résumés

Volume Chapitre 113

Le chapitre débute par un flash-back de Ren.
Son angoisse, ce sentiment d’étouffer, de disparaître, incapable de choisir, incapable de changer les choses. Du fin fond des ténèbres où il avait sombré, quelqu’un est venu le tirer. Le président. Le président qui lui offre une opportunité. S’il veut quitter cet endroit sombre, il l’aidera. A un jeune (et blond !) Kuon, dans un vaste séjour, il propose de masquer son passé et de faire de lui une personne différente. Un nouveau départ, pour devenir un meilleur acteur que son père. Là-bas, dans le pays où il est né, dans le pays où il a grandi. Au Japon. Où nulle ne le connaît. Là, qu’il arrive jusqu’au sommet ne dépendra que de ses propres capacités. Il ne l’aidera pas pour ce qui est du travail, juste pour son secret. Qu’est-ce qu’il en dait ?
Kuon a écouté la proposition avec surprise. Mais son choix est fait. Sans aucun doute, sans aucune hésitation. I n’a pris que son passeport et il a suivi le président.
On le voit, quittant son domicile familiale sans un mot pour son père, qui le regarde s’éloigner impuissant.
Kuon a quitté sa famille sans rien leur dire, sans prendre leurs sentiments en considération. Il n’en a pas eu le temps. Il était désespéré. Il a voulu, aussi bien en tant qu’être humain qu’en tant qu’acteur, se fondre dans la société japonaise. Travailler. Travailler dur. Dans son désespoir, il ne voyait que son objectif, devenir Ren. Et sans qu’il s’en rende compte, deux ans se sont écoulés. Deux ans sans qu’il ait aucun contact avec ses parents (note : par la suite ils disent que ça fait 5 ans, j’ignore où est l’erreur).

Une petite blonde à la queue de cheval permanentée dispose discute avec le président Takarada en même temps qu’elle prépare ses produits. Il s’agit de Jelly Woods, Ten pour ses intimes.

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Elle apprend que Ren s’apprête à parler avec ses parents pour la première fois depuis qu’il est arrivé au Japon. Elle s’en réjouit : Ren a du se sentir bien seul pendant tout ce temps. Le président partage son point de vue. D’un sourire, il s’excuse d’avoir fait revenir Ten de ses vacances, mais ils ont vraiment besoin de son aide. Ten ne lui en veut pas. Mais seulement parce qu’il s’agit de son cher Ren et que c’est son chéri (Takarada) qui lui a demandé de revenir ! Takarada sourit de nouveau et se penche vers elle pour lui donner une compensation : un caramel ! Ce qui vexe Ten : ce n’est pas parce qu’elle ne fait qu’1m48 qu’il peut la traiter comme sa petite-fille. Elle a 33 ans quand même !
Bien que dégoûtée, elle qui espérait une récompense plus adulte, comme un baiser, elle avale le caramel.
Un bruit de porte les fait se retourner tous les deux. Un homme grand, blond, portant une chemise blanche ample, un pantalon noir avec une ceinture, un caméscope à la main, vient à leur rencontre. Takarada lui demande s’il a fini.
Oui.
Takarada demande alors à Ten de rendre à Ren sa couleur de cheveux. Ten qui était un peu en extase redescend vite sur terre. Quoi, déjà ?
Le président confirme, ils ont fini ce qu’ils devaient faire.
Ten s’énerve. Vous m’avez fait revenir de vacances juste pour 15 minutes de travail ?!!!
Le président lui sort une phrase magique qui la calme immédiatement : il ne pouvait compter sur personne d’autre qu’elle. Effet garanti : Ten rougissante dit que ce n’est rien et refuse même que Ren lui présente des excuses. Il est donc coupé net, alors qu’elle se tortille dans tous les sens, entourées de petits cœurs, disant qu’une chose stupide que l’argent ne pourrait faire pardonner, l’amour le peut. Ren ne peut s’empêcher de penser que Ten est du genre facile à comprendre.
Avec un clin d’œil triomphant, Ten ajoute qu’elle est une maquilleuse professionnelle qui ferrait n’importe quoi pour la beauté. Elle est toujours généreuse envers la beauté.
Le président rigole.
Ten demande à Ren de le suivre.
On découvre alors enfin Ren de face avec sa couleur de cheveux naturelle, un blond angélique.

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A partir du moment où Ren est apparu et durant toute cette scène, on peut lire le message que Ren a filmé pour ses parents.
« Ma chère mère Julie. On m’a dit que tu t’es fait beaucoup de soucis pour moi. Si c’était possible, j’aurai aimé te voir, te prendre dans mes bras et m’excuser, directement, pas par l’intermédiaire d’une vidéo comme celle-ci. Je voudrai m’excuser de tout mon cœur, pas pour ne pas avoir donné de mes nouvelles pendants 5 ans, mais pour ne pas avoir réussi à vous comprendre, toi et père. Et je ne m’en suis rendu compte que très récemment. »

On a un flash-back de la scène qui a eu lieu chez le président, entre Kuu et Takarada, quand Kuu disait avoir respecté le vœu de Ren de garder leur relation secrète, quand il faisait ses reproches au président de ne pas avoir suivi son plan, ajoutant que Julie pleurait et disait qu’elle le détestait. Ren les écoutait en souriant.

