Kyouko est encore sous le coup de l’émotion : Asami l’a comparé à un professionnel ! Elle se répète son discours, l’embellie et se jette des fleurs toute seule dans sa loge devant sa glace, y ajoutant sa petite touche : même si c’est avec ce salop que je jouais, mon côté sombre n’a pas pris le dessus ! C’est génial Kyouko, tu as bien progressé !
Un assistant au pas de la porte trouve ça si effrayant qu’il préfère s’en aller en prétendant n’avoir rien vu.
Kyouko, un fer à friser en guise de micro, continue son discours. Toute souriante, elle ajoute qu’elle aimerait annoncer la bonne nouvelle à quelqu’un de très respecté, Tsuruga (Ren). Elle se dit que grâce à ça, elle s’est un peu rapproché de son niveau. Elle se sent heureuse et toute légère. Elle était tellement concentrée sur son jeu d’acteur qu’elle en a presque oublié sa vengeance : sa passion pour le théâtre est plus forte que sa haine envers Sho !
Elle continue sa réflexion, le visage serein : bien qu’elle ait très envie de voir Sho la supplier, le théâtre sera sa priorité. C’est si rare qu’elle se sente si heureuse et paisible, elle ne veut pas que ses envies de vengeance viennent perturber sa tranquillité.
Plus tard, Mimori entre dans la loge de Sho pour le féliciter pour son travail. Sho, affalé dans son canapé, ne prend même pas la peine de se lever : ce n’est que Mimori. Mais elle ne le prend pas très bien : comment ça « que » Mimori ?! A qui tu t’attendais ??
Alors qu’elle s’énerve, il conserve son attitude calme, répondant qu’il n’attendait personne. Mais mentalement, il se dit qu’il sait bien maintenant qu’elle ne viendra pas d’elle-même.
Mimori sait très bien ce qu’il pense, et qui il voulait voir, ça la déprime, elle en fait presque demi-tour. Sho lui demande pourquoi elle a l’air triste. Mais elle ne peut pas lui répondre. Les mots d’Asami, comme quoi lui et Kyouko avait l’air d’être les vrais amants, tournent dans sa tête, sans pouvoir sortir.
Sho se décide alors à se lever, et vient lui tapoter la tête. Mimori, l’air embarrassé, lui demande de l’embrasser. Sho, lui répond d’accord, et tourne sa tête avec deux doigts. Rien de romantique du tout, ce qui la fait pleurer comme une gamine, agitant les bras : elle ne veut pas un banal baiser ! Intérieurement, elle pense qu’elle ne veut pas un baiser sans sentiment, elle veut un baiser passionné. Son attitude commence a lassé Sho. Il se dit que c’est pour ça qu’il ne sort qu’avec des femmes plus âgés. Il la prend néanmoins dans ses bras pour la calmer. Ce qui marche immédiatement : Mimori est tellement heureuse qu’elle en tombe presque dans les pommes. Sho se dit alors que c’est trop facile de faire plaisir aux femmes, quelque soit leur âge. Puis sent un bizarre regard sur lui. Kyouko, qui passait par là par hasard, a assisté à toute la scène. La manager de Mimori aussi, qui décide de s’occuper de son poulain.
Kyouko et Sho se retrouvent seuls. L’air blasé, elle lui dit qu’elle ne pensait pas qu’il était si doué pour ce genre de chose. Finalement il sait comment arrêter les pleurs d’une fille en moins d’une minute. Sho recule sous cette pique, embarrassé : depuis combien de temps Kyouko est-elle là ? Elle continue, l’air détâché : on dirait que Sho n’est vraiment gentil qu’avec elle. Sho lui demande si elle fait référence à leur enfance. Oui, c’est ça, au moment où elle pleurait, et qu’il ne pouvait que rester debout comme un idiot, à la regarder. Cette remarque énerve Sho, qui s’apprête presque à dire ce qu’il pense : ce n’est pas qu’il ne sait que rester debout et regarder stupidement, mais… le reste de la phrase n’est partagé qu’avec le lecteur : il ne savait pas quoi faire d’autre ! Même sans qu’elle ait à le dire, il savait comment sa mère la traitait. Mais quelqu’un comme lui, toujours chéri par ses parents, n’avait aucun moyen de la consoler. Il avait peur qu’elle croit qu’il se vantait.
