résumés

Volume 13 chapitre 76

La mélodie a pris fin. Mizuki demande à son professeur pourquoi il a choisi de jouer « Cat Steps ». Il lui lance alors un petit sourire narquois et sûr de lui, qui la fait rougir malgré-elle, et répond que cette mélodie lui correspond bien. Réaction immédiate de Mizuki : méchant ! Comme une gamine vexée, elle lui demande de s’expliquer : qu’est ce qu’il veut dire, qu’elle est pitoyable, qu’elle n’est qu’une gamine ?? Elle essaye vainement de l’attraper, et lui s’en amuse, l’esquive et s’excuse faussement. Kyouko a du mal à retenir son rire face à cette scène, elle pouffe, les deux mains sur sa bouche.
La « dispute » prend fin soudainement, quand Katsuki, en reculant, marche sur les morceaux de tasse brisée, restés au sol. Ils avaient complètement oublié ce détail. Katsuki s’agenouille et commence à ramasser les morceaux. Mizuki se précipite alors, disant que c’est à elle de le faire. Embarrassée, elle lui dit qu’elle ne peut laisser un invité faire ce genre de chose. Elle le repousse donc vers le canapé, lui demandant de s’asseoir et de l’attendre pendant qu’elle prépare un autre thé. Là, Momose réalise ce qu’elle vient de faire : elle vient de prononcer les mots qui closent la scène !
Kyouko, Ogata, le président et les deux dames s’en sont aussi rendu compte, et attendent, surpris.
Momose ferme les yeux, réfléchissant en silence, et au bout de quelques secondes, les ré-ouvre, puis sourit : elle abandonne, Ren a gagné.
Les morceaux tous sur son plateau, elle se lève, et déclare qu’elle va refaire du thé, de l’Earl Gray, son préféré, le tout avec un grand sourire. Katsuki la remercie, elle se dirige vers la porte, se retourne une dernière fois pour lui sourire à nouveau et sort, le laissant seul.

Katsuki s’enfonce alors dans le canapé, songeur, et laisse échapper un grand soupir de désespoir. Et l’air sombre, il se parle à lui-même : « « Ne me laisse pas t’attraper », hein ? … alors que je savais qu’en me rapprochant d’elle, je ne ferrai que nous créer des ennuis… ».
Le staff murmure, faisant le rapprochement avec Katsuki repoussant Mizuki quelques minutes plutôt.
Le président l’observe, silencieux.
Katsuki sait que rester à ses côtés serait douloureux… Il se tient la tête d’une main, avec une expression sérieuse et triste. Et, à la surprise de tous, il relève la tête, avec une expression de joie sincère : il devrait se sentir mal, mais à l’instant, dans son cœur, le bonheur est plus fort que tout.
La plus jeune des deux dames près de Kyouko est rougissante et non loin de défaillir. Kyouko, elle, un instant étonnée, sourit à son tour. Pour Yashiro, toujours caméra à la main, c’est la surprise qui l’emporte. Le président de son côté, affiche une expression satisfaite. Et Ogata, un sourire calme, paisible. Il ferme un instant ses yeux, puis annonce à voix haute la fin de la scène.

chap76achap76b

Tout le monde s’est regroupé autour du président, et nul n’ose parler. Kyouko jette un regard à Ren, qui paraît calme. Dès que Takarada ouvre la bouche, tout le monde tourne la tête dans sa direction. Il va annoncer son verdict !
Celui-ci n’est pas tendre : il admet que ce n’était pas mal, pour quelqu’un comme Ren. Ca suffira pour passer le test.
Kyouko a la mâchoire pendante : « suffira » ???? C’est tout ce qu’il trouve à dire après avoir clairement rit et sourit au jeu de Ren ??? C’est pour elle d’une grande injustice.
Ren, soulagé, ne partage pas sa colère. Il remercie simplement le président. Ce dernier n’a pas fini son commentaire du jeu de Ren. Il ajoute donc que cette scène lui a permis de pleinement comprendre Katsuki, mais aussi Ren. Et il ne parle pas de sa façon de penser, mais de ce qu’il a au fond de son cœur. Surprise silencieuse de Ren. Yashiro et Kyouko, eux, sont impressionnés : le président a réussi à comprendre que Ren est amoureux rien qu’en le regardant jouer ??? Incroyable… et effrayant…
Takarada continue son analyse : il ne s’en est rendu compte qu’au milieu de la scène. Il a aussi compris pourquoi Ren a choisi cette scène, et pourquoi il a déclaré pouvoir faire jouer Momose. Pour montrer « son Katsuki », il avait besoin d’une partenaire. Pourtant, il est très difficile de manipuler quelqu’un quand on improvise. C’est pour ça qu’il a fait exprès de provoquer Momose, ou plutôt, la Mizuki de Momose.
Ren le reconnaît et s’excuse auprès de Momose. Mais il savait qu’il y arriverait, qu’elle avait le talent et la fierté nécessaire pour réussir. Ces mots ont un impact sur Kyouko. Elle est interdite, immobile et tête baissée. Elle ne suit même plus la discussion.

chap76c

Ren y met pourtant une dernière touche, innocente mais fatale : « Je savais que ça réussirait, parce que tu étais là ». Momose rougie totalement. Et le staff partage la même pensée : alors cette rumeur comme quoi Tsuruga ferait tomber toutes ses partenaires amoureuses de lui est vraie finalement. Incroyable qu’il est réussi à dire une phrase aussi mielleuse sans arrière pensée et devant tant de monde. Il est vraiment japonais ?
Le président n’est pas surpris, mais un peu blasé. Ren est un charmeur naturel. Combien de filles l’ont largué après coup à cause de cet aspect de sa personnalité ? Bah, on ne peut rien y faire. C’est un peu dans ses gènes, tombeur de père en fils… en parlant de famille… il jette un coup d’œil à Ogata, lequel rit de bon cœur.