« Tu m’a patiemment attendu, réprimant ton envie de me voir, simplement pour moi, dans mon intérêt. Et pourtant, alors, je ne le comprenais pas. Comme je n’avais pas de nouvelles de toi, je croyais que tu m’avais abandonné. »

Le lendemain, à l’hôtel, on voit le président remettre une petite enveloppe à Kuu. Il la prend avec un visage serein et le remercie. Takarada ajoute que Ren est venu lui dire au revoir. Kuu est très surpris : « ce type est venu ? ».
Ce type ? Takarade laisse échapper un petit rire. Kuu est lui aussi un homme de principe, comme son fils. Comme il s’agit de Ren, et non de Kuon, il en parle comme d’un inconnu.
Kuu : « Evidemment. Ce n’est pas comme si nous avions discuté assez longuement lui et moi pour que l’on soit devenu assez intime pour que je l’appelle par son nom. »
Takarada se dit que c’est certain, c’est bien de Kuu que Ren tire ses principes. Il se souvient de quelque chose que Kuu a dit : « Parce que Ren Tsuraga ne ferra jamais parti de mes connaissances ». C’est pour cette raison que Kuu n’a pas pris contact avec Ren durant tout ce temps.
Pour Kuu, même sans les recommandations du président, Kuon agirait aussi ainsi quand il est Tsuruga Ren, puisqu’il tient de lui.
Takarada est d’accord avec lui.

Le long de cet entretien, le message de Ren à sa mère continue :
« Pour mon propre bien, j’ai égoïstement quitté la maison. Et toujours égoïstement, j’ai débuté une carrière sous une autre identité. Et malgré ça, malgré mon égoïsme, vous m’avez cajolé et protégé. Je te remercie du fond du cœur. Je t’aime. »

Dans le hall de l’hôtel, Kyouko a les yeux grands ouverts : pourquoi Ren attend non chalament à ses côtés ? Elle le regarde avec insistance, puis finit par lui poser directement la question : pourquoi êtes-vous ici ?
Ren lui sourit et lui répond que c’est un ordre du président. Il est venu en tant que représentant du casting de Dark Moon.
Kyouko accepte l’explication sans problème. Et puis, c’est vrai que Ren et Kuu se connaissent maintenant, depuis qu’ils se sont rencontrés à la télévision.
Ren est surpris qu’elle ait gobé le mensonge aussi facilement. C’est bien elle, ça. Elle ne s’est même pas dit : « S’ils avaient besoin d’un représentant pour Dark Moon, je faisais l’affaire, non ? »
Kyouko a un petit air triste alors qu’elle confesse à Ren que, quand elle a appris hier que Kuu repartait au Japon, elle a pensé qu’elle serait la seule à assister à son départ. Elle espérait ainsi avoir une dernière occasion de lui parler mais…
Plan large sur le hall de l’hôtel envahi par la foule.
Ren sourit, les yeux fermés : c’est le prix de la popularité. Il y a tant de gens qui admirent Kuu.
Kyouko détourne son visage et boude : même si elle arrive à trouver Kuu, elle ne pourra pas lui parler !
Ren la regarde avec gentillesse. Il lui suggère de l’appeler. Si elle l’appelle, il la verra. Qu’elle fasse comme elle l’a fait l’autre jour. Qu’elle l’appelle « père ». Kyouko rougit.
Un murmure s’élève de la foule. Tous se précipitent vers Kuu qui vient d’arriver. Kyouko et Ren se retrouvent en arrière.

« Si je vous appelais encore comme je le faisais quand j’étais petit, j’ai l’impression que tout ce que j’ai réussi à construire jusqu’ici s’écroulerait. Je ne suis donc plus capable de vous appeler ainsi, pour le moment. Mais je reviendrai auprès de vous deux, par mes propres moyens. A ce moment là, permettez-moi de vous appeler comme avant. »

Kyouko essaye d’appeler Kuu : « P… Pa…. Pap…. Pap… » En vain, rien ne sort. Elle s’accroupie sur le sol, déçue. Elle le savait. Elle n’arrive pas à dire « Papa ». Pas comme elle l’imaginait. Elle a un regard très triste. Qui devient d’un coup très résolu.
Kuu discute avec les gens venus assister à son départ. Une femme se précipite vers lui, lui demandant une photo pour sa fille. Il accepte, un peu embarrassé et prend la pose avec elle.
Un cri retentit dans le hall : « Papa !! »
La foule se retourne, les yeux et la bouche grande ouverte, sans voix. Ren se dit : « Elle l’a vraiment fait. »
Kuu se retourne à son tour.
Tout le monde y va de son commentaire : qu’est ce que c’est que cette tenue ? Et cette couleur ? Ca n’est pas du tout approprié dans un grand hôtel comme celui-ci ! Et puis… elle a bien dit « Papa » ? Mais qui est son père ?
Kyouko se tient droite, avec un sourire entre insolence et triomphe, un sourire à la Kuon.
Kuu lui sourit donc en retour et devant tout le monde dit : « Tu es venu, Kuon ».

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