En bord de mer, Yashiro éternue. Il est sur un plateau de tournage, et les assistants lui conseillent de ne pas contaminer Ren, qui est d’ailleurs inquiet pour son manager. Il lui suggère de se reposer, mais Yashiro refuse. Ren lui propose alors d’aller manger après que la scène ait été tournée, là, il accepte. Une toute gentille et souriante assistante leur demande si elle peut se joindre à eux. Et surgissant de nulle part avec un air suspect, Maria accepte pour eux, en ajoutant qu’elle a préparé des sucreries. Elle lui propose d’y goûter, et lui tend un bol rempli d’araignées. L’assistante prend alors ses jambes à son coup. Maria lui tire la langue : bien fait, qu’elle arrête de tourner autour de Ren. Yashiro est consterné : si ça se trouve, c’est à cause de ça que Ren est célibataire. Le jour où il essayera d’avoir une petite amie, le démon au visage d’ange la tuera sûrement.
En attendant, le démon se fait cajoler par SON Ren, lequel la réprimande à peine pour son action. Il lui demande si elle est venue seule. Non, un orchestre l’accompagne. On voit alors des musiciens habillés en garde de Buckingham, en haie d’honneur, jouer de la trompette et du tambour. Le président fait son entrée à cheval, en fanfare, et salue Ren. Les musiciens s’en vont sous le regard médusé de deux assistants.
Le président leur dit qu’il est juste venu jeter un coup d’œil en passant. Et comme Maria voulez absolument venir, il la prise avec lui. Maria, jouant les filles embarrassées, répond que c’est parce qu’elle savait que Ren était là, elle n’a pas pu résister. Ren leur demande où ils se rendent, et Maria tout sourire lui annonce que « c’est son premier travail ». Ren lui demande de qui elle parle. De grande sœur (Nee-chan) bien sûr, c’est à dire Kyouko, dont c’est le dernier jour de tournage.
Kyouko, toute souriante, joue avec des fleurs, qu’elle fait tomber sur Kanae. Les deux sont en costume de lycéennes, dans un grand espace vert, et jouent ensemble. Ren et Yashiro sont surpris : elle a vraiment réussi son audition. Plus étonnant encore, on a le droit à un couple LM section. Yashiro est impressionné, et Maria fait l’éloge de Kyouko, et de son travail dans la section entraînement. Ren est curieux : la section entraînement? Maria lui explique sa rencontre avec Kyouko, mais il ne l’écoute plus, son regard se tourne vers le duo LM section.
Kurosaki annonce que c’est la fin de la scène. Elles ont fait du bon travail. Kanae est épuisée, mais Kyouko est ravie. Elles sont interrompues dans leur discussion par la fanfare qui semble à nouveau débarquer de nulle part.
Kurosaki, le président et les deux filles sont en train de discuter. Kurosaki leur dit qu’à partir de maintenant, c’est son boulot, mais qu’elles ne s’en fassent pas, il sait qu’il rendra le produit populaire, et en conséquence, elles aussi. Il les préviendra quand la publicité sera montée. Kyouko et Kanae le remercient et s’éloignent pour se changer. Maria leur tombe dessus.
Le président, resté derrière, remercie lui aussi Kurosaki, pour avoir pris soin de ses « enfants ». Kurosaki semble mal à l’aise, le président n’est pas n’importe qui. En plus, il le complimente sur sa personnalité « unique ». Kurosaki alors pense que sa personnalité n’est rien comparée à celle du président. Takarada ajoute qu’il ne peut pas le sous-estimer. Kurosaki lui répond qu’il a confiance en lui. Le président sourit et lui dit que c’est pour ça qu’il voulait le rencontrer.
Kyouko, assise en face de Maria, s’étonne que Ren se soit déplacé. Maria précise que ce n’est que pendant sa pause de déjeuné, il devra y retourner ensuite. Là, Kyouko a un petit air déçu : elle n’a plus besoin de lui dire qu’elle a trouvé un travail. Et elle n’a pas eu l’occasion de lui parler depuis un certain temps. C’est dommage… dommage ???? Kyouko se lève d’un coup et se reprend: pas de malentendu, ce n’est pas comme si elle voulait le voir ! Il ne fait que se moquer d’elle… mais le lui dire serait plus poli. A voix haute elle se demande si elle a mal fait. Maria qui ne comprend absolument pas ce qui se passe lui répond un « N…non ? ».
