résumés

volume 3 chapitre 17

Kyouko se retrouve donc obligée d’accepter le défi. L’une des élèves ajoute que puisque Kyouko est si insatisfaite par la manière dont elle a joué Flora (la grande sœur), elle n’a qu’à l’interpréter. Qu’elle leur montre donc sa Flora !
Kyouko panique : contrairement à tout ceux présent ici, elle, elle vise la section chant et star, pas la section théâtrale !
Mais bon, le leur dire ne changera pas grand chose au problème. Peut-être qu’elle n’est pas faite pour la section entraînement, puisque sa motivation pour entrer dans le monde du spectacle et parfaire ses talents d’actrice est impure…
Kyouko commence à lire le scripte : comment devrait-elle interpréter ce personnage ? Elle ne s’imagine pas jouer ce personnage. Et pourtant, elle doit l’utiliser pour convaincre la petite sœur que son père l’aime… que va-t-elle faire ?

Maria, assise près de son grand-père, boude. Takarada lui dit qu’il ne peut pas intervenir. Maria sait bien cela, il doit respecter la volonté des élèves pour calmer tout le monde.
Takarada, souriant, lui dit qu’ils vont faire d’une pierre deux coups : il faut passer un test pour entrer dans la section entraînement, ce défi sera donc le test. Maria s’énerve : une pierre deux coups ? Mais le test d’entrée à la section entraînement est bien plus simple que ça normalement ! Et là, il demande à une débutante, qui voudrait apprendre les bases, de passer une épreuve aussi difficile ! Comment pourrait-elle réussir ?
Mais le président continue à sourire, satisfait : il a hâte de voir Kyouko jouer.
Maria est incrédule.
Takarada lui fait la remarque qu’elle semble beaucoup aimer Kyouko. Maria lui explique que c’est parce que, alors que les gens normaux, quand ils doivent s’occuper d’un enfant et trouvent ça chiant, agissent hypocritement, Kyouko, elle, a dit à une enfant pleurant parce qu’elle était séparée de ses parents, que ce n’est pas parce qu’elle pleure fort que quelqu’un viendra l’aider (cf la rencontre KyoukoXMaria à l’audition). Le président est sans voix face au manque de compassion de Kyouko.
Maria, prenant un air extasié, ajoute que cette « attaque » l’a énormément touché, son cœur brûlait et tout son corps tremblait !
Takarada=> O_O impressionné par ce que Kyouko a fait, et encore plus paniqué par l’impact que ça a eu sur Maria.
Maria continue : ça l’a touché parce que, par le passé, elle n’avait jamais pensé rencontrer quelqu’un qui lui dirait ça.
On voit la petite Maria, pleurant, et son père, désemparé, tourné avec son grand-père, disant que si Maria n’avait pas demandé à sa mère de revenir, elle ne serait pas morte. Et Maria a tout entendu.
Retour au présent, la pensée de Maria : il ne me le pardonnera jamais.
Takarada s’inquiète : est-ce qu’elle parle de l’incident avec Lina (la mère de Maria) ? C’était un accident. Ne lui a-t-il pas déjà dit que ce n’était pas sa faute ? En plus, sa mère lui manquait parce qu’elle était toujours à l’étranger, pour son travail. Une enfant de 5 ans, qui n’a jamais causé le moindre problème, et qui pour la première fois, demande quelque chose à ses parents, leur demande d’être là pour son anniversaire… ce n’est pas un crime.

De son côté, Kyouko a lâché son scripte, et au grand étonnement de Kanae, tricote des vêtements pour ses poupées vaudous.
Kanae commence à perdre son calme : il ne lui reste qu’une heure, mais qu’est-ce qu’elle fabrique !! Kyouko, l’air tranquille, lui dit qu’elle n’ai pas l’auteur de cette histoire, elle ne sait absolument pas quelles phrases seraient les plus convaincantes. Donc elle essaye de se changer les idées en tricotant ces vêtements.
Kanae lui dit qu’elle aurait mieux fait de ne pas s’engueuler avec les élèves, puisqu’elle n’est pas à la hauteur. Kyouko a un air triste, elle voit la pièce sous un autre angle : Flora a été chouchoutée et aimée par sa mère, jusqu’à ce que sa petite sœur naisse. Qu’elle n’en veuille pas à sa petite sœur est bizarre, non ?
Kanae lui dit qu’elle ne peut pas l’aider pour ça, après tout, elle a échoué son audition parce qu’elle avait mal interprété les sentiments du personnage. Elle ajoute qu’elle ne devrait pas se faire autant de soucis pour des choses qui n’apparaissent pas dans le scripte. Tant qu’elle suit ce qui est écrit, c’est suffisant pour être actrice.
Ces paroles semblent avoir donné une idée à Kyouko. Finalement, peut-être qu’elle va réussir !