Il retient ces paroles, et tourne la tête. Kyouko a sans doute compris ce que Sho voulait dire, sans le faire, car elle lui répond qu’elle savait tout ça, et que c’est pour ça qu’elle n’a plus jamais pleuré devant lui. Parce qu’elle ne voulait pas lui rendre la vie difficile. Elle se retourne et part, laissant un Sho sous le choc de cette révélation.
Elle repense à son passé : comme elle ne voulait pas pleurer devant Sho, elle a cherché un endroit pour elle, isolé, où pleurer tranquillement. Elle en a trouvé un, dans un bois, et là, elle a rencontré Corn. Même si ça n’a duré que quelques jours, c’était comme un rêve, merveilleux, un souvenir très précieux. Y repenser la rend toute heureuse, et elle ne peut s’empêcher de sourire.
Sho, qui l’a rattrapé, veut entendre le fin mot de l’histoire : ça veut dire qu’à chaque fois qu’elle disparaissait, c’était pour elle pleurer ? Kyouko n’apprécie vraiment pas qu’il ait interrompu sa rêverie, et l’envoie balader, lui demandant de ne pas perturber ses doux souvenirs. « Doux souvenirs ? » Ca rend Sho très curieux. Mais Kyouko n’a aucune envie d’en parler, et lui dit d’arrêter de la suivre, que c’est dégoûtant. Cet adjectif ne plaît pas du tout à Sho, il lui répond que ce qui est dégoûtant, c’est son horrible uniforme rose (Kyouko porte l’uniforme de la Love Me section). Asami et Shoko qui passaient par là observent la scène. Sho est tellement en colère qu’il décide d’attaquer Kyouko sur sa tenue ridicule. Il lui dit que c’est horrible, et qu’aucun humain ne devrait porter ça. Kyouko lui répond que le pire être humain que la Terre ait porté n’a pas le droit de la critiquer. Et qu’il n’a aucun droit de critiquer ses goûts. Sinon elle dévoilera son vrai nom au monde entier. Alors qu’elle s’apprête à vraiment le faire, il lui colle la main sur sa bouche, et avec un regard d’assassin, lui dit que si elle le fait, alors quand elle aurait un peu de succès, il dira à tout le monde que son nom de scène, Kyouko, a été choisi parce que les noms qu’elle avait proposé étaient, « Princesse Cindy » et « Princesse Rose », ont été rejeté par son agence. On voit une petite image de Kyouko déçue, et du président qui choisit Kyouko (parce que c’est plus sûr comme ça).
Kyouko recule effrayée : comment Sho sait-il ça ?
Il se félicité alors : t’as vraiment fait ça ? T’as vraiment pas d’amour propre !
Kyouko s’est faite avoir ! Elle lui reproche ce coup bas : tu n’as fait que deviner, t’es qu’un lâche !
Ce à quoi Sho répond qu’elle a bien été assez stupide pour se laisser prendre au piège. Elle lui court après pour le frapper.
C’est là qu’Asami les interrompt : vous sortez toujours ensemble ?
Les deux s’arrêtent immédiatement pour mettre les choses au clair : on ne sort pas ensemble ! C’est évident qu’on est en train de se disputer. Apparement, ça ne l’est ni pour Asami, ni pour Shoko, qui pensent respectivement que ça ressemblait à une dispute de couple et qu’ils avaient l’air très heureux. En même temps, avec le même air énervé et la même pose, ils s’apprêtent à dire : « En plus, pour moi, cet(te) idiot(e)… » mais le portable de Kyouko sonne, donc seul Sho finit sa phrase : « est une ennemie mortelle ». Il continue en disant que pour cette fois, ce n’était pas un match à la vie à la mort (en se disant mentalement qu’il n’en est pas passé loin). Tournée dans une autre direction, et ne l’écoutant absolument plus, Kyouko décroche le téléphone, et découvre avec embarras que c’est Ren qui l’appelle. Elle prononce son nom « Tsugara » à voix haute, ce qui fait titler Sho qui se retourne vers elle.