Dans une sorte de van, Kanae a fini de se changer. Elle dit à Kyouko que c’est son tour. Sans réponse et sans réaction. Kyouko reste figée sur place… ce qui rend Maria et le président très curieux, et déclenche une fou rire chez Kanae : en fait, Kyouko ne veut pas enlever son uniforme, bien qu’elle le nie haut et fort. Mais Kanae sait qu’elle ment, elle a vu son expression heureuse quand on leur a annoncé qu’elles porteraient un uniforme, et plus encore, elle l’a vu joué à l’élève, seule dans la salle de classe. Kyouko est complètement embarrassée, et fonce d’un coup dans le van en claquant la porte et en traitant Kanae de méchante et d’espionne. Kanae se venge en lui disant qu’elle a le vocabulaire d’une fillette de 10 ans.
A l’intérieur du van, Kyouko lâche la poignet, tristement.
A l’extérieur, Maria demande pourquoi elle aime porter un uniforme. Elle demande à Kanae si c’est pareil pour elle. Elle répond il n’y avait pas d’uniforme dans son lycée, et qu’en fait, ce n’est pas vraiment que Kyouko aime porter un uniforme, mais plutôt qu’elle aimerait bien être comme une adolescente normale, se plaindre tous les jours de cet uniforme, et d’avoir une vie heureuse au lycée. Maria trouve ça bizarre. Et Kanae lui explique que Kyouko n’a jamais été au lycée. Ca surprend tellement Maria que ses cheveux se figent en l’air.
Dans le van, Kyouko a remis son survêt rose, et pend son uniforme avec un sourire. Même si ça n’a pas duré longtemps, avoir eu cette expérience la rend très heureuse. Elle remercie l’uniforme et lui dit qu’elle ne l’oubliera jamais. Puis elle essaye de se reprendre. Mais en sortant du van, elle tombe sur une Maria en larme. Elle lui ordonne de venir à la fête. D’oublier tous ses soucis et de venir s’amuser. Ca ne correspond pas aux plans de Kyouko, elle comptait aller travailler. Mais Maria insiste et la tire par le bras. Grande sœur doit s’amuser plus ! Kyouko finit par accepter. Le président observe la scène de loin, souriant. Il se dit que Kyouko porte un grand poids sur son cœur. Puis réfléchit… le lycéen hein…
Aux bureaux, le rhume de Yashiro a empiré : il porte un masque, un manteau épais, il est tout rouge et tout tremblant et il marche bizarrement. Ren s’inquiète, mais Yashiro refuse encore de se reposer… et se prend un poteau en pleine face.
Yashiro n’est malheureusement pas le seul malade, beaucoup d’employés sont atteints. Du coup Sawara, au téléphone avec Ren, lui suggère d’accepter que Kyouko remplace Yashiro. Sawara est très occupé et raccroche sans que Ren n’ait pu le convaincre qu’il n’avait pas besoin d’elle.
Kyouko observe Ren de dos. Il lui dit de rentrer, qu’il peut se débrouiller sans manager. Kyouko répond que Sawara lui a confié la tâche de prendre soin de lui, mais il lui redit qu’il n’a pas besoin d’elle, et pire, qu’il ne la croit pas capable de faire le travail d’un manager. Elle est vexée, et réplique à voix basse qu’elle saurait tout à fait le faire. Malheureusement pour elle, Ren a l’oreille fine : il se retourne avec son sourire commercial et un « Vraiment ?! »
Alerte rouge, alerte rouge, le faux sourire est de retour !! Mais pourquoi a-t-elle amorcée cette bombe ?!
Ren ajoute que dans ce cas, il la remercie de son aide, elle qui semble si confiante. Intérieurement, Kyouko panique : non, non, je ne suis pas confiante, je ne faisais que parler pour moi !!!!
Mais il continue : il aimerait bien voir si ses talents méritent qu’il la remercie. Si elle réussit, il lui donnera 100 points. Mais Kyouko sait qu’elle est tombée dans un piège. Avec un tel sourire, il n’y a aucune chance qu’il la remercie. Elle va finir avec un –100 points oui !
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