent vouloir entrer dans le show-biz que pour se rapprocher de leur idole. Kyouko finit par se faire jeter, mais qu’à cela ne tienne, elle se plante sur la place devant le bâtiment, à genou sans bouger. Mais il fait froid et ses jambes commencent à lui faire mal. Direction le plan B : le harcèlement moral. Elle décide de suivre Sawara absolument partout, quitte à poursuivre un taxi à vélo, où qu’il soit, quoi qu’il fasse, elle est là. Elle menace même de le maudire. Ce dernier, à bout de nerf, finit par lui donner ce qu’elle veut, ou presque : il donne une chance de passer l’audition pour entrer à la LME. La réaction de Kyouko l’étonne à nouveau, et le terrifie aussi.
Kyouko tombe une fois de plus sur Ren dans les couloirs. S’en suit une dispute sur la motivation de Kyouko. Elle lui dit qu’elle fait ça pour se venger de Sho Fuwa… mais il ne sait même pas qui c’est. Il lui annonce tout net qu’elle va se planter. Il rejoint ainsi la liste des pire ennemis de Kyouko (composé uniquement de deux noms pour le moment, Ren et Sho).

Le jour du casting, Kyouko découvre avec étonnement le nombre élevé de candidates, et leur beauté. Puis aperçoit une fille aux cheveux longs et noirs qui jette une enfant à terre, très énervée. Tout le monde commente sa cruauté envers une pauvre enfant, sauf Kyouko. Alors que les candidates essayent hypocritement de stopper ses larmes, Kyouko l’attrape et lui déclare tout net avec un regard d’une intense méchanceté que si elle croit que parce qu’elle pleure, tout le monde va être au petit soin avec elle, elle se trompe. La petite fille blonde est conquise par la franchise (excessive) de Kyouko.
Le casting va commencer, et le président de la LME arrive en fanfare, avec des danseurs et danseuses en costumes exotiques, et lui même déguisé en cow-boy.
Les candidates se présentent les unes après les autres, et la brune, qui s’appelle Kanae, montre une très grande confiance en elle. Elle est née pour jouer. Quand on demande à Kyouko sa motivation, elle répond honnêtement « battre Sho Fuwa ». Sawara est au sixième dessous : c’est lui qui l’a recommandé pour le casting, c’est sa crédibilité qu’elle détruit. Mais le président voit les choses autrement : si Kyouko n’était qu’une fan de Sho, elle aurait passé le casting de son agence, pas celui de la LME. Elle a encore une chance de réussir.
Vient l’épreuve du talent artistique… le problème c’est que Kyouko ne connaît ni la danse, ni le chant, ni les langues étrangères. Peu importe, elle monte sur scène avec un énorme radis et un couteau, et utilisant la technique Katsura, que seuls les grands chefs maîtrisent, elle le transforme en rose. Tout le monde est impressionné. Kyouko a passé la deuxième épreuve !
Kanae vient alors la rabaisser : on ne l’apprécie que parce qu’elle est une curiosité. La troisième épreuve consiste à improviser sur scène en fonction de ce que quelqu’un vous dit au téléphone. Kanae joue à la perfection. Kyouko tombe sur un homme qui s’excuse d’avoir trompé sa petite amie et lui demande s’il peut revenir. Elle commence par lui pardonner, avec un grand sourire, ce qui plaît au président, et d’un coup, se transforme en dark Kyouko, hurlant en jetant le téléphone : tu croyais vraiment que j’allais dire ça !!
Le président en pleure de déception. Et c’est la fin de l’audition pour elle. Kanae, elle, accède au deuxième tour.

Sawara vient la voir pour discuter du casting, et lui demande à quoi elle pense quand elle entend le mot « amour ». Kyouko répond : « désastre et désespoir ». Sawara lui explique alors que pour réussir dans ce métier, il faut vouloir être aimé, c’est en tout cas la théorie du président. Kyouko, le regard triste et sérieux, dit qu’il n’y a aucune garanti en amour que si l’on donne, on recevra en retour.
Plus tard, Sawara seul, réfléchit à ses paroles, et est rapidement interrompu par la petite fille pleurnicheuse du casting, Maria. Elle veut savoir si le numéro 61 (le numéro de Kyouko) a réussi.
Kyouko déprime dans sa chambre.
Le président chez lui tient la fiche de Kyouko en main, cherchant une solution.
Kyouko, fatiguée d’avoir pleuré, pense à sa mère. Elle se rappelle combien elle a pleuré quand sa mère est partie. Et se souvient aussi de son porte-bonheur. Elle finit par le trouver dans ses affaires : une pierre, qui absorbe toutes ses mauvaises pensées. Le lendemain, elle annonce à son logeur et employeur qu’elle abandonne et qu’elle va se chercher un travail. Ca ne plaît pas au logeur, il pensait qu’elle avait plus de volonté que ça.
Aux bureaux de la LME, le président annonce quelque chose à Sawara, qui le réjouit. On en ignore la nature, mais on apprend une condition : Kyouko doit se représenter d’elle-même aux bureaux.
De son côté, elle est en plein doute : doit-elle ou non abandonner ?


chapitre 06