résumés

Volume Chapitre 133

Hikaru voit Kyouko basculer dans le vide et crie son nom. Il se précipite pour la réceptionner, mais Kyouko se redresse à moitié et essaye de s’arrêter d’elle-même. Sauf que mal positionnée, elle se réceptionne sur son pied gauche qui glisse et non seulement elle tourne et roule, mais surtout elle change de trajectoire, ce qui fait qu’Hikaru n’est plus dans l’axe et qu’elle s’écrase comiquement en bas des escaliers.

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Il se précipite vers elle, paniqué, en lui disant de ne pas bouger et en lui demandant si elle est blessée. Kyouko lui répond qu’après une telle chute, évidemment qu’elle est blessée. La réponse cassante atteint Hikaru en plein cœur, il s’en veut (comiquement) d’avoir dit une phrase aussi bateau. Kyouko pour sa part, est juste triste parce que dans sa chute, elle a tellement secoué les canettes que maintenant, si on les ouvre, ça va exploser, il n’en restera même plus la moitié à l’intérieur.
Hikaru=> -_- « Kyouko… »
Ce n’est pas de ça dont elle devrait s’inquiéter.

Dans un couloir, Chiori, essoufflée, s’appuie d’une main contre le mur. Elle sait que Kyouko l’a vu, leurs regards se sont croisés. Elle n’arrive pas à croire que Kyouko ait essayé de se retourner, vu sa position initiale. Est-ce que… est-ce qu’elle l’aurait fait exprès ? Est-ce qu’elle aurait pris le risque de tomber de dos, juste pour pouvoir voir son visage ?
Chiori laisse son sac tomber au sol. Elle tient son menton du bout des doigts, les yeux grands ouverts. Si Kyouko l’a vraiment vu, alors elle va tout raconter au réalisateur. Après une telle chute, elle est forcément blessée.
Chiori revoit le regard dangereux de Kyouko.
Elle prend peur : que va-t-il lui arriver ?

Kyouko ramasse calmement une boule de papier au sol, dans l’escalier. En la défroissant, elle découvre un des messages écrits par Chiori pour se défouler, celui où elle se plaint que Kyouko n’ait pas été brisée par son rôle de Mio. Hikaru voit Kyouko en train de lire et lui demande si ça appartient à la fille qui l’a poussé. Ca pourrait les aider à l’identifier !
A sa grande surprise, Kyouko ne répond pas. Elle fixe toujours la feuille. Il la soupçonne de connaître l’identité de son agresseur. Hikaru a vu son visage aussi, mais… si c’est quelqu’un que Kyouko connaît, ils devraient…
Kyouko le coupe par un « non merci, ça ira » net et définitif. Ce qu’Hikaru ne comprend pas. Il insiste : « Ca ira » ??? Comment ça peut aller, quelqu’un vient de la pousser dans les escaliers ! Ca ne va pas du tout oui ! Elle a de la chance de ne pas être blessée ! Elle ne veut pas quand même dire qu’elle va laisser passer ça, comme si de rien n’était ??!
Kyouko est en mode Natsu. Elle a un petit rire mauvais en regardant la feuille froisée, disant qu’au contraire, elle ne va pas ignorer quelque chose de si intéressant. Hikaru a la bouche pendante : « Intéressant » ??? C’est vraiment le moment de rire ???
Natsu lui demande donc de se calmer et de simplement veiller sur elle. Cette fille lui appartient. Hikaru ne sait quoi dire, alors Natsu lui lance un regard séducteur avec un joli sourire. Le cœur d’Hikaru rate un battement. Natsu se place devant lui, main derrière le dos, dans une position espiègle et mignonne. Elle met un doigt devant sa bouche, en signe de silence et lui murmure que tout ceci est un se-cr-et entre eux. Hikaru est tout rouge. Kyouko redit « entre toi et moi ». Hikaru bafouille un « oui ». Son cœur bat plus vite. Natsu le remercie avec un sourire espiègle puis en descendant l’escalier, lui dit d’oublier ce qui vient de se passer, qu’ils retournent à leur loge, Yuusei et Shinichi doivent les attendre. Hikaru la suit comme un papillon charmé par la lumière.