Le challenge est sur le point de commencer. Les élèves chuchotent : Kyouko n’est qu’une débutante, comment a-t-elle réussi à entrer dans la section entraînement? Elle a sûrement soudoyé quelqu’un, les membres de la LM section ne sont que des lèches-bottes. Kyouko les entend parfaitement, et sa colère commence à monter. Mais Maria lui prend la main, et lui dit de ne pas s’en faire. Kane, moins gentille, lui agrippe l’épaule et ajoute qu’après avoir été décriée comme ça, si elle n’assure pas, elle ne le lui pardonnera jamais !! Maria suggère de leur pincer la bouche jusqu’à ce qu’elle pourrisse.
Kyouko, l’air « mais qu’est-ce qu’on me demande encore de faire », plus sous pression que jamais, dit d’une voix tremblante qu’elle ferra de son mieux. Son fan club (Maria+Kanae+le président, entraîné malgré lui) s’excite derrière elle : c’est ça ! tu peux le faire ! Ne reviens que victorieuse ou morte !
La personne en charge de la section entraînement lui présente les gens qui vont travailler avec elle. Kyouko révise son plan : elle va essayer de créer une grand sœur qui hait sa petite sœur. Au pire, elle n’aura qu’à imaginer que la petite sœur, c’est Sho.

L’une des élèves essaye de lancer une pique à Kyouko : contrairement à quelqu’un, ici, les élèves essayent de devenir acteur sans tricher. Quelle chance elle a, d’être capable d’acheter son rêve. Tes parents doivent vraiment t’adorer, rien à voir avec le peu d’argent de poche que nos parents nous donnent. Quelle fille chanceuse.
C’était les mots à ne pas prononcer. On voit Kyouko, de dos, dans le noir. Quelque chose semble avoir changer en elle. Le président le remarque, mais suppose qu’elle agit comme les grands acteurs, qui avant de jouer, s’abandonnent totalement à leur personnage. Elle n’a vraiment aucune expérience de la scène ? Maria le réprimande : comment peut-il avoir l’air aussi joyeux ? Avec un air un peu mystérieux, il lui rappelle qu’il lui avait dit qu’il attendait ça avec impatience. Kanae et Maria sont étonnées. Vous comprendrez en regardant (bien que lui même ne sait pas encore comment Kyouko va jouer).

La pièce commence
Ange, la petite sœur, est assise sur une chaise. A genou devant elle, une adulte essaye de la rassurer : elle se trompe, personne ne la déteste. Ange répond que par devant, peut-être, mais derrière son dos, ils la jugent tous responsable de la mort de sa mère !!

(Maria se souvient de l’enterrement de sa mère, son père qui dit « je ne voulais pas d’enfant parce que j’avais peur que ça affecte sa carrière ! »
Les autres adultes : « Lina avait un brillant avenir devant elle ! Le 24 décembre ? Pour célébrer l’anniversaire de sa fille ? Elle ne pouvait pas attendre encore un peu, au lieu de faire ce caprice ?! »
Tous les collègues et les fans de sa mère disaient la même chose quand elle, son père ou le président n’étaient pas là. Elle les entendait quand même, mais jamais ils ne lui ont dit la vérité en face ! C’est pour ça que, peu importe combien on lui dit que ce n’est pas sa faute, elle ne le croit pas. Elle ne fera plus jamais confiance aux adultes !)

Retour à la pièce.
Ange répète que c’est de sa faute si sa mère est morte. La preuve, son père la déteste !
Une autre personne s’approche, et lui dit que des parents ne peuvent pas vraiment haïr leur enfant.
C’est au tour de Kyouko d’intervenir. Selon le scénario, elle devrait entrer, les larmes aux yeux. Mais Kyouko voit les choses différemment : elle se met à rire ! Tout le monde se demande ce qui se passe.

chap17a

L’un des personnages lui demandent pourquoi elle rit.
Elle répond, en suivant parfaitement les phrases du scripte, qu’elle a déjà entendu cette phrase un nombre incalculable de fois (que des parents ne peuvent haïr leur propre enfant). Ce qui étonne à nouveau les gens présents : elle suit le scripte, mais son attitude est totalement différente de celle de la Flora originale !
Kyouko relève la tête, et leur lance un regard féroce : En entendant ça, je n’ai pas pu m’empêcher de rire, je suis désolée. Les trois actrices, accrochées les unes aux autres, reculent face à une telle expression.
Maria : elle est douée !
Kanae + le président : 0_0 quelle énergie démoniaque…
Maria est en complète admiration, avec des étoiles dans les yeux et des scintillement tout autour d’elle : Elle a l’air d’une parfait grand-sœur !
Takarada, en retrait, tente un désespéré : il n’y a que toi qui la voit comme ça.
Kyouko continue : Ange, tu es une petite fille intelligente, avant même que tu entendes les autres parler, tu savais déjà la réponse, n’est-ce pas. (Kyouko a l’air terrifiante, alors que selon le scripte, elle aurait du avoir des yeux tendres et une voix douce.)
Père est un simple humain. Il peut perdre son sang-froid de temps en temps. Il lui arrive de dire des choses blessantes volontairement (scripte original : « sans le vouloir »)
Tu comprends, n’est ce pas ? Même des parents peuvent détester leur propre enfant…

chap17b

(Kyouko change peu à peu son texte, et Flora a l’air de pousser Ange à croire que son père la déteste, or le but fixé pour Kyouko est à l’opposé : elle est censée la convaincre que son père l’aime. Même le président est sans voix.)
Et se penchant sur Ange, elle lui dit, avec un regard dédaigneux : En vérité, père te déteste.
(Maria a l’air touché.)
chapitre suivant