Ren s’inquiète pour Kyouko, elle le rassure donc, mais on sent bien son malaise. Et même sa panique : Sho est juste à côté ! Ren lui demande pourquoi elle lui a laissé un message alors. Un message sans queue ni tête. Panique totale ! Kyouko avait totalement oublié ce détail ! Et elle ne veut absolument pas qu’il sache qu’elle a tourné avec cet idiot ! Elle essaye tant bien que mal de s’excuser, et lui dit de ne pas s’en soucier. Mais Ren n’est pas convainc : Kyouko a été jusqu’à appeler l’agence pour avoir son numéro, non ? Alors ça doit être important.
Kyouko se calme immédiatement, épatée que Ren ait compris tout ça alors que son message était si bizarre. Et que parce qu’il a cru que c’était important, il l’a rappelé. Elle réalise qu’il lui a dit qu’elle a répondu « cette fois »… ça veut dire qu’il l’a appelé plusieurs fois ? Elle en est très surprise, et tellement perdue dans ses pensées qu’à son habitude, elle n’a pas du tout écouté ce qu’il lui dit. Elle se demande si Ren est comme Kanae. Elle ne peut y croire. Elle n’ose même pas le dire.
Comme il insiste à nouveau, elle lui dit que si elle l’a appelé, c’est parce que quelque chose de bien lui est arrivé au travail, et qu’elle voulait le lui dire.
Elle finit par se le dire : Ren se faisait du soucis pour elle ? Elle a l’air très heureuse.
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Et elle s’apprête à lui donner une explication.
Mais Sho en profite pour s’immiscer dans la conversation, s’emparant du téléphone, il dit à Ren qu’il vient de finir un projet qui le rendra encore plus célèbre, et ajoute que Kyouko a tourné dans son clip. Cette dernière est au comble de la panique/terreur. Et Ren très étonné. Mais Sho lui raccroche au nez, alors Kyouko ne connaît pas sa réaction. Bien qu’elle imagine très bien ce qui va se passer. Elle arrache le portable de main de Sho, lui hurlant dessus et le traitant mentalement de bâtard. Comment a-t-il osé raccrocher au nez de Ren ?!! Et lui dire ces choses !!
La réaction de Kyouko énerve Sho : pourquoi panique-t-elle ? Il lui demande si c’est bien Tsuruga Ren. Bien sûr que c’est lui ! Kyouko énervée, précise qu’il est un de ses aînés à l’agence. La réponse ne satisfait pas Sho : alors juste parce qu’il est ton aîné, Tsuruga Ren prend le temps d’appeler une débutant comme toi ? Je ne pensais pas qu’il avait tant de temps libre. Kyouko n’apprécie vraiment pas qu’il tappe sur Ren comme ça, et se lance à sa défense : Ren est occupé, très occupé, occupé à mort ! Elle grince des dents en y repensant : Ren, si occupé, a pris le temps de l’appelé, il s’inquiétait pour elle, et maintenant, à cause de cet idiot, le peu de confiance en elle que Ren a construit a complètement disparu ! Une vague d’énergie noire s’étend petit à petit, grandissant à chaque mot prononcé par Sho : Pas besoin de me regarder comme ça ! Tu n’es pas supposée détester Ren ?
S’en est trop, et Kyouko, transformer en monstre démoniaque, libère ses ténèbres sur Sho : tout ça, c’est de ta faute !!!!!!!!
Dans un restaurant, Yashiro remarque que Ren a à peine manger. Ren lui dit que ce n’est rien, c’est juste qu’il réfléchissait. Yashiro lui demande à quoi, mais il esquive avec un sourire. Mais Yashiro n’est pas dupe : il sait que c’est à cause du coup de téléphone. De son côté, Ren repense à cette voix. Il l’a déjà entendu avant… il se rappelle sa rencontre avec Sho dans les couloirs, et le visage ferme, se dit que cette voix était la sienne.