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Mais Kyouko redevient soudainement elle-même et hurle un « nooooooon » dans l’escalier. C’est terrible, leurs sandwichs gisent sur le sol !!! Elle se précipite, catastrophée, pour ramasser tout ce qu’elle peut. Hikaru sort de sa transe et se dit que Kyouko est à nouveau normale. Qu’a t’elle fait de la maturité qu’elle affichait une seconde plus tôt ?
On voit un esprit maléfique (Natsu) tourner en rond, sous forme de boule, au dessus de Kyouko. Cette dernière fait le bilan : d’abord les boissons, maintenant ça, il ne reste même pas la moitié des sandwichs hypercaloriques. En pensée, elle se dit que c’est de sa faute. Hikaru a lâché les sacs pour essayer de la sauver. Elle devrait aller racheter des sandwichs pour tout le monde.
En attrapant un morceau encore sur le sol avec sa main droite, elle ressent une pointe de douleur. Ce n’est pas la première fois. Elle se tient la main, soucieuse. La voyant silencieuse, Hikaru lui demande ce qui se passe. Kyouko esquive en répondant qu’elle se disait juste « si seulement j’avais un mouchoir avec moi », en riant. Hikaru rit de même.
Un peu plus tard, les deux nettoient les marches avec du papier toilette.
Kyouko se dit que la douleur provient sûrement de la chute, de la position bizarre dans laquelle elle s’est réceptionnée. Bon, ce n’est pas comme si la douleur était insupportable. Elle n’a qu’à l’ignorer.

L’émission se tourne sans problème, Kyouko dans son costume de Bo a même l’occasion de faire une partie de billard avec les garçons et l’invité.

Mais dans sa chambre, au petit matin, la douleur à son poignet droit est devenue insupportable. Elle la réveille même. D’abord choqué, le regard de Kyouko devient sérieux.

Chiori se regarde en silence dans le miroir de sa loge. Elle s’est faite des petites couettes tout en laissant des cheveux dans son cou.
Sa manager toque à la porte et entre. Elle lui demande si elle est prête.
Toutes deux sortent et marchent dans les couloirs du studio. Sa manager est inquiète, elle a l’impression que Chiori ne se sent pas bien depuis hier. Chiori lui répond que ce n’est rien.
Un « quoi ?! » retentit dans les couloirs. « Tu t’es blessée en tombant dans les escaliers ?! ». Chiori est en alerte.
Le réalisateur est à genou à terre, face à Natsu, désespéré. Le docteur a demandé à ce qu’elle bouge son poignet le moins possible. Natsu a proposé de jouer son rôle sans bouger la main droite, ce que le réalisateur juge impossible. Et puis, qu’est ce qu’elle a fabriqué ??? Elle est sensé être une pro, elle doit prendre soin de son corps !!!
Chiori aperçoit le poignet droit de Kyouko, lequel est bandé.
Natsu s’excuse, prenant un petit air désolé, elle répond qu’elle n’a pas fait attention. En pensée, elle se dit qu’elle ne pensait pas que ça lui ferait aussi mal.
Chiori est surprise. Kyouko ne l’a pas dénoncé.
Le réalisateur se morfond à nouveau (comiquement). Ils ne peuvent plus tourner de scènes, ils vont encore prendre du retard. Natsu s’agenouille pour se mettre à son niveau et le rassure comme on réconforte un enfant. Elle réaffirme que même sans bouger sa main droite, ils pourront tourner les scènes correctement. Boudeur, le réalisateur lui demande comment il peut tourner des scènes correctement quand le méchant, à l’origine des brimades, ne peut même pas utiliser sa main dominante ?
Tout air innocent a disparu du visage de Natsu. Elle répond que ce sera facile, car après tout, il y a plein de gens autour d’eux qui pourraient jouer le rôle de sa main droite, des gens qu’elle a le droit de manipuler selon son bon vouloir.
Le réalisateur, Makino et la petite blonde sont sans voix : quelle cruauté !

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Le réalisateur se dit que c’est vraiment le genre de Natsu. C’est bien pour ça qu’à la fin, elle n’a plus que Kaori comme amie.
Natsu, inconsciente de leur réaction, continue son discours, satisfaite. Elle fait semblant de chercher qui pourrait bien jouer le rôle de sa main droite. Il faudrait quelqu’un capable d’anticiper ses moindres désirs, quelqu’un capable de s’adapter, de réagir rapidement. Elle regarde Chiori. Et la pointant du doigt, avec un sourire, dit : « Ce sera toi, Yumika. »

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