La plus jeune des deux dames, admiratrice de Ren, défend haut et fort son opinion : Ren était très sexy quand il était au piano ! Non, en fait, il était génial dès le moment où Mizuki s’est blessée au doigt ! N’est-ce pas ?! Elle part dans ses délires, les yeux pleins d’étoiles, enviant Mizuki, et disant que l’ancien Katsuki n’était pas aussi charmant. L’autre dame la rejoint sur ce point.
Kyouko est toujours perdue dans ses pensées. Ren remarque alors son étrange attitude, son visage peiné, triste. Il se penche vers elle, pour avoir la tête à son niveau, et après un instant d’hésitation, l’interpelle et lui demande ce qui ne va pas, si elle n’est pas malade. Kyouko sort alors de son monde. Elle répond un simple « non », puis recule d’un pas, s’éloignant visiblement de Ren. Il l’a bien remarqué, et ne laisse pas passer cette réaction sans rien dire. Au contraire, il lui demande ce que ça signifie. Petite surprise de Kyouko. Il insiste alors : pourquoi a-t’elle reculé ? Kyouko, un peu embarrassée, lui assure que ce n’est rien, qu’il n’y a pas vraiment de raison à cela. Ren n’est pas du tout convaincu, mais Ogata la sauve : le président aimerait parler avec Ren.
Effectivement, le président, debout, lui fait signe de venir. Ren jette un regard à Kyouko avant de partir. Ogata s’excuse alors auprès de Kyouko, apparemment, il a interrompu leur conversation ? Kyouko secoue sa main, assurant qu’il n’a rien interrompu. Elle regarde Ren rejoindre le président, silencieuse… puis flanche. « Qu’est ce que ça signifie »… elle soupire : impossible de lui donner une explication.
Ogata annonce qu’il est l’heure de déjeuner, et qu’après, ils pourront tourner les scènes de Katsuki. Le staff est très motivé.
Kyouko continue sa pensée : elle ne peut avouer à Ren qu’en fait, elle s’est sentie… jalouse de Momose. De ce qu’il lui a dit : « Je savais que ça marcherait, puisque c’était vous, Momose. » Elle se demande si un jour, elle sera assez bonne actrice pour que Ren lui dise la même chose. Mais même si ça devait arriver… elle n’a plus envie de jouer face à lui…
Yashiro surgit dans son champ de vision, la faisant sursauter.

Retour sur terre, elle marche à côté de Yashiro. Elle lui demande ce qu’il pense de la façon dont Momose voit Ren. Etonnement de Yashiro. En pensée: Kyouko n’a pas vu Momose rougir tout à l’heure ?
Kyouko, hésitante, déclare que Ren doit être du genre à rendre ses partenaires réellement amoureuses de lui, s’ils sont censés jouer des amants… Yashiro acquiesce immédiatement, ajoutant en pensée qu’il n’y a pas que ses partenaires qui craquent. A voix haute, il reconnaît qu’il y a déjà eu pas mal « d’incidents », et qu’on peut ajouter Momose à la liste maintenant.
Visage horrifiée de Kyouko : elle le savait ! Yashiro interprète mal sa réaction, et lui demande, tout sourire, si ça la rend anxieuse, pensant à de la jalousie. La réponse de Kyouko brise son élan : non, elle a plutôt peur. Elle frissonne, comme si elle avait vu un fantôme. Yashiro titube, et se dit qu’il commence à compatir pour Ren.
La peur de Kyouko est réelle. Ce qui l’effraye, c’est que si un jour, elle devait jouer avec Ren… si ça arrivait, ce serait mauvais si … elle avait à nouveau ce genre de sentiments… comme à « ce moment ». Si ça recommençait… L’espace d’un instant, elle se revoit dans l’appartement de Ren, à terre, quand il lui a effleuré les lèvres, s’apprêtant à l’embrasser. Ce sentiment qu’elle a ressenti, alors qu’elle s’était jurée de ne plus jamais laisser son cœur s’emballer ainsi…

chap76dchap76e

Dans la limousine du président, Ren se voit offrir un verre de vin. Le président lui demande s’il l’a fait. Un ange passe… puis Ren lui répond que non. Il est très occupé en ce moment, avec tout ce travail. Il ne prend pas son verre. Le président le ramène donc à lui, et se retrouve avec un dans chaque main. Il savait que Ren lui répondrait ainsi, il demandait, juste au cas où. Il ajoute qu’il trouve que Ren est bien plus calme maintenant, comparé à il y a cinq ans.

Le chapitre se conclut sur la pensée de Kyouko : alors que j’avais décidé de ne plus jamais tomber amoureuse…

chapitre